La Cinématographie Française (1948)

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COMMISSION PARITAIRE DES LITIGES La Commission paritaire des Litiges, siégeant en vertu de la Convention collective d’avril 1937 (décret d’extension du 29 février 1938), rappelle à MM. les Exploitants et les Employés du Cinéma, qu elle examine tout litige survenant au sein de l’exploitation cinématographique, sur simple demande d’une des deux parties. MM. les Inspecteurs du travail ne sont autorisés à trancher le différend qu’après consultation de la dite commission, devant laquelle les deux parties doivent nécessairement se présenter, comme suite aux convocations qui leur sont envoyées, le règlement n’autorisant la commission à rejeter une affaire à huitaine qu’une fois seulement. S’adresser au Secrétariat : C. N. C., sous-direction des services sociaux, 1, avenue Hoche, Paris, CARnot 19-98 et 30-83 (M. Degand). ♦ COMMISSION DE CONTROLE D'INTERDICTION DES ACCORDS DE PROGRAMMATION La Fédération Nationale des Distributeurs de Films nous demande de bien vouloir publier le texte de la lettre suivante qui lui a été adressée le 15 mars 1948 par le Centre National de la Cinématographie concernant l'importante question des accords de programmation : . « Monsieur le Président, « Je me permets de vous rappeler qu’à la séance du 23 janvier 1948 au Conseil Paritaire, j’ai été interpellé sur le problème des accords de programmation et la question me fut posée, à savoir quelle position le Centre National de la Cinématographie comptait prendre pour faire respecter la décision n° 39 et l’arrêté du 25 mai 1945. « J’ai répondu que j’étais tout disposé à poursuivre tous les contrevenants aux prescriptions en vigueur, mais encore fallait-il m'en donner les éléments. « A la suite de ma déclaration, il fut décidé de nommer une commission en vue d’étudier la situation générale résultant des accords de programmation et de rechercher les remèdes propres à réduire les conséquences inexactes de ces accords. En attendant les propositions concrètes de cette commission, je vous demande d’aviser vos adhérents d'avoir à cesser immédiatement leurs relations commerciales avec les personnes morales ou physiques non autorisées par le C.N.C. « Conformément aux dispositions générales de la décision n° 12 du C.N.C. en son article 3, il est formellement interdit de traiter des films, sans que les numéros des autorisations de fonctionner figurent sur les bons de commandes, il est par conséquent évident que seuls, peuvent contracter avec les distributeurs, les exploitants eux-mêmes, à l’exclusion de tout intermédiaire non autorisé. < Vous voudrez bien, pour la bonne règle, m’accuser réception de la présente et me faire connaître la suite que vous comptez donner à ma demande. « Dans cette attente, je vous prie de croire. Monsieur le Président, à l’expression de ma considération distinguée ». Signé : Fourré-Cormeray. » Pendant les fêtes de Pâques, le nombre des entrées a sensiblement diminué dans la plupart des salles lyonnaises. La Foire de Lyon s’est Suzy Delair interprète ses chansons sur la scène du cinéma « Royal » de Lyon, lors du gala de réouverture au profit des Œuvres Sociales de l’Armée et de la S.N.E.G. ouverte le 3 mars et l’on a constaté à nouveau une grande affluence de spectateurs. Au cours de ces dernières semaines, les principaux films suivants ont été présentés en première vision : Au Pathe-Palace : Dernier Refuge (2 semaines), Non Coupable, Mort ou Vif, Ruy Blas (2 semaines). Le Fils de Robin des Bois. Le succès de Ruy Blas s’est surtout affirmé au cours de la seconde semaine. A la Scala, Les Plus belles Années de notre Vie ont été projetées pendant quatre semaines réalisant un chiffre de recettes de 5.465.340 fr. et 55.419 entrées. San Antonio (2 semaines) et Quel Pétard ont été projetés ensuite, Monsieur Ver doux. Le chiffre de recettes atteint par Antoine et Antoinette (Tivoli et Français) est de 4.045.000 francs en quatre semaines. L’Aventure vient de la Mer, Le Démon de la Chair. Aloma Princesse BEL EFFORT D’UN EXPLOITANT EN FORMAT RÉDUIT A SAINTJE AN DE LOSNE Le mercredi 7 avril, à 20 h. 30, M. CHARLES VERVANDIER, le très sympathique et actif exploitant de Saint-Jean-de-Losne, présenta exceptionnellement, pour une séance seulement, dans sa coquette salle le Parisiana un 16 mm : La Sauvagesse Blanche. L’appareil 16 mm. — un Hortson dernier modèle — était obligeamment prêté par MM. BARABANT et PAUBEL, « tourneurs » de la région. -Si le son était satisfaisant, par contre la lumière était un peu « juste » dans les vues sombres, mais n'oublions pas que l’écran, situé à 22 mètres, était d’environ 20 mètres carrés. Malgré tout, cette séance, tout à l’honneur du « substandard », obtint un vif succès, si l’on considère que la recette, malgré le prix modique des places, s’éleva exactement à 19.555 fr. Félicitons donc M. CHARLES VERMANDIER d’avoir permis dans sa salle cette intelligente initiative en faveur du F.R. — A. Bouldour. des Iles se sont succédés sur l’écran du Tivoli Au Royal, Pour qui sonne le Glas est entré dans sa quatrième semaine. Il semble que ce film puisse réaliser 4 millions dans cette salle de la S.N.E.G. entièrement transformée. Citons encore : La Belle de San Francisco, Rendez-vous avec le Crime, Eve Eternelle, Tempête sur Lisbonne (A.B.C.), Humoresque, Ma Femme est un grand Homme (Ambiance), Tumak, Escale au Soleil (Gine-Journal) , Deux Nigauds Soldats, Le Crime de Mme Lexton, La Femme Invisible (Coucou), Parade aux Etoiles, Tarzan et les Amazones, Pastor Angélicus, Route sans Issue (Majestic), L’Ange et le Bandit, Deux Jeunes Filles et un Marin, Chanson d’ Avril (Moderne), L’Impasse Tragique, Port de la Tentation (Le Français), Patrouille du Crime, La Jungle en Feu, Terroristes, Service Secret contre Bombe Atomique (Jacobins), Ali Fils du Sud (Cinebref), La Bataille de l’Eau Lourde a été présentée De gauche à droite : M. Roger Sallard, Directeur Général de S.N.E.G.; Suzy Delair et M. Bordarié, Directeur du « Royal » de Lyon, lors du gala d'inauguration de cette salle, le 17 mars dernier. au Tivoli au cours d’un gala organisé par l’Association des Anciens de Narvick. Cette soirée était présidée par M. Edouard Herriot et le Général Béthouart. LE PREMIER CONSEIL INTERNATIONAL CATHOLIQUE DU FORMAT RÉDUIT Le premier Conseil International Cinématographique de la Confédération Internationale du Format Réduit (C.I.F.R.) a eu lieu dans ces jours à Rome, sous la présidence de M. Van der Saude. Y assistaient : Don Luis Sarda Noriega, le Prof. Remo Branca, l’Abbé Alojsius Vachet, M. Gino Belletti, Mgr. Prosperini et le Père Burny de New York. Pendant la séance ont été examinées attentivement toutes les questions et les rapports des Centres adhérents, tels que l'Argentine, le Brésil, Malte, l’Espagne, la Hollande, le Canada, l’Italie, la France, l’Amérique du Nord, les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Autriche. Ensuite a été étudiée la situation internationale du Cinéma catholique en format réduit. Un programme pour le format réduit dans les provinces, faubourgs, campagnes a été rédigé par le Conseil. Les pourparlers ont abouti avec pleine satisfaction de tous les délégués. Les délégués internationaux ont ensuite rendu visite au Centre du C.I.F.R. italien et ont été reçus en audience privée par le Saint Père. Z. Mori.