La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

♦ ♦ ♦♦♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦ ♦ REVUE HEBDOMADAIRE rjxxxxxxxïxxxxxxxxxn IL FAUT ORGANISER UN GALA POUR LES ŒUVRES SOCIALES On a pu lire ici-même, dans notre dernier numéro, l’appel pressant de notre ami Fernand Morel en faveur des Œuvres Sociales du Cinéma et spécialement en faveur de la Maison de retraite. Nous avons assisté il y a huit jours au magnifique gala de l’Union des Artistes. Il est impossible de ne pas faire de rapprochement entre ce gala et ses buts, et la situation des Œuvres Sociales du Cinéma. En effet, en quelques années, des organisateurs dévoués ont réussi à créer aux yeux du public parisien l'une des soirées les plus courues et les plus brillantes de la saison. Renouant avec la tradition, cette année encore, grâce à ce gala. l'Union des Artistes pourra secourir maintes peines et maintes situations difficiles. Devant cette brillante réussite, on comprend mal pourquoi nos Œuvres Sociales ne réalisent pas quelque chose du même genre. Il est évident qu’on a proposé, à différentes reprises et de divers côtés, des solutions qui semblent plus rationnelles. Il est non moins évident que parce qu’elles sont plus larges ou, plus exactement, parce qu’elles s’adressent à plusieurs catégories de cotisants, ces solutions — — ♦ n'ont jamais pu être mises sur pied. Or le temps presse. On objectera qu'une « nuit » a été organisée l’année dernière, dans les salons de l’Hôtel George-V, dont les bénéfices devaient momentanément renflouer les Œuvres Sociales. Il faut avouer que cette « Nuit » pour réussie qu'elle fut, n’avait songé qu'à s’adresser aux membres de la corporation. C’est vraisemblablement un non-sens. Elle comportait, en effet, si notre mémoire est fidèle, un programme de variétés qui ne peut en rien se comparer au gala de l’Union. D’autre part, elle n’avait recherché qu'un public restreint; enfin et surtout, au lieu d’aiguiser la curiosité d’un large public toujours avide de voir les vedettes qu’il connait et qu’il aime, on avait évité ou omis de prévenir ce public. Il est normal, dans ces conditions, que les résultats n'aient pas été merveilleux. Toute autre est la méthode employée par l'Union des Artistes. Il n’est pas simple d'employer cette méthode qui réussit .si bien et il faut surtout trouver les gens dévoués pour l’appliquer. Il n'en est pas moins vrai que ça n’est pas impossible et que l'exemple est encourageant. L. O. François Férier et Colette Richard dans LA VIE EN ROSE réalisé par Jean Faurez. (Cliché A.G.D.C.) LA BELLE MEUNIÈRE le 4 mai à Marseille C'est à Marseille que sera présenté en première mondiale le nouveau film de Marcel Pagnol, La Belle Meunière, au cours d’un gala au Rex le mardi 4 mai, au bénéfice de la reconstruction du Lycée d’Ajaccio. « DEVANT LA CRISE QUI MENACE LE CINÉMA, LES DIRECTEURS DOIVENT INTERVENIR AUPRÈS DE LEURS PARLEMENTAIRES » nous déclare M. R. Lussiez , président du Comité d9 Action pour la Défense des Cinémas Français indépendants . LA FOIRE DE PARIS EXPOSERA LE NOUVEAU MATÉRIEL FRANÇAIS C'est du l*'r au 18 mai qu'aura lieu la Foire de Paris 1948. Comme chaque année, un stand sera spécialement affecté à l’industrie cinématographique. A l’occasion de la Foire, le Syndicat des j Constructeurs et Négociants de Matériel Cinématographique organise son banquet annuel suivi d’un bal de nuit avec attractions et tombola, dans les salons Vianet, 3, avenue LedruRollin, le 7 mai 1948, de 20 heures à l’aube. Le Syndicat compte que ses adhérents et particulièrement ceux de province, tiendront à venir nombreux à cette manifestation amicale. — : ■ ♦ La Nuit de VEntr9aide C’est le 8 mai, de minuit à l’aube, qu'aura lieu la Troisième Grande Nuit de l’Entr’aide du Cinéma dont les bénéfices sont destinés à sa caisse de secours et aux œuvres sociales Gaumont. Cette grande manifestation, au cours de laquelle on pourra applaudir de nombreuses vedettes du cinéma, du music-hall et de la radio, se déroulera au Gaumont-Palace et sera suivie d’un bal de nuit. On dansera pour la première fois sur la scène du Gaumont-Palace. Le prix des places est fixé de 200 à 500 fr., la location commencera le 1er mai. Il faut espérer, en raison de la destination charitable du profit., que cette manifestation de l'Entr’aide bénéficiera des mêmes concours et remportera le même succès que les deux Grandes Nuits précédentes. A la lecture de notre dernière heure de jeudi dernier, les Directeurs ont pu être étonnés de voir M. Viguier figurer à la fois comme Vice-Président de la Fédération et Vice-Président du Comité d’ Action pour la Défense des Cinémas Français Indépendants. Les circonstances ont fait qu’il y a incompatibilité entre ces deux fonctions. Le Président Viguier, que nous avons interrogé, nous a donné les explications suivantes : « Ma nomination au poste de Vice-Président de la Fédération a été acquise au début de l’assemblée du Conseil. Les incidents relatés dans votre dernier numéro lui sont postérieurs. En compagnie de mes amis Barrière, Douvin, Mollard et Brocart, j’ai accepté d’entrer au conseil provisoire de direction du Comité d’Action, que préside mon ami R. Lussiez. L’adhésion du Syndicat Français à ce groupement fera l’objet de la réunion du Conseil, qui aura lieu mardi prochain, date la plus rapprochée fixée par nos statuts. » Le Président Lussiez, qui était à ses côté, a tenu à nous faire cette déclaration : « Nous ne pouvons pas encore exposer tout notre programme avant quelques, jours. La semaine prochaine, vraisemblablement, nous présenterons officiellement nos solutions à tous les problèmes qui se posent actuellement. Plus tôt n'est pas possible, car nous sommes en pleine réorganisation. « Les intérêts des Directeurs doivent être défendus avec énergie et pour réussir il nous faut le concours le plus absolu de tous. Je demande donc à tous les Directeurs d'agir immédiatement auprès des parlementaires qui, à cause des vacances, sont en ce moment dans leur circonscription. Devant le danger qui menace le Cinéma, les Directeurs, soit isolément, soit en groupe, doivent démontrer à leurs représentants que la bonne foi de l’Assemblée a été surprise : « a) Car le projet Géraud-Jouve, qui n’apporte aucune solution à la crise, constitue l'amorce et même le début de la nationalisation du Cinéma. « 5) D’autre part, le projet gouvernemental instituant une taxe spéciale de 5 fr. par place est inadmissible car il impose une augmentation dérisoire aux grandes salles et très lourde pour les petites. « Ce projet n'est que la réédition du fameux 7 % que j’ai eu l’honneur de faire échouer quand j’étais à la tête de l'exploitation cinématographique.