La Cinématographie Française (1948)

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16 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI1MEP iRAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ^ANALYSE CRITIQUE DES FILMS # l-ouis Salou et Michèle Morgan interprètent une scène de FABIOLA réalisé par Alexandre Blasetti pour Universalia. Vente pour le monde entier : Franco-London-Film-Export. LA FILLE DU CAPITAINE (G.) (La Figlia del Capitano) Film d'aventures historiques (100 min.) ( V.O.-D.) LUX origine : Italienne. Prod. : Dino de Laurentis, 1947. Réal. : M. Camerini. Auteurs : Scén. de Camerini-PerilhSteno-Monicelli, Musso, d'après le roman de A. Pouchkine. Chef-opérateur : Aldo Tonti. Musique : F. Previtali. Décors : I. Perelli. Dir. de Prod. : Luigi de Laurentis et Maggiorino Canonica. Interprètes : Irasema Dilian, Amedeo Nazzari, Vittorio Gassmann, Cesare Danova, Aldo Silvani ,Ave Ninchi, Ernesto Almirante, Carlo Ninchi, Gualtiero Tumiati, Laura Gore. Première représentation (Paris) : 21 avril 1948, « Ritz », « Royal-Haus'smann-Méliès ». EXPLOITATION. — Ce film de Camerini se caractérise par 1 ampleur de la mise en scène, la richesse et la variété des décors et le talent exceptionnel d’Amedeo Nazzari, qui se révèle humain et plus « reel » que son rival Eroll Flyn. Le succès parait assuré dans toutes les salles. SCENARIO. — Un jeune officier russe, Piotr (Vittorio Gassmann), jait partie de La garnison d’un fortin de la steppe, et est fiancé à Macha (Irasema Dilian). La place est attaquée par le cosaque rebelle, Pongatchej, qui passe la petite troupe au fil de l’épée, sauf Piotr, qui lui a jadis sauvé la vie et son rival Svabrin, qui passe à son service. Piotr délivre Macha, mais se bat en duel avec Svabrin. Une contre-attaque de l’armée le fait prisonnier et Svabrin mourant l’accuse d’avoir lui aussi trahi. Piotr va être exécuté, mais une intervention de Macha, auprès de l’impératrice Catherine et une déclaration de Pougatchef prisonnier le feront grâcier. REALISATION. — La richesse et la perfection de la mise en scène, le choix des costumes et de la figuration lui fait soutenir la comparaison avec les meilleures productions américaines du même genre. Le rythme est excellent et le réalisme de certaines scènes permettent au film d’échapper au caractère conventionnel de ce genre de production. INTERPRETATION.— Amedeo Nazzari est décidément un très grand acteur. Servi par un corps d’athlète, un visage très mobile et des yeux expressifs, il se hausse au niveau international. Irasema Dilian est bien jolie et touchante. — J. L. LES COURSES DE HAIES (G.) Exposé sportif (665 m.) Origine : Française. Prod. : Ets Eclair. Réal. : Maurice Serein. Chef-Opérateur : Lucien Joulin. Musique : Fuller. Dir. : Pierre Dumonteil. Présentation corporative (Paris) : 22 avril 1948. « Ermitage ». Historique de la course de haies par les athlètes mondiaux depuis cinquante ans. Démonstration technique du 110 mètres haies pratiqué actuellement. Ce film d’enseignement sportif est’ aussi vivement attirant pour le spectateur ordinaire que pour les jeunes gens qu’il entraîne évidemment vers ce ravissant exercice qu’est le saut. Schémas, dessins animés, ralentis, arrêts sur l’image, autant qu’il en faut pour être clair. L’INTROUVABLE RENTRE CHEZ LUI (G.) (The Thin Man goes Home) Film policier humoristique (90 min.) (V.O.) M.GM. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1944. Réal. : Richard Thorpe. Chef-Opérateur : Karl Freud. Dir. artistique : Cedric Gibbons. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : Everett Riskin. Interprètes : William Powell, Myrna Loy, Eddie Brophy, Lucile Watson, Harry Davenport, Gloria de Haven, Ralph Brook, Lloyd Carrigan, Paul Laneton, Leon Ames, Anne Révéré, Helen Vinson, Anita Bolster, Donald Meek. Première représentation (Paris) : 21 avril 1948, « Ermitage ». EXPLOITATION. — Une nouvelle aventure du couple fantaisiste Myrna Loy-William Powell. Traité avec humour selon les recettes codifiées de la comédie américaine. Ce film, sans prétentions et sans surprises amène souvent le sourire et déchaine parfois le rire chez les spectateurs habitués aux finesses de la langue d'Amérique. SCENARIO. — Le détective Nick Charles (William Powell), sa femvont se reposer dans la ville narne (Myrna Loy) et leur chien Asta taie de Nick. En réalité, Nick est en mission et est accompagné secrètement de son fidèle Brogan (Eddie Borphy). Le père de Nick, un médecin, n’a pas encore pardonné à son fils d’être parti pour New York et d’être entré dans la police, quand un meurtre est commis dans la maison même du docteur Charles (Harry Dadenport). Nick, après de nombreuses mésaventures, découvrira le meurtrier et mettra fin à une grande affaire d’espionnage. Le docteur Charles comprendra la valeur de son fils. REALISATION. — La caméra, sans effets spéciaux, s'emploie à mettre en valeur les vedettes du film et leur chien. Le rythme, le découpage sont excellents. L’intrigue est menée rapidement avec ça et là de bons gags. INTERPRETATION. — Pour une fois, Myrna Loy partage les loufoqueries avec William Powell. Elle fait NABONGA (G) (Gorilla) Film de Jungle (90 min.) (D.) FILMS GEORGES MULLER Origine : Américaine. Prod. : Sigmund Neufeld, 1931. Réal. : Sam Newfield. Auteur : Scén. de Fred Mytton. Interprètes : Buster Crabbe, H. Rawlinson, B. Mac Lean, Julie London. Première représentation (Paris) : 21 avril 1948, « New York ». EXPLOITATION. — Film ancien, dont l’intérêt réside en de nombreuses photographies d’animaux sauvages. L’intrigue simple, mais mouvementée, plaira aux spectateurs jeunes et au public populaire. SCENARIO. — Gorman (Buster Crabbe) monte une expédition dans la jungle pour rechercher des bijoux qu’un escroc, Stockwell, a autrefois volé et à la place duquel son père, faussement accusé, a été condamné. Il arrive sur le territoire « tabou » de la sorcière blanche. Après la mort de son guide, il reconnaît cette sorcière, Doreen (Julie London), la fille de Stockwell. Après quelques mésaventures, il parvient à lui prendre les bijoux. Mais il avait été suivi par un bandit, Cari Hurst (B. Mac Lean), et, assommé, se voit enlever les bijoux. Nabonga, le gorille dressé par Doreen, tue Cari, mais meurt dans la lutte. Les deux jeunes gens reviendront vers la civilisation. REALISATION. — Nombreuses vues d’animaux, les unes prises en studio, les autres au téléobjectif, quelques beaux extérieurs. La plupart des scènes sont tournées en studio. Rythme rapide et scènes mouvementées. INTERPRETATION. — Buster Crabbe est un héros sympathique. Julie London est bien jolie. Mac Lean et Fifi d’Orsay sont des traîtres classiques. — J. L. preuve, aux c.ôtés de son partenaire, toujours drôle, de beaucoup d’aisance et de dignité dans les situations les plus tendancieuses. Mention doit être faite du chien Asta gagné par la fantaisie de ses maîtres. — J. L. UN HOMME DANS LA MAISON (G.) (A Man about the House) Comédie dramatique (95 min.) (V.O-D) FILMSONOR Origine : Britannique. Prod. : Edward Black-London Film Productions Ltd. Réal. : Leslie Arliss. Auteur : Adapt. d’après le roman de Francis Brett Young. Interprètes : Margaret Johnston. Dulcie Gray, Kieron Moore, Guy Middleton, Félix Aylmer, Liban Braithwaite, Jone Salinas, Maria Fimiani, Fulvia de Priamo, Nicola Esposito, Reginald Purdell, Wilfred Caithness. Présentation corporative (Paris) : 26 avril 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. -, Histoire d’un empoisonnement raté, ce film hésite très longtemps entre la comédie satirique et le drame d’intérêt pour se terminer par une fin heureuse. Les personnages des deux vieilles filles, campées par Margaret Johnston et Dulcie Gray, quoiqu’un peu caricaturaux, sont parfois à la base d'amusantes oppositions. SCENARIO. — Dominée par sa sœur Agnes (M. Johnson), de dix ans son aînée, Ellen (D. Gray), est à vingt-cinq ans une déjà vieille fille. Pauvres, les deux sœurs se rendent en Italie prendre possession d’un important héritage. Agnès s’éprend et épouse Salvotor (K. Moore), le majordonne, beau garçon inconstant. Salvator vise la fortune d’Agnès et l’empoisonne lentement. Ellen prévient à temps son fiancé qui, docteur, sauve Agnès. Ne pouvant se résoudre à quitter sa terre, Salvator se suicide. Agnès croira toujours que son mari était un homme fidele, aimant, généreux. REALISATION. — Il est dommage que ce film anglais ait pris pour cadre l’Italie, dont ici les mœurs semblent devoir beaucoup plus à l’imagination des réalisateurs, qu’à la réalité. La première partie, qui traite de la pudibonderie et l’austérité de vieilles filles anglaises et se termine par un contraste avec le franc-parler méridional, est de la meilleure veine. Le rythme de l’ensemble est toujours vif et les décors sont très soignés. INTERPRETATION. — Margaret Johnston a su donner les diverses intonations de son personnage, mais en force parfois le côté mélodramatique. Le jeu de Dulcie Gray est simple et vivant. L’exubérance italienne et la propension des gens du sud à jouer la comédie, Kieron Moore les a souvent biens traduites. — J. H. AU PAYS DES PYGMEES (G.) Document africain (750 m.) CINE-SELECTION Origine : Française. Prod. : S.D.A.C., 1946. Réal. : Jacques Dupont. Enregis. musical : André Didier. Chef-Opérateur : Edmond Séchan. Présentation corporative (Paris) : 22 avril 1948, « Ermitage ». Ce film est l’un des trois documents récemment tournés et sonorisés sur place par la mission Ogoué-Congo. La trib* pygmée Babinga a pour métier la chasse dans la forêt africaine. Chasse à la gazelle au filet, ou tir à l’arc des oiseaux, mais aussi lutte à la sagaie contre la panthère ou le gorille, lequel pèse dix fois le poids d’un pygmée et lui écraserait la tête d'un revers de main... Mais belle est la liberté. Le soir ces familles heureuses dansent et chantent sous leurs huttes de feuillage. La photo est belle et le son justement placé. Commentaire intelligent.