La Cinématographie Française (1948)

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10 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CUVE Graphie «SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ # ANALYSE CRITIQUE PES FILMS f LE CRIMINEL (Al (The Stranger) Drame psychologique (95 min.) (V.O.-D.) CONSORTIUM DU FILM Origine : Américaine. Prod. : International Pictures. 1946. Réal. : Orson Welles. Auteurs : Victor Trivas, Declas Dunning, Anthonez Veiller. Chef-Opérateur : Russell Metty. Musique : Branislaw Kaper. Interprètes : Orson Welles, Loretta Young, Edward G. Robinson, Philip Mérivale. Première représentation (Paris) : 7 avril 1948, « Le Colisée ». EXPLOITATION. — Les nombreux admirateurs d'Orson Welles se précipiteront pour voir ce film, en souvenir de l’extraordinaire Citoyen Kane. Cette nouvelle œuvre leur plaira car ils retrouveront un peu de tout ce qui compose son art : grande virtuosité technique, atmosphère impénétrable, sujet psychologique, etc. La classe des trois principaux interprètes, Orson Welles, Edward G. Robinson et Loretta Young, favorisera également son exploitation. SCENARIO. — L’inspecteur Wilson (E.G. Robinson), chargé de rechercher les criminels de guerre allemands, fait relâcher Meinïke (Konstantin Shayne), ancien chef d'un catnp d’extermination, et le « piste » jusqu’à Harper, petit village américain. Là, VAllemanâ retrouve son ancien supérieur Franz Kindler (Orson Welles) qui, pour éviter qu’il parle, l’étrangle. Franz, sous le nom de Charles Rankin, est devenu un honorable professeur de collège et épouse Mary (Loretta Young), fille du respectable juge Longstreet (Richard Long), Wilson suspecte Charles d’être l’homme qu’il recherche. Ce dernier se passionnait pour les mécanismes d’horlogerie; or, Charles travaille à la réfection d’une grande horloge à personnages. Le cadavre de Meiniice est découvert. Wilson mène l’enquête. Franz se sent pris dans un filet. Sa femme, mise au courant de la véritable identité de son époux, le défend. Mais se sentant à son tour menacée, elle favorise, au contraire, la police. C’est alors le drame final auquel la vieille horloge du clocher sert de cadre. REALISATION. — Orson Welles a déjà prouvé qu'il savait utiliser toutes les ressources techniques d’une caméra et du matériel de prise de vues. Mouvements de grue, travellings, panoramiques, plongées, contreplongées, cadrages compliqués, éclairages savants s’enchaînent. Dans la seconde moitié, l’entrain de 1’ « enfant terrible » d’Hollywood se calme et le drame prend corps. Cependant ce grand déploiement d'érudition technique semble souvent bien inutile. Le sujet et le jeu des acteurs se suffisaient à eux-mêmes. Une scène admirable à signaler, les dernières minutes de Franz : l’horloge qui se détraque, les aiguilles qui tournent avec rapidité, les anges de bronze qui passent vite et le Diable armé d’une pique sur laquelle s’empale le héros. L’effet est saisissant. INTERPRETATION. — Orson Welles voudrait « crever » l’écran de sa personnalité, mais l’important machinisme qu’il a employé l’écrase. Il n’en demeure pas moins un acteur de grand talent Ed. G. Robinson est toujours l’interprète extraordinaire que l’on connaît. Il ne déçoit jamais. Loretta Young réapparaît, très en beauté, avec un jeu plus souple que précédemment. — P. R. LE MYSTERE DE TARZAN ( G. I (Tar/.an’s Desert Mystery) Film d’aventures (70 min.) (D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Sol Lesser, 1943. Assistant-producteur : Kurt Neumann. Réal. : William Thiele. Auteurs : Scén. de Carrol Young, basé sur les personnages de Rice Burroughs; dial. d'Edward T. Lewe. Chefs-Opérateurs : Harry Wild et Russ Harlan. Musique : Paul Sawtell. Dir. musical : C. Bakeleinikoff. Dir. artistiques : Hans Peters et Ralph Berger. Montage : Ray Lockert. Chefs-Opérateurs du Son : Jean L. Speak et Bailey Fesler. Interprètes : Johnny Weissmullei , Johnny Sheffield, Nancy Kelly, Otto Kruger, Joseph Sawer. Présentation corporative (Paris) : 23 juin 1947, « Marignan ». Première représentation (Paris) : 9 avril 1948, « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Film spécialement destiné à 1a jeunesse pour qui il constituera un spectacle distrayant. L’élément le plus sûr de son succès sera le jeu presque humain de la guenon Cheta à laquelle a été adjoint un étalon pie parfaitement dressé. Quelques scènes fantastiques obtenues par grossissement et transparence apportent l’élément merveilleux indispensable à ce type de production. SCENARIO. — Tarzan, Boy et Cheta vont cueillir des plantes médicinales dans une jungle mystérieuse. Pour s’y rendre, ils doivent traverser un désert de sable. Là, ils entrent en conflit avec une bande d’aventuriers conduits par Strader (Josef Sawer), lieutenant de Hendrix (Otto Kruger). Hendrix a capté la confiance du Sultan El Ecebra, mais non celle du Prince Sélim. Tarzan, victime d’une machination, est jeté en prison et Connie (Nancy Kelly), chargée d’une mission secrète auprès du Prince Sélim, entreprend de le délivrer. Mais Sélim est assassiné par Strader et Connie est condamnée à mort pour ce meurtre. Tarzan s’évade, la délivre et rejoint une jungle mystérieuse. Hendrix et Kruger qui les y ont poursuivis sont victimes des fauves. Connie revient se justifier auprès du Sultan et repart pour la civilisation, tandis que Tarzan, Boy, Cheta et l’étalon rejoignent leur jungle natale. , REALISATION. — Les scènes dans le désert sont bien photographiées. Par contre, la jungle, à cause des éclairages trop clairs et trop bien répartis, sent le studio. Des combats de lézards ont été enregistrés avec des objectifs grossissants. Projetés en transparence, ils donnent l’illusion de lutte d’animaux préhistoriques. L’épisode de l’araignée aura un effet humoristique certain. INTERPRETATION. — A chaque nouveau « Tarzan », Cheta devient de plus en plus le personnage principal. Son jeu presqu'humain et ses mimiques expressives méritent cette promotion. Weissmuller s’alourdit et ne se livre presque plus aux exercices de haute voltige qui ont fait sa renommée. Johnny Sheffield a une musculature harmonieuse et Nancy Kelly tient sa place avec conviction. — J. L. DEPUIS TON DEPART ( G. ) (Since you went Away) Drame (134 min.) (V.O.-D.) S. N. FILMS CONSTELLATION Origine : Américaine. Prod. : David O. Selznick, 1944. Réal. : John Cromwell. Auteurs : Scén. de David O. Selznick d’après le livre de Margaret Buell Wilder. Chefs-Opérateurs : Stanley Cortez et Lee Garmer. Effets spéciaux : Jack Cosgrove et Clarenée Slifer. Musique : Max Steiner. Dir. musical : Louis Forbes. Dir. artistique : William L. Pereira. Décors : Mark Lee Kirk et Victor A. Gangelin. Dir. de Prod. : Raymond A. Klune et Richard L. Johnston. Conseillers techniques : Tom Douglas et Lt. Col. J. G. Taylor. Chef-Opérateur du Son : Charles L Fleeman. Interprètes : Claudette Colbert, Jennifer Jones, Joseph Cotten, Shirley Temple, Monty Wooley, Lionel Barrymore, Robert Walker, Hattie Mac Daniel, Agnes Moorehead, Nazimova, Albert Basserman, Gordon Oliver, Guy Madison, Lloyd Corrigan, Craig Stevens, Jane Devlin, Keenan Wynn, Jackie Moran, Ann Gillis. Présentation corporative (Paris) : 7 avril 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Film de propagande de temps de guerre, destiné à assurer au public américain que, soutenu moralement et de loin par l’affection des siens, un combattant ne peut manquer d’être invulnérable. Une distribution étourdissante (Claudette Colbert, Jennifer Jones, Shirley Temple, Joseph Cotten, Lionel Barrymore, Robert Walker), peut justifier son exploitation en France. SCENARIO. — Tim est parti au front, laissant sa femme, Anne (C. Colbert), ses filles Jane (J. Jones) et Brigitte (S. Temple), Le ménage était très uni et son départ laisse un grand vide. Pour assurer ses finances, Anne prend un pensionnaire, un vieux colonel grognon. L’ami de Tim (J. Cotten) vient égayer de ses visites la maison. Officier de marine, il s’en va également. Jane fait la connaissance du neveu du colonel. Les jeunes gens s’aiment, se fiancent, mais il part et se fait tuer. Tim est porté disparu, mais Anne ne cessera de croire à son retour jusqu’au moment où un télégramme lui apprend, qu’en effet , il est vivant. REALISATION. — Pour traduire chronologiquement et complètement la vie d’une famille américaine, John Cromwell n’a su qu’ajouter séquences sur séquences. Rien ne semble avoir été oublié pour que le film atteigne son but : femme fidèle, ami généreux, enfants affectueux, jeune antimilitariste combattant glorieux, sermon et enfin retour de l'absent. Malgré d’évidente longueurs, la technique est très bonne : décors variés, souplesse des appareils, photographies de qualité avec certains effets d’éclairage et une prédilection pour les plans d’ensemble pris de très loin. INTERPRETATION. — Claudette Colbert a su composer avec tact son personnage de mère américaine, personnage qu’elle aurait dû vieillir pour compléter la justesse de son jeu. Jennifer Jones, au visage expressif, et Shirley Temple, charmante et enjouée, sont des jeunes filles modèles très convaincantes. Joseph Cotten joue avec une grande aisance et Robert Walker avec habileté. — J. H. LA RENEGATE (G.) Drame marocain (95 min.). S. N. FILMS CONSTELLATION Origine : Française. Prod. : Moneeau-Co-Prod. : AthénaFilm, 1947. Réal. : Jacques Séverac. Auteurs : Adapt. de J. Séverac; dial, de P. Achard. Chef-Opérateur : Pierre Lèvent. Musique : Al Romans, Francis Lopez et Iguerbouchen. Décors ; Maurice Bernard. Interprètes ; Louise Carletti, Maurice Escande, Delmont, Inkijinoff, Pierre Larquey, Yves Vincent, Habib Benglia. Guy Rapp, J. Brasseur, M. Géniat. Première représentation (Paris) : 9 avril 1943, « Napoléon », « Delambre », « Palace ». EXPLOITATION. — Ce film, avec une atmosphère mystérieuse, se déîoule dans un décor marocain riche de couleur locale. L’action est attachante et captivera les publics les plus divers. SCENARIO. — Conchita-La Renégate (L. Carletti) se croit espagnole comme Ricardo (P. Larquey) son père adoptif. Elle rencontre le caïd Tahmar (M. Escande) qui lui révèle son origine arabe. A la mort de Ricardo, elle part rejoindre Tahmar et l’épouse. Mais loin de la ville où réside le seid amour de sa vie, Jean Costa (Yves Vincent), elle se laisse aller au découragement . Mais un Européen est captif de Tahmar. Elle se fait conduire auprès de lui et se trouve en présence de Jean Costa. Elle décide de fuir avec lui. Grâce à Youssef, elle parvient à ses fins et regagne la ville. Mais Tahmar la rejoindra pour la reprendre et menace de la tuer. Il comprendra que Conchita qui n’est pas de son sang ne pourra jamais s’accoutumer à sa vie et, la quitte. Son serviteur le trouve indigne et poignarde son maître. REALISATION. — Le souci du détail exact se retrouve dans chaque décor. Les éclairages, par contre, produisent des images un peu noires. Jacques Séverac, dans l’ensemble, a réalisé un film qui pour être commercial n’en est pas moins attachant par sa sobriété. INTERPRETATION. — Louise Carletti, comme d’habitude jolie et sympathique, joue très juste de même que Escande dans un rôle pas assez consistant pour lui. Habib Benglia fait une étonnante composition de serviteur indigène. Remarquables sont aussi : E. Delmont, P. Larquey, Marcelle Géniat, Inkijinoff et Yves Vincent. — R. Baubat. 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