La Cinématographie Française (1948)

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ CINE 23 RAPHIE ISE ZXTKXYYYZZTTYYYTTXTTTYX Aux Studios d’Epinay, CODO-CINÉMA produit trois grands films L’ÉCHAFAUD PEUT ATTENDRE PIÈCE A HOMMES FEMME SANS PASSÉ et six courts métrages FICHESTECHNIQUES L’ECHAFAUD PEUT ATTENDRE Titre : L’ECHAFAUD PEUT ATTENDRE. Prod. : CODO-CINEMA. Dist. : CORONA. Réal. : Albert Valentin. Assistant-realisateur : Velter. Auteurs : Scén. orig. et adapt. d'Albert Valentin; dial, de Denis Marion et André Haguet. Chef-Opérateur : Gérard Perrin. Opérateur : Soulignac. Deuxièmes Opérateurs : Proyer et Bofïti. Musique ; Vincent Scotto. Décors : Druart. Assistant-décorateur : Moreau. Dir. de Prod. : Claude Dolbert. Montage : Pierre Delannoy. Photographe : Garimond. Script-Giri : Michèle Rozenberg. Régie générale : André Hoss. Régie intérieurs : Harris. Régie extérieurs : Auvergne. Maquilleurs : Ray et Carrouge. Chef-Opérateur du Son : Longuet. Assistant du Son : R. Delouvrier. Enregistrement : Eclair. Studios ; Eclair-Epinay. Extérieurs : Région parisienne. Commencé le : 15 mars 1948. Interprètes : Jany Holt, Paul Bernard, Jean Desailly, Jean Debueourt, Junie Astor. Sujet (genre) : Drame policier. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Serge Ulbrich (P. Bernard), aidé de Michel (J. Desailly), commet un vol dans une boutique de timbres. Il tue le propriétaire, se sauve, mais laisse ses empreintes sur la vitrine. N'ayant pas de preuves convaincantes contre lui, Serge est condamné à dix ans de travaux forcés. Hélène (J. Holt), maîtresse de Serge, et Michel s'aiment et cèdent à leur amour. Au cours d'un vol dans une pharmacie, Michel est tué. Pendant ce temps, Serge essayant de s’évader, est pris et accusé du meurtre du pharmacien. Ayant confié ce drame au Docteur Jeannin, Hélène a la promesse de ce dernier de l’aider à vivre. FEMME SANS PASSÉ Titre : FEMME SANS PASSÉ. Prod. : CODO-CINEMA. Dist. : CORONA. Réal. : Gilles Grangier. Assistant-réalisateur : Boisrond. Auteurs : Scén. d'après une idee originale de Jean Guitton; adapt. et dial, de M.-G. Sauvajon; decoup. techn. de Pierre Billon. Chef-Opérateur : Colas. Opérateur : Marius Roger. Deuxièmes Opérateurs : Bucaille el Fontenelle. Musique : Vincent Scotto. Décors : Druart. Assistants-décorateurs : Bordas et Moreau. Dir. de Prod. : Claude Dolbert. Montage : Pierre Delannoy. Photographe : Lamy. Script-Girl : Lemarchand. Régie générale ; André Hoss. Régie intérieurs : Harris. Régie extérieurs : Auvergne. Maquilleur : J.-J. Chanteau. Chef-Opérateur du Son : L. Legrand. Assistant du Son : Jacques Thibault. Enregistrement : Eclair. Studios : Eclair-Epinay. Extérieurs : Région parisienne. Commencé le : 15 mars 1948. Interprètes : Sophie Desmarets, François Périer, Alfred Adam, Abel Jacquin, Maurice Teynac, Margo Lion. Sujet (genre) : Comédie légère. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Caroline Lorin (S. Desmarets) est mariée à C'est un programme de production extrêmement important que CodoCinéma a mis en route puisqu’il n'occupe pas moins des deux studios Eclair. Trois films y sont actuellement réalisés et trois autres prendront leur place lorsque ceux-ci seront terminés. Lors de notre visite, c'est sur un plateau du studio dit « tobis » qu' Albert Valentin met en scène L’Echa Jany Holt et Jean Desailly interprètent L’ECHAFAUD PEUT ATTENDRE. (Cliché Codo-Cinéma.) faud peut attendre, film qui marque, pour le réalisateur de Marie-Martine, la rentrée à l'écran. Scénario et adaptation sont du réalisateur ; les dialogues d’André Haguet et Denis Marion. Le plan qu’enregistre la caméra maniée par Soulignac se déroule dans un décor représentant le Musée Grévin. Au premier plan, Jean Desailly et Jany Holt parlent de leur amour qu’ils essaieront de protéger contre un destin contraire. Au fond, une scène classique de notre Révolutioh et qui est parmi les plus saisissantes du Musée de cire ; Charlotte Corda.y vient de poignarder Marat étendu dans sa baignoire, tandis qu'une vieille servante appelle au secours. Les trois personnages sont interprétés par des acteurs de complément qui doivent rester immobiles pendant de longs instants. Les éclairages que règlent le chef-opérateur Gérard Perrin ne permettent pas d'employer des figures de cire qui fondraient sous la chaleur dégagée par les spots. Dans l’autre studio, c'est Femme sans Passé, d’après une oeuvre de Jean Guitton, dialoguée par MarcGilbert Sauvajon, que réalise Gilles Grangier. Le décor est strict, immaculé, il représente une antichambre de clinique psychiatrique. François Périer, un. bouquet de fleurs à la main, vient rendre visite à la femme d'un industriel, Sophie Desmarets, enfermée par erreur comme folle. Une suite de situations burlesques en découlent qui placent le film sur un terrain très gai. La scène est un industriel qui s’occupe plus de ses affaires que de sa femme. Michel (F. Périer), jeune inventeur, tente d’atteindre ce M. Lorin. Il fait la connaissance de Caroline et l'emmène dîner à la campagne. Par suite d’un malentendu, Caroline est enfermée dans une clinique de fous. Mais malgré cela, Caroline laisse son mari à ses affaires et épouse Michel. simple et sous la direction de Colas, Marius Roger, opérateur, l’enregistre aisément en un court panoramique. Druart, décorateur des trois films présents et des trois films futurs, a mis au point une technique qui permet d’utiliser au maximum les divers éléments d'un décor. L’impression donnée par un décor étant surtout affaire de perspective, l’emploi de sa carcasse permet, par des « habillages » successifs, des modifications de sa destination. Cette méthode permet ces économies substantielles dont le cinéma a tant besoin. Sophie Desmarets, François Perxer, Alfred Adam et Abel Jacquin sont les interprètes de FEMME SANS PASSÉ. (Cliché Codo-Cinéma.) Piège à Homnime, le film que réalise Jean Loubignac, après de nombreux extérieurs à Parmain en Seine-et-Oise. ainsi que dans Paris et la banlieue vient de se terminer. Pendant ce temps, Pierre Blondy, qui fut assistant de René Clair, Marcel Carné, Pierre Chenal et fit Un Albert Préjean, Luce Feyrer et Micheline Francey dans PIEGE A HOMMES. (Cliché Codo-Cinéma.) Duel à Mort avec Buster Keaton, réalise une série de six courts métrages. Mettant à profit les décors multiples qui lui sont offerts par les grandes productions, il promène sa caméra sur les divers plateaux des deux studios et il n’est pas toujours aisé de le découvrir. Ces films intitulés Les Enquêtes de l’Inspecteur Lénard, Sur la Piste 413, Le Bal Musette, Un Meurtre à la Clinique, Boîte de Nuit, Drôle de Crime, sont interprétés par Pierre Stéphen et de jeunes comédiens. Us viendront compléter les programmes que constitueront toutes ces productions Codo-Cinéma. Jean Houssaye. FICHE TECHNIQUE PIÈGE A HOMMES Titre : PIEGE A HOMMES. Prod. : CODO-CINEMA. Dist. : FILMS FERNAND HIVERS Réal. : Jean Loubignac. Assistant-réalisateur : Roger de Fontaine. Auteurs : Scén. orig. de Jaffé; adapt. de Jean Loubignac; dial. d’André Haguet. Chef-Opérateur : Lucas. Opérateur : Duculot. Deuxièmes Opérateurs : Dulac et Guissart. Musique : Vincent Scotto. Décors : Druart. Assistant-décorateur : Bordas. Dir. de Prod. ; Claude Dolbert. Montage : Delannoy. Photographe : Garimond. Script-Girl : Denise Theureau. Régie générale : André Hoss. Régie intérieurs : Harris. Régie extérieurs : Delheume. Maquilleurs : Gauchat, Rey et Carrouge. Accessoiriste ; Testard. Chef-Opérateur du Son : Frankiel. Assistant du Son : Dussieux. Enregistrement : Hélios-Film. Studios : Eclair-Epinay. Extérieurs : Région parisienne. Commencé le : 15 mars 1948. Terminé le : 21 avril 1948. Interprètes : Albert Préjean, Micheline Francey. Junie Astor, Luce Feyrer, Georges Vitray, Abel Jacquin, Jean Didier, René Hell. Sujet (genre) ; Policier. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Le gangster Paul Kraemer (J. Didier) s’évade pendant son transfert de Lyon à Paris. Le commissaire Chevrel (A. Jacquin) se lance sur sa piste. Jo-la-Pincette (R. Hell), ancien complice de Kraemer. aidé de Bobby (A. Préjean) et Bastien (G. Vitray) commettent de nombreux méfaits sous le nom de Kraemer. Ce dernier et sa maîtresse Fernande (L. Feyrer), retirés à la campagne sont déroutés ainsi que la police. Enfin, après une idylle sentimentale venue se greffer sur ce drame, le film se termine par un coup de théâtre. ♦ Marcel L’HERBIER va tourner en Italie <i> Les Films Universalia viennent d'engager Marcel L’Herbier pour réaliser leur prochain grand film, Les Derniers Jours de Pompéi, d’après le roman de Lord Lytton. La vedette féminine de cette production Salvo d'Angelo sera Micheline Presle et le chef-opérateur Roger Hubert. Les prises de vues commenceront aux studios Cinecitta de Rome dans la seconde quinzaine du mois. D'autre part, ■ Roberto Rossellini tournera deux films pour Universalia, ♦ •î* C’est Georges Lampin qui réalisera Le Paradis des Pilotes Perdus à la place de Jacques Séverac, pris par le tournage de Zygomar. Le Paradis des Pilotes Perdus sera produit par « Midi-Cinéma-Location » sur un scénario de Georges Sardi, adaptation et dialogue de Pierre Véry et André Haguet. — — 4 ■î» Après a\ oir campé une silhouette fort amusante dans Antoine et Antoinette, Armand Mathis vient de terminer, sous la direction de Jean Stelli, La Cité de l’Espérance, où il interprétait le personnage de l'épi cier.