La Cinématographie Française (1948)

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12 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME JÎ&RAPmE ISE ANALYSE CRITIQUE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DES FILMS f LES PASSAGERS UE LA NUIT (G . (I)ark Passage) Film policier (104 min.) (D.) WARNER BROS. NE DITES JAMAIS ADIEU (G.) (Never Say Goodbye) Comédie (95 min.) (D.) WARNER BROS Origine : Américaine. Prod. : Jerry Wald, 1947. Réal. : Delmer Daves. Auteurs : Scén. de Delmer Daves d'après le roman de David Goodis. Chef-Opérateur : Sid Hiekox. Composition photographique : David Weisbart. Effets spéciaux photographiques : H. F. Koenekamp. Musique : Franz Waxman. Uir. musical : Léo F. Forbstein. Arrangements d’orchestre : Leonid Raab. Dir. artistique : Charles H. Clarke Décors : William Kuehl. Chef-Opérateur du Son : Dolph Thomas. Interprètes : Humphrey Bogart. Lauren Bacall, Bruce Bennett, Agnes Moorehead, Tom d’Andrea. Présentation corporative (Paris) : 8 avril 1948, « Le Français ». EXPLOITATION. — Histoire policière construite autour d’un évadé poursuivi à tort et dont l'originalité se réclame plus de la réalisation que du scénario. Interprété par le couple Lauren Bacall-Humphrey Bogart, le (ilm fera la même carrière que quelques autres productions jouées par ces vedettes. SCENARIO. — Vincent s’est échappé de la prison de Saint Quentin. Il est recueilli et sauvé par une jeune peintre, Irène (L. Bacall). Pour échapper à la police, il se fait refaire le visage. Il constate que son meilleur et seul ami a été assassiné. La police l’accuse de ce nouveau crime. Quand il peut enlever ses bandages, Vincent (H. Bogart) dit adieu à Irène. Il est poursuivi par un homme qui veut faire chanter Irène et le tue pour se défendre. Il découvre enfin l’auteur des assassinats dont il était accusé et part avec Irène mener une nouvelle existence. REALISATION. — Toute la première partie est fort intéressante. Pour éviter de nous montrer Bogart avant l’opération, la caméra prend presque constamment sa place. Par la suite, la facture du film est plus conventionnelle. Certaines séquences sont cependant très bonnes, comme la mort de l’assassin. INTERPRETATION. — Voué aux rôles de « vilains », Humphrey Bogart doit avoir recours aux ressources de son jeu pour imposer un personnage assez différent. Laurence Bacall n’a pas conservé toujours cette étrangeté qui la fit remarquer, mais est simple et juste. Agnès Moorehead met beaucoup de vigueur dans un rôle qui lui est familier. — J. H. LE NÉON ENSEIGNES LUMINEUSES omis thiic 14, mm pim VIMES POUR TOUS TM. MIChelot 10-M PRODUCTION EN URSS •ï» Le réalisateur soviétique Serge Guérassinov dont on a vu en France Les Sept Braves et Mascarade et qui en 1946 a fait partie du Festival de Cannes, réalise actuellement un grand film inspiré du roman d'Alexandre Fadeiev, La Jeune Garde. La musique du film a été confiée au compositeur Dimitri Chostakovitch. 4* Gabrilovitch a entrepris aux studios pour enfants Soyouzdetfilm la réalisation de Deux Capitaines, d’après le roman de Benjamin Kaverine, qui sera prochainement édité j en France. Origine : Américaine. Prod. : William Jacobs, 1946. Réal. : James V. Kern. Auteurs : Scén. de I.A.L. Diamond et James V. Kern, a’après le roman orig. de Ben et Norma Barzman; adapt. de Lewis R. Foster ; dial, de Robert Stevens. Chef-Opérateur : Arthur Edeson. Composition photographique : Folmer Blangsted. Effets spéciaux : William McGann et Willard Van Enger. Dir. musical : Léo F. Forbstein. Musique : Frederick Hollander. Arrangements d’orchestre : Leonid Raab. Dir. artistique : Anton Grot. Décors : Budd Friend. Chef-Opérateur du Son : Stanley Jones. Interprètes : Errol Flynn. Eleanor Parker, Lucile Watson, S. Z. Sakall, Patti Brady, Forrest Tucker, Donald Woods. Présentation corporative (Paris) : 6 avril 1948, « Le Français ». EXPLOITATION. — Le problème des enfants, tiraillés entre deux affections par le divorce de leurs parents, pouvait fournir le sujet d'un drame, d’une étude sociale ou d'une satire. Ce n'est ici qu'une amusante comédie, d’un style très commun en Amérique, qui a l’avantage d’être interprétée par Errol Flynn dans un rôle où nous l'avons vu peu fréquemment. SCENARIO. — Hélène Œ. Parker) et Philippe (E. Flynn), peintre de son métier, sont divorcés et leur enfant Flip passe six mois chez l’un, six mois chez l’autre. Flip voudrait voir ses parents réunis et. au cours d’un dîner au restaurant, tout semble s’arranger. L’arrivée d'un modèle de Philippe complique la situation. Ainsi que celle d’un marin permissionnaire, filleul de Flip, et qui tombe amoureux d’Hélène. Celle-ci, qui veut rendre son ex-mari jaloux, joue l(i comédie. Mais un complot, mené à bien par Flip et le marin, amènera la réconciliation des époux. REALISATION. — Classique dans ce genre toujours réussi à Hollywood. Les photos et les déplacements d'appareil sont toujours bons. Il semble cependant que les gags n'aient pas toujours été employés à fond. Ils sont parfois drôles mais certains, comme celui de la glace, vieux truc clownesque, manquent un peu d'originalité. Les toilettes féminines ne se réclament pas de la mode parisienne. INTERPRETATION. — Elégant aventurier, Errol Flynn sait également interpréter ces rôles humoristiques qui demandent beaucoup de fantaisie. Sa partenaire, Eleanor Parker, manque de personnalité dans ce domaine. Les complices : la petite Patti Brady, le restaurateur (S. Z. Sakall), le géant blond, sont souvent amusants ou sympathiques, mais l'interprète de couleur, dan^ un rôle de domestique bien entendu, est toujours excellente. — J. H. CINÉMA MAROCAIN •J. La Société Maghreb-Films et M. Gernolle nous demandent de préciser qu’ils sont étrangers à la Société des Studios du Souissi dirigée par M. Dumonteil qui a fait installer une machine à développer Fonda dans ses usines. ERREUR JUDICIAIRE (G.) Comédie dramatique (80 min.) S. N. FILMS CONSTELLATION Origine : Française. Prod. : Tamara-Films, 1947. Réal. : Maurice de Canonge. Auteurs : Scén. et dial, de Herbert Victor et Carlier. Chef-Opérateur : Georges Million. Musique : Jacques Dupont. Décors : Raymond Gabutti. Dir. de Prod. : Jean Isoir. Montage : Monique Bonnot asistée de Paulette Vézien. Chef-Opérateur du Son : Jean Rieul. Interprètes : Michèle Alfa, Jimmy Gaillard, Dalio, J. -J. Delbo, Jérôme Goulven, Florencie, Jean Pignol, Jacques Henley, Le Béal, Alain Dhurtal, Liliane Lombard. Liliane Valais, Dany Damour, Géno Ferny, Irène Strozzi, Yves Brainville, Lucienne Lemarchand. Première représentation (Paris) : 7 avril 1948, « Astor », « Empire ». Présentation corporative (Paris) : 9 avril 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Ce film, aux intentions très louables, déroule agréablement une intrigue simple dont les éléments ne surprendront personne. La publicité dont il a bénificié, par suite du concours qui a fait participé le public à son élaboration, est un excellent atout pour sa réussite. SCENARIO. — Ruiné par sa femme, Suzanne (L. Lemarchand), le banquier Gauthier -Duvergne se suicide. Elle détruit une lettre dans laquelle son mari déchargeait un caissier, Jacques Heurtaux (Y. Brainville) d’une somme importante. Accusé de ’ vol. Heurtaux est renvoyé. Suzanne dépense le reste de sa fortune au jeu et devient la complice de deux aventuriers, Stephano (J. -J. Delbo) et Dinari (Dalio). Elle se débarrasse de Stefano en le faisant assassiner. C'est encore Jacques Heurtaux qui est accusé de ce crime. Sa femme, ses amis et la police parviendront à faire avouer Suzanne et à innocenter le malheureux caissier. REALISATION. — Le « métier » des réalisateurs y a plus de part que l’ingéniosité. Découpage et montage, effectués habilement, donnent au film un rythme qui masque en partie les faiblesses du scénario. La photographie est bonne ainsi que l’enregistrement sonore. INTERPRETATION. — Lucienne Lemarchand prête avec intelligence son visage étrange au rôle assez ingrat de joueuse impénitente. JeanJacques Delbo et Dalio campent avec verve deux personnages qu'ils rendent souvent savoureux II en est de même de Florencie dans un sketch moins) facile. Yves Brainville, le caissier, Michèle Alfa, sa femme, Jean Davy, l'avocat, et Jimmy Gaillard jouent juste et simplement. J. H. MA3tGAÜi:T O’BRIEIN A PARIS •î» La plus jeune des grandes vedettes américaines, Margaret O'Brien, est arrivée à Paris, venant de Londres où elle a séjourné quelques jours. La charmante ' fillette que nous avons pu voir en France dans les films de la Métro-Goldwyn-Mayer, et notamment dans L’Ange et le Bandit, est accompagnée de sa mère. (J ictoria El ectrlc «ntt I cnit l ET ACCESSOIRES 36 et 16 m/m S. rue Larnbe-P»rl»-8 LA Borde 1 S-OS DOUBLE DESTINEE (A.) (La Otra) Mélodrame (92 min.) (D.) GRAY FILM Origine : Mexicaine. Prod. : Mercurio-Mauricio de La Serna, 1946. Réal. : Robertq Gavaldon. Auteurs : Scén. de José Revueltas et Roberto Gavaldon, d’après une nouvelle de Riau James. Chef-Opérateur : Alex Phillips. Musique : Paul Lavista. Dir. de Prod. : Alberto A. Ferrer. Interprètes : Dolorès del Rio, Agustin Urusta, Victor Junco, José Baviera. Présentation corporative (Paris) : 12 avril 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — La ressemblance curieuse de deux soeurs est à nouveau exploitée ici. Une jeune fille, pour échapper à la médiocrité, tue sa sœur, mais doit accepter la vie que celle-ci s'était faite et le crime qu’elle avait commis. Cette histoire plaira par son dramatique accentué et par son interprète : Dolorès del Rio. SCENARIO. — Les deux sœurs jumelles, Maria et Magdalena (D. del Rio) se ressemblent étonnamment. Maria jalouse sa sœur riche et veuve. Un soir de Noël, elle tue Magdalena et prend sa place. Elle devient la maîtresse de Fernando, qui était l'amant de sa sœur. Elle comprend, qu’aidée par Fernando. Magdalena a tué son mari.' Un policier, qui voit que Maria est soumise au chantage de Fernando, soupçonne quelque chose. L’exhumation et l’autopsie du corps du mari de Magdalena permettent de déceler la présence d’arsenic. Maria est condamnée à trente ans de prison. REALISATION. — La ressemblance des deux sœurs a été résolue fort simplement : les deux personnages ne sont jamais sur le même plan ; une succession continue de champs et de contre-champs procure cependant une illusion assez bonne de dédoublement. De longs travellings bien employés rendent le film vivant. Les éclairages ne sont pas toujours suffisamment contrastés, mais les images finales sont, malgré tout, réussies. INTERPRETATION. — C’est surtout physiquement, par un changement de coiffure, de toilette ou port de lunettes, que les deux rôles s’opposent. Dans son personnage principal, Dolorès del Rio est à la fois impitoyable et émouvante. Catalogue-Répertoire des films en exploitation créé en 1938 par L. Druhot Paraît trois fois par an : février, juin et octobre. II donne par ordre alphabétique des firmes distributrices en activité, la liste de tous les films en 35 et 16 mm. existant sur le marché et susceptibles de composer les programmes des Directeurs de Cinémas, ainsi que la liste des maisons de matériel cinématographique classées par spécialités. OUTIL DE TRAVAIL INDISPENSABLE A TOUS L’exemplaire : 200 francs, par poste : 220 francs. Abonnements aux 3 volumes des 3 éditions : 550 francs. Pays étrangers : 700 francs. 13, rue Grange-Batelière, PARIS (9e) Provence 58-35. C. P. Paris 1590.38. Mandats, chèques, correspondance au nom de Mme J. Druhot.