La Cinématographie Française (1948)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CUVE RAPH1E ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Par la signature d’un contrat préalable, un mil'lier d’exploitants indépendants s'engage à programmer un film dont un producteur annonce la mise à l’étude tout en spécifiant le scénario, le metteur en scène et les vedettes. Grâce à cet engagement, qui assure en moyenne au film 200.000.000 de francs de recettes brutes, soit 45.000.000 de francs de recettes-producteur, la société productrice obtient facilement des capitaux soit de banques privées, soit du Crédit National, car 1.000 signatures diminuent considérablement les risques. Le film une fois terminé, ces 1.000 exploitants indépendants peuvent exploiter une production française « sans que son intérêt puisse être défloré par une programmation en exclusivité dans les grands circuits ». Les avantages de cette solution sont les suivants : — Possibilité pour les indépendants de programmer facilement des films français de leur choix. Actuellement, les bons films français sont « pompés » par les grands circuits et les grandes salles d'exclusivité. Leur passage dans les grandes salles de quartier à Paris et dans les salles moyennes en province n’est souvent plus possible qu’une saison après le début d’exploitation du film. A ce moment, la publicité de lancement n’a plus aucun écho, donc le rendement du film est médiocre. D’autre part, la récupération des sommes investies par le producteur doit s’étaler sur deux ans. Avec le nouveau système, l’amortissement se ferait en quatre ou cinq mois seulement. Donc rotation plus rapide des capitaux et facilité de nouvelles productions. — Possibilité pour les grandes salles indépendantes de se moderniser puisqu’elles pourraient programmer de bons films français inédits et, partant, d’accroître leurs recettes. Elles pourraient même, puisqu'elles élèveraient le standing de leur programmation et de leur confort, élever les prix de leurs places. D’où un nouveau surcroît de recettes dont les producteurs bénéficieraient. — Les frais de distribution diminueraient. Tout d’abord des maisons indépendantes de distribution auraient plus de films français à leur disposition et, comme il leur faut un minimum de films pour amortir leurs frais généraux, elles ne seraient plus obligées de prendre de petits films étrangers pour compléter leurs programmes. Une étude préalable fait ressortir que les frais de distribution pourraient s’abaisser de 30 % à 20 %. Autant de gagné pour le producteur. Ce projet a été soumis par son auteur à plusieurs personnalités appartenant aux milieux les plus divers : Banque, Production, Mise en scène, etc. Il a trouvé partout l’accueil le plus favorable. Nul doute qu’il ne soit présenté à la Chambre sous forme d’amendement aux projets actuels. Les Directeurs espèrent éveiller un écho favorable chez leurs représentants, car l’offensive des 5 francs se précise dangereusement. Aux dernières nouvelles, cotte surtaxe ne serait imposée qu’aux moyennes et grandes salles, mais servirait uniquement à soutenir la Production. Jacques Lamasse. Uincendie du “ Colisée ” de Tunis A la suite de l’incendie qui détruisit en partie la salle du cinéma de Tunis, les rapports d’experts fixent à 5 ou 6 mois la durée des travaux de reconstruction. On sait qu’au cours de l’enquête policière, trois employés auraient été arrêtés puis relaxés. Il ressort donc que les causes de l’accident seraient purement accidentelles. ELEANOR PARKER ESTA PARIS Eleanor Parker, nouvelle vedette Warner Bros., que l’on voit ici dans NE DITES JAMAIS ADIEU, est actuellement à Paris, où elle séjournera quelque temps avant de regagner New York via Bruxelles. CENTRE NATIONAL + AVIS AUX IMPORTATEURS U est rappelé à MM. les Importateurs qu’ils ont intérêt à exiger de leurs vendeurs, lors de la signature des contrats d’achat ou de distribution, la mise à leur disposition des pièces nécessaires pour l’inscription du film au Registre public de la Cinématographie. L’inscription du titre conditionne, en effet, celle de l’acquisition des droits. Elle nécessite la production du contrat d’auteur ou sa copie certifiée conforme par la maison de production. COMMUNICATIONS DES CONTRATS DE DISTRIBUTION ET DE CESSION La Sous-Direction de l’Exploitation et de la Distribution du Centre National de la Cinématographie, communique : Il est rappelé à MM. les Producteurs, Importateurs et Distributeurs que : 1° La distribution de films cinématographiques ne peut être assurée, dans chaque région, que par une maison de distribution ayant reçu, du Centre National de la Cinématographie, l’autorisation de fonctionner prévue par l’article 1er de la loi d(u 26 octobre 1940. 2" Aucun organisme de distribution — autre que les agences locales de maisons de distribution autorisées — actuellement établi dans ces villes, ne pourra recevoir un film en distribution qu’en vertu d’un accord spécial avec une maison de distribution autorisée pour l’ensemble de la région à laquelle il appartient. 3° Tout contrat, accord ou convention ayant pour objet, soit la distribution, soit la cession de droits d’exploitation de films cinématographiques, ne peut prendre effet qu’après communication au Service du contrôle des films du Centre National de la Cinématographie, 7, rue Cimarosa, Paris. Joël Mac Créa et Veronica Lake sont les vedettes du film Paramount LES MESAVENTURES DE SULLIVAN réalisé par Preston Sturges, le René Clair américain. Ce film sortira en V.O. à Paris, dans le courant de mai, aux « Broadway » et « Cinémonde ». ACCIDENTS DE TRAVAIL Au Journal Officiel du 19 février 1948 ont paru deux arrêtés du Ministère du Travail, déterminant le taux de la cotisation due au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles et fixant à 15 % le pourcentage de l’abattement à faire subir aux cotisations d’accidents du travail et des maladies professionnelles. L’application de ce dernier arrêté est à effet rétroactif du 1er janvier 1948. En conséquence, les cotisations qui avaient été fixées à partir du 1er janvier 1947 ont subi à partir du 1er avril 1947 un abattement de 10 % et depuis le 1er janvier 1948 un abattement de 15 %. ŒUVRES SOCIALES DROIT D’ENTRÉE AUX PRÉSENTATIONS CORPORATIVES La Confédération communique : La Commission Confédérale des Œuvres Sociales a décidé qu’à partir du 15 mai 1948 les personnes étrangères à la profession qui assisteront aux présentations corporatives seront tenues d’acquitter une redevance de vingt francs dont le produit net — c’est-à-dire après déduction des taxes et frais annexes — sera intégralement versé aux Œuvres Sociales du Cinéma. * Commission de Conciliation La Confédération communique : Afin de couvrir les frais administratifs postaux et autres de la Commission de Conciliation, il a été convenu qu’à partir du 1er mai 1948. toute personne ou entreprise introduisant une demande d’appel en conciliation sera priée de consigner une somme de 500 francs (cinq cents). En cas de non-conciliation, cette redevance restera intégralement à la charge du demandeur. En cas d’accord, la partie adverse sera tenue de lui en rembourser la moitié. N. -B. — Il est rappelé à cette occasion que seuls peuvent solliciter les services de la Commission Confédérale de Conciliation les personnes ou entreprises adhérentes à l’une des organisations syndicales patronales relevant de la Confédération Nationale du Cinéma Français. INDEMNITÉS DE REPAS ET DE VÊTEMENTS La Fédération Nationale des Cinémas Français communique : A la suite d’un accord intervenu entre les organisations syndicales intéressées : — l’indemnité de repas est fixée pour toutes les catégories à 120 francs; — l’indemnité de vêtements des opérateurs-pro iectionnistes est fixée à 300 fr. par trimestre.