La Cinématographie Française (1948)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS f COPACABANA (G.) Comédie musicale, comique (92 min.) (V.O.-D.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Américaine. Frod. : Sam Coslow, 1947. Réal. : Alfred E. Green. Auteurs : Scén. de Laslo Vadnay, Allen Bortz et Howard Harris. Chef-Opérateur : Bert Glennon. Musique : Sam Coslow. Décors : Julia Héron. Interprètes : Groucho Marx, Carmen Miranda, Steve Cochran, Gloria Jean, Ralph Sanford, Andy Russell et les 14 « Copa Girls ». Première représentation (Marseille) 4 février 1948, « Caméra ». Première représentation (Paris) : 26 mars 1948, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Comédie humoristique, véritable feu d’artifice de gags et de mots drôles. Le luxe des décors, la beauté des femmes, le dynamisme de Carmen Miranda, la loufoquerie de Groucho Marx, en font un spectacle agréable et de saine gaieté. SCENARIO. — Lionel (Groucho Marx) et Carmen (Carmen Miranda), artistes en chômage, essayent en vain d’être engagés par Steve Hunt (Steve Cochran). propriétaire de la célèbre boîte de nuit newyorkaise « Copacabana ». Par un habile subterfuge, Lionel réussit à faire engager « la Perle du Brésil », Carmen, et « la vedette de Paris », Mlle Fifi. Elles ne sont en réalité qu’une seule et même personne. C’est le grand succès et Steve revend le contrat de ses deux vedettes à un producteur d’Hollywood, se doutant de quelque chose. Le subterfuge est découvert, mais tout s’arrange grâce à une nouvelle combinaison de Lionel. REALISATION. — Mise en scène fort soignée d’Alfred E. Green, montage très rapide. Il a su tirer parti du sujet et des interprètes. Photos soignées, décors luxueux, prises de vues aux angles parfois curieux. Le doublage a su restituer tout le sel des gags de Groucho Marx. INTERPRETATION. — Groucho Marx, sans ses frères pour la première fois, fait une création d’un comique parfait. Isa Miranda, dynamique et trépidante, dans un double rôle en brésilienne brune et en française blonde, est amusante. Elle chante et danse dans son style si personnel. Steve Cochran beau garçon sympathique. Les 14 Copa Girls sont toutes jolies. Le reste de la distribution est fort homogène. — P. -A. B. Alan Ladd et Véronica Lake dans LE DAHLIA BLEU. (Cliché Paramount.) Odile Versois et Michel François, les deux interprètes du premier grand film de Roger Leenhardt produit par L.P.C. (Pierre Gérin), DERNIERES VACANCES. (Cliché S. N. Films Constellation.) RALPH LE VENGEUR (G.) (Wolf Dog) l1® époque : L’Ombre d’un crime (90 min.) 2° époque : Le Justicier (90 min.) Film d’aventures (D.) MAURICE ROUHIER Origine : Américaine. Prod. : Mascott, 1933. Réal. : Colbert Clark et Harry Frazer. Auteur : Nat Levine. Interprètes : Rin-Tin-Tin Jr., George Lewis. Frankie Darro. Première représentation (Paris) : 24 mars 1948, « Cinéac-Italiens ». EXPLOITATION. — Ce film, bien qu’ancien, fera les beaux jours des salles populaires, car il est interprété par Rin-Tin-Tin junior, chien-loup remarquablement dressé. Les bagarres et poursuites nombreuses donnent au film un rythme rapide qui plaît particulièrement à la jeunesse. SCENARIO. — Le jeune Courtney, fils d’un fondateur d’une grande compagnie de navigation, est, à la suite d’un drame de famille, élevé incognito dans le Grand Nord. Il y recueille un chien-loup Ralph. A la mort de sa mère adoptive, il parvient à rejoindre San Francisco aidé de Bob, officier radio sur un cargo. L’associé de son père, pour ne pas être obligé de lui rendre sa fortune, essaye à plusieurs reprises de le faire assassiner. Il est sauvé par Bob et Ralph. Sa cousine, Irène Courtney lui prête également assistance, ainsi que son oncle, mais ce dernier, accusé faussement d’escroquerie, est arrêté, tandis que Ralph est gravement blessé. Il guérira pourtant. Les méchants seront punis et les bons récompensés. REALISATION. — Presqu’entièrement tourné en extérieurs, ce film est agréable à regarder malgré sa technique assez rudimentaire. Les scènes mouvementées se suivent sans interruption. INTERPRETATION. — La troupe homogène ci conventionnelle est entièrement d aminée par le jeu de RinTin-Tin Jr. Les voix américaines sont correctement doublées. — J. L. PITIE DANGEREUSE (G.) (Beware of Pity) Drame psychologique (95 min.) (V.O.-D.) ASTORIA FILMS Origine : Anglaise. Prod. : W. P. Lipscomb et Maurice Elvey, 1945. Réal. : Maurice Elvey. Auteurs : Dial. d’Elizabeth Baron et Marguerite Steen. Musique : Nicholas Brodzsky. Dir. artistique : Vetchinsky. Interprètes : Lilli Palmer, Cedric Hardwicke, Albert Lieven, Gladys Cooper. David Ward. Présentation corporative (Paris) : 25 mars 1948, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Construit autour d’un roman célèbre de Stefan Zweig, ce film contient une action dramatique et une forme assez littéraire. Le milieu dans lequel il se déroule, aristocratie autrichienne d’avant 1914, justifie les réactions de ses personnages et facilitera son exploitation. SCENARIO. — Anton (A. Lieven), jeune officier, fait la connaissance d’une jeune fille riche, Edith (L. Palmer) , qu’un accident a rendu infirme des deux jambes. Pris de pitié, il multiplie ses visites au château. Il va même jusqu’à faire espérer une guérison grâce à un nouveau traitement. Edith s’éprend d’Anton et les jeunes gens se fiancent. Raillé par ses camarades, Anton dément ces fiançailles. Désespérée, Edith se suicide alors qu’Anton, qui a pris conscience de ses sentiments pour elle, venait l’assurer de son amour. REALISATION. — Exposé assez lent, provenant d’une adaptation faible. Les décors et costumes sont très soignés et les quelques photos d’extérieurs réussies. Le doublage a été correctement réalisé. INTERPRETATION. — Lili Palmer a su rendre les diverses intonations de son personnage, touchant malgré certains côtés tyranniques, communs à de nombreux grands malades. Albert Lieven joue avec facilité les garçons empruntés et hésitants. Excellentes compositions de Gladys Cooper, l’aveugle, et de Cedric Hardwicke, le docteur. — J. H. PARADE DU RIRE (G.) Comédie burlesque (75 min.) FILMS MARCEAU Origine : Française. Prod. : Coopérative Générale du Cinéma, 1946. Réal. : Roger Verdier. Auteurs : Scén. orig. de R. Verdier, J. Nohain et Grifï ; adapt. et dial, de J .Nohain et Griff. Chef-Opérateur : Le Hérissey. Musique : Henri Verdun. Décors : Colasson. Dir. de Prod. : Fernand Chaix. Montage : Roger Pacaut. Chef-Opérateur du Son : Lécuyer. Interprètes : Claude Dauphin, Tramel, Pasquali, Fernand René, Jane Marken, Annette Poivre, Jean Rigaud, Maupi, Albert Rémy, Venda, Jacqueline Jobert, Raimu, Noël-Noël, Michel Simon, Saturnin Fabre, etc. Première représentation (Paris) : 24 mars 1948, « Corso-Opéra ». EXPLOITATION. — Ce film nous offre le plaisir de revoir certaines des meilleures scènes, extraites de quelques célèbres comédies de l’écran. Elles sont liées entre elles par un sketch au thème comique. Parmi les vedettes de l’ensemble, citons Claude Dauphin, Tramel, Raimu, Michel Simon, Noël-Noël, Fernandel, etc. SCENARIO. — Au cours d’une soirée cinématographique chez Mme de Saint-Jules, M. de la Bergère et M. Feuillage, tous deux candidats au poste de secrétaire perpétuel à l’Académie, s’affrontent dans une conférence contradictoire sur la définition du mot « rire » devant un auditoire d’académiciens. Chacun présente des extraits de films comiques pour appuyer sa thèse, mais les invités se croient mis en cause par certains films et se liguent contre . les conférenciers. Une bagarre générale se déclenche à coups de tartes à la crème. Les deux candidats sont mis en déroute et Mme de Saint-Jules s’évanouit dans les ruines de son salon. REALISATION. — Roger Verdier, excellent réalisateur de documentaires, est l’auteur de ce film. Il faut regretter qu’il n’ait pas assez « serré » le sujet de son sketch qui possédait de réelles qualités. Les extraits de films comiques demeurent ce qu’ils sont :. amusants. INTERPRETATION. — Les deux principaux personnages, les académiciens, sont joués par Claude Dauphin et le regretté Tramel. Grimés, en vieux messieurs, ils font illusion. Us manquent toutefois de conviction dans leur rôle. Les principales vedettes que l'on retrouve avec joie sont Raimu (Marius), Noël -Noël (Adémaï Bandit d’Honneur), Michel Simon (Fric-Frac), Fernandel (Fric-Frac), Saturnin Fabre (Messieurs les Rondsde-Cuir), etc. — L. R. Bette Davis, Ilka Chase et John Loder dans UNE FEMME CHERCHE SON DESTIN. (Cliché Warner Bros.)