La Cinématographie Française (1948)

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EN SARRE CUVE RAPHIE ISE CEC LE MARCHE FRANÇAIS S’ETEND * Depuis le 1er avril 1948, la Sarre est devenue un pays politiquement souverain et indépendant. Ses lien.; o^ec la France sont définis par la loi du 15 mars 1947 sur l’introduction du franc français en Sarre et par le décret du 30 mars 1948 relatif à l’union douanière entre la France et ce pays. La Sarre est donc vis-à-vis de la France, ce que le Luxembourg est vis-à-vis de la Belgique. à une différence cependant : il existe en Sarre un Haut-Commissariat français avec droit de veto pour la promulgation des lois. La Sarre possède un parlement comprenant une cinquantaine de députés, des ministres et un président du Conseil, M. Hoffmann. II convient de dire encore que la Chambre sarroise élue pour cinq ans, a une nette majorité de démocrates chrétiens. De tendance, la Sarre est donc essentiellement catholique, ce qui est important pour le cinéma français à cause de la,, censure sarroise qui, dès ses débuts, a fait preuve d'une grande rigueur morale fort préjudiciable à un grand nombre de films français. La Sarre possède plus de 800.000 habitants. Elle compte 85 salles de cinéma sur 95 avantguerre. Depuis 1945, une quarantaine de salles ont été réaménagées ou reconstruites. Sarrebrück, avec ses villes avoisinantes, représente un centre industriel de 300.000 habitants. A Sarrebrück-ville, il y a deux cinémas en marche, un troisième est près d’ouvrir. Vôlkingen possède trois cinémas; Dudweiler trois également; Saarlouis deux. Les salles sont, en général, en très mauvais état et comprennent une moyenne de 500 places; de nombreuses salles ont encore une installation intérieure provisoire, des chaises remplaçant les fauteuils. Les prix des places qui étaient de 80 pf. à 2 RM. sont à l’heure actuelle de 30 à 70 fr. Il existe trois catégories : l’une de 30, 40 et 50 fr.; l’autre de 40, 50 et 60 fr.; et une troisième de 45, 60, 70 fr. Ces prix paraissent être trop élevés, car depuis leur application le nombre des spectateurs LA LUTTE CONTRE LE TARIF 4 Terrain d’entente entre la Municipalité de Montpellier et les Directeurs de salles ? Alors qu’une entente semblait s’être produite entre le maire et les directeurs de cinémas, en ce qui concerne l’application des taxes, voilà que le 13 avril, les conseillers municipaux, après plus d’une heure de discussion, votèrent le maintien du tarif 4 toute l’année. Devant cette décision, une nouvelle réunion des directeurs eut lieu le 15 avril, à laquelle assistaient MM. Roland, du Pathe et Palace; M. Favier, du Rex; M. Decade, du Rabelais ; M. Delmas, de I’Odéon, et le gérant de l’A.B.C., sous la présidence de M. Guinier. Une délégation se rendit à nouveau à la mairie, afin de tenter une conciliation. Malgré l’opposition de certains conseillers, nous croyons savoir qu’un terrain d’entente serait trouvé ; tarif 4 durant six mois et tarif 3 les autres six mois. De toute façon, les salles ne fermeront pas pour le moment. — Maurice Accariès. a diminué de 50 %. Bien entendu, les possibilités actuelles d'achat sont pour beaucoup dans cette désaffection du public pour le cinéma. La distribution et l’exploitation en Sarre vont faire l’objet d’un arrêté ministériel définissant les relations de la France avec ce pays. Des négociations sont également en cours pour l’importation en Sarre des films étrangers autorisés en France. Ces films seront importés en Sarre dans le cadre des accords commerciaux existants. Les films pourront être projetés en Sarre soit en version originale, soit avec ou sans soustitres en langue allemande, soit postsynchronisés en langue allemande. Cette situation amène automatiquement des négociations avec le gouvernement sarrois pour la sauvegarde des intérêts des exploitants de la Moselle, notamment de ceux ayant des entreprises dans des villages français limitrophes de la Sarre. Pour le moment, les films français sont distribués en Sarre par l’intermédiaire d’une société franco-sarroise : la Saar Filmverleih G.m.b.H. La question de l’importation des films américains en Sarre est mise en discussion à la fois en ce qui concerne l’extension des accords Blum-Byrnes vers ce territoire, compliquée par les éventuelles importations d’Allemagne des négatifs de films américains doublés en allemand. Ces discussions seront menées à la fois sur le plan français ainsi que sur le plan allemand dans le cadre des pourparlers zone française-bizone. L’union économique avec la Sarre étend le champ du Cinéma français vers une nouvelle région cinématographique, augmentant les possibilités du Cinéma français d’un million par film. Cependant, le film sous-titré n’a des chan ' ces de succès qu’à Sarrebrück, dans' deux salles. ; Ailleurs, seul le film doublé en langue allemande a des chances de faire des recettes nor ! males. Le travail accompli à ce jour a préparé j la voie au film français. Il lui appartient d’en | tirer le plus grand profit. — Marcel Colin-Reval. i Une corniche du “ Palace ” de Béziers s'effondre sur les spectateurs Dimanche soir, 18 avril, vers 23 h. 30, alors | que la représentation de L’Aventure vient de la j Mer allait se terminer au Palace, avenue Saint : Saëns, à Béziers, une corniche de plâtre, formant décoration à l’un des angles du plafond, ! s’est effondrée sur les spectateurs. Une vingtaine de' personnes furent atteintes, i dont plusieurs sérieusement, quatre ont été hos : pitalisées. M. Pradel, directeur de l’établissement, fit j appel aux services des pompiers et taux ambulances. Une enquête est ouverte. On sait que le Palace avait été nouvellement construit l’année v dernière. — Maurice Accariès. Films étrangers en Hongrie Le cinéma hongrois de presse et de documentation nous informe que du mois d’août 1947 au mois de mars 1948, 110 films nouveaux ont été présentés dans les 13 grands cinémas de Budapest. 47 de ces films étaient américains, 20 français, 19 russes, 15 anglais, 6 danois, 1 italien, 1 allemand et 1 hongrois. ♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦ Propos en marge... D’HOMME A HOMMES Une superproduction internationale de R.A.C. (P. ALBERT) et R.I.C. (P. de PERREGAUX) avec Jean-Louis Barrault Bernard Blier Hélène Perdrière Louis Seigner ★ Un film de CHRISTIAN-JAQUE ★ ; i Distribution et vente pour le monde entier : RÉALISATIONS D’ART CINÉMATOGRAPHIQUE (R. A. C.) Cette photo nous montre Henri Dunant (Jean-Louis Barrault) à une certaine période de sa vie de dévouement inlassable à la Croix-Rouge , pour laquelle il a tout sacrifié. Revenu à Paris vivant chichement de travaux de copie, Dunant rentre chez lui à Belleville où il habite dans une pauvre mansarde. Il y trouvera, l’attendant sur le seuil, son plus âpre créancier : Routorbe (Louis Seigner) venu lui rappeler sa dette envers ceux qui ont 1 fait sanctionner par un tribunal la mauvaise gestion de l’exploitation algérienne dont il avait la charge. Ce n’est que plus tard, (et le film fait revivre toutes les phases de cette lutte opiniâtre) que Dunant verra ses efforts enfin récompensés, toutes les nations civilisées ayant accepté l’idée d’une organisation de secours dont l’action s’étendra pardessus les frontières. DISIRIBÜTiÜN