La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ tiTiin LA PRODUCTION FRANÇAISE ChristianJaque réalise D’HOMME A HOMMES la vie d’Henry Dunant avec Jean-Louis Barrault 5 FILMS TERMINÉS LES ORPHELINS DE SAINTVAAST (22-4-48).. Prod. : S.F.P. Réal. : J. Gourguet. LES SOUVENIRS NE SONT PAS A VENDRE (24-4-48). Prod. : Films-Azur-Euzko-Film. Réal. : R. Hennion. L’ECHAFAUD PEUT ATTENDRE (26-4-48). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : A. Valentin. FEMME SANS PASSÉ (27-4-48). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : G. Grangier. L’IMPECCABLE HENRI (30-4-48). Prod. : L.P.C. Réal. : C.-F. Tavano. 5 FILMS COMMENCÉS L’IMPASSE DES DEUX ANGES (3-5-48) (Neuilly). Prod. : B.U.P.-Tuscherer. Réal. : M. Tourneur. MANON (29-4-48) (Joinville). Prod. : Alcina. Réal. : H. -G. Clouzot. LES PARENTS TERRIBLES (284-48) (Francœur). Prod. : Ariane. Réal. : J. Cocteau. LA FEMME QUE J'AI ASSASSINE (28-4-48) (Eclair). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : J. Daniel-Norman. SOMBRE DIMANCHE (26-4-48) (Eclair). Prod. : Codo-Cinéma. _ Réal. : J. Audry. SUR LA COTE D’AZUR <i> Au Cap d’Antibes se poursuivent les prises de vues du court métrage Pêcheurs de Pieuvres dont le chefopérateur est Marcel Lucien. •î» Dans le courant du mois de juin, seront tournés à Nice une partie des intérieurs de Le Signal Rouge, une production P.E.N., film mis en scène par Ernest Neubach, supervisé par Eric von Stroheim qui en sera le principal interprète. Les plateaux de La Victorine sont retenus pour une vingtaine de jours. Les extérieurs se feront en Autriche. Vers la fin mai, la Société International Films de Monte-Carlo commencera la réalisation de quatre courts métrages de music-hall et musicaux que mettra en scène M. Ealland. Ces films seront distribués par Sirius. •i» Il est question de tourner sous peu aux studios de La Victorine et aux environs de Nice et Cannes une production des Films Orange, mise en scène par J. de Baroncelli, Sérénade au Bourreau, d’après le roman de Maurice Dekobra, adapté par J. Rémy et Dèkobra qui en ont également écrit les dialogue. M. Loisel en est le directeur de production. •î» Courant juin, à Sospel, aux environs de Nice et aux studios de La Victorine, seront tournées un certain nombre de séquences du film de Christian-Jaque, D’Homme à Hommes. Une importante figuration est prévue et il y aura de nombreuses scènes de nuit. Riviera... Carnaval de Nice, le court métrage en couleurs d’après le procédé de M. le Professeur Cu Après avoir fait ses débuts à Boulogne, où un grand décor représentant les rues de Paris est actuellèment en construction pour la reconstitution du siège de 1871, la production R.I.C. poursuit sa carrière aux studios de Billancourt. On sait que D’Homme à Hommes, scénario, écrit et adapté par Charles Spaak et Christian-Jaque, dialogué par Charles Spaak, retrace la vie d’Henry Dunant, dont l'humanisme et la volonté aboutirent à la création de cette grande œuvre de solidarité humaine qu’est la Croix-Rouge. Cette vie fut une lutte incessante et courageuse contre l’égoïsme, la cupidité, l’ignorance. Et la scène qui se tourne à présent en est un nouvel exemple. Un décor très luxueux de Robert Gys représente les salons de Madame Kastner. Une figuration imposante en remplit la vaste superficie : officiers à barbiche et à monocle, aristocrates en redingotes, élégantes portant des robes à crinolines. La scène se passe vers 1866, au moment où le Second Empire étalait son luxe un peu maniéré. Dans ses salons, Mme Kastner, rôle qu'interprète la charmante et talentueuse Hélène Perdrière, a invité son ami Henry Dunant, dont Jean-Louis Barrault campe avec maîtrise le personnage, dans le but de l’aider à accomplir son œuvre. Mme Kastner pense que, dans cette brillante société, Dunant pourra se faire d’importantes et utiles relations qui l'épauleront. Mais les belles dames et les scintillants officiers sont là pour s’amuser, danser, boire, bavarder de futilités. Et ce petit Dunant, qui les aborde et leur décrit. ' avec tous les détails que lui suggèrent l’horreur et la pitié qu’il a ressentis à la vue de souffrances attroces des blessés, les gêne vier réalisé à Nice durant les fêtes et mis en scène par Henry Lepage, avec M. Aeschel comme conseiller technique pour la couleur, Géo Clerc chef-opérateur, Oritsky maquilleur, doit être présenté à Nice le dimanche 2 mai au « Vog » en présence des autorités départementales et municipales ainsi que des représentants de la Chambre de Commerce, du Syndicat d’initiative et des Organisations Hôtelières. •î» Aux environs de Nice, le chefopérateur Raymond Clunie poursuit les prises de vues du film d’essais en couleurs utilisant le procédé de MM. Dumas et Marx. Ce nouveau procédé ne nécessite aucune modification de l’appareil de prises de vues ni à celui de projection, mais une simple adjonction au système optique. Toujours dans le domaine de la couleur, M. Leenhart doit venir début mai sur la Côte d’Azur pour des prises de vues en couleurs. Il est également question des essais que doit faire incessamment M. Roux en utilisant un procédé dont il est l’inventeur. ‘î* C’est le 31 mai, aux studios de Marseille, que Richard Pottier donnera le premier tour de manivelle de la production C.C.F.C. (M. Harisouru) : Deux Amours, dont Tino Rossi est la vedette. — P. -A. B. et les importune. Et cette soirée n’amènera rien d’autre pour Dunant qu'un souvenir amer. Cette scène, qui mobilise un nombre Jean-Louis Barrault interprète D’HOMME A HOMMES. (Cliché R.A.C. -R.I.C.) important d’acteurs de complément, demande aux réalisateurs une attention et une préparation intensives. Il faut régler minutieusement les mouvements de tous, ceux qui sont assis et qui jouent, ceux qui parlent, qui boivent, se déplacent, ceux qui dansent. les musiciens qui, au fond, rythment les évolutions des danseurs. El ce travelling que mettent au point les opérateurs Douarinou, Bourreaud et Launay, représente une somme considérable d’efforts. Dès hier soir, Christian-Jaque, le réalisateur, et Christian Matras, son chef-opérateur, faisaient le travail préparatoire de prévoir les éclairages et les emplacements des acteurs et des appareils. C'est à Solférino, où il s’était rendu pour rencontrer Napoléon III, que Dunant eut la révélation de l’atrocité de la guerre. Dès lors, tout le cours de sa vie allait en être changé et s'orienter vers un seul but, humaniser ces crimes contre l'humanité. Les scènes importantes qui retraceront cette bataille historique, seront réalisées dans le Midi où une figuration encore plus nombreuse qu’aujourd'hui y participera. Produit par la R.I.C, distribué par la R.A.C. , le film bénéficiera, non seulement en France, mais encore à l’étranger, d’une très large diffusion. C’est ainsi que sa première mondiale aura lieu en août, à Stockholm, à l’occasion d’une conférence, internationale de la Croix-Rouge, qui réunira soixante-cinq nations. Des brochures en plusieurs langues on déjà été éditées par les soins des deux sociétés et laissent bien augurer de l'effort qui sera effectué lorsque le film sera terminé. D'autre part, dans le monde entier les comités locaux de la CroixRouge se feront les représentants de cette production française consacrée à leur fondateur, dont, la vie généreuse méritait bien qu'on la filmât. Jean Houssaye. FICHE TECHNIQUE D’HOMME A HOMMES Titre : D'HOMME A HOMMES. Prod. : R.I.C. Dist. : R.A.C: Réal : Christian-Jaque. Assistants-réalisateurs : Raymond Villette, Lucien Denis. Auteurs : Scén. orig. de Charles Spaak et Christian-Jaque; dial, de Charles Spaak. Chef-Opérateur : Christian Matras. Opérateur : Alain Douarinou. Deuxièmes Opérateurs : Ernest Bourreaud et Paul Launay. Musique : Joseph Kosma. Décors : Robert Gys. Assistants-Décorateurs : Jacques Gut, Henri Schmidt et Claude Foucher. Dir. de Prod. : Jean Erard. Montage : Jacques Desagneaux. Photographe : Raymond Voinquel. Script-Girl : Simone Bourdarias. Régie générale : Louis Théron et Georges Chariot. Régie intérieurs : Robert Tabouillot. Régie extérieurs : Charles Mérangel, Raoul Lagneau et Seuret. Costumes : Rosine Delamare et René Decrais. Maquilleurs : Daudin, Karabanoff et Carmen Brel. Chef-Opérateur du son : Joseph de Bretagne. Enregistrement : Western. Studios : Boulogne et Billancourt. Extérieurs : Environs de Paris, Provence, Algérie, Suisse. Commencé le : 2 avril 1948. Interprètes : Jean-Louis Barrault. Bernard Blier, Louis Seigner, Denis d’Inès, Maurice Escande, Jean Debueourt, Abel Jacquin, Hélène Perdrière, Berthe Bovy, Carmen Boni. Sujet (genre) : Historique. Cadre-Epoque : 1859 à 1902. Solférino, Siège de Paris de 1870, Afrique, Suisse. Résumé du scénario. — Depuis Solférino, où il a eu la révélation des souffrances endurées par les blessés, Henry Dunant (J.-L. Barrault), n’a qu’une pensée, leur venir en aide. Il se heurte à la cupidité d’un créancier avide (L. Seigner). Aidés par ses amis (B. Blier) et Mme Kastner (H. Perdrière), Dunant parvient à mettre sur pied son organisation. Au cours du siège de Paris, pour la première fois, des femmes et des enfants seront protégés par le drapeau. Quand il mourra, dans la misère, Henry Dunant laissera derrière lui un merveilleux organisme : La Croix-Rouge. Noël-Noël s'entretient avec Jean Dréville réalisateur du film LES CASSE-PIEDS. (Cliché Cinéphonic.)