La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

24 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI1VEP iRAPHIE lise: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ f ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (Pr4 f LE JOYEUX BARBIER (G.) (Monsieur Beaucaire) Comédie burlesque (95 min.) (D.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Paul Jones-Faramount, 1946. Réal. : George Marshall. Auteurs : Scén. de Melvin Frank et Norman Panama, d'après une nouvelle de Booth Tarkington. Chef-Opérateur : Lionel Lindon. Effets photographiques : Gordon Jennings. Procédé photographique : Farciot Edouart. Musique : Robert Fmmett Dolan, chants de Jay Livingston et Ray Evans, danses réglées par Billy Daniels et Joséphine Earl. Dir. artistiques : Hans Dreier et Earl Hedrick. Chefs-Opérateurs du Son : Gene Merritt et Don Johnson. Interprètes : Bob Hope, Joan Caulfield. Patrie Knowles, Marjorie Reynolds, Cecil Kellaway, Joseph Schildkraut, Reginald Owen, Constance Collier, Hillary Brooke. Présentation corporative (Paris) : 4 mai 1948, « Paramount ». EXPLOITATION. — Des gags nombreux et très amusants emplissent cet aimable pastiche des mariages diplomatiques, se déroulant dans un XVIIP sièrüe de fantaisie. Bob Hope, que plusieurs films récents ont révélé au public fonçais, est fort drôle et a réussi là sa meilleure interprétation. SCENARIO. — Monsieur Beaucaire (B. Hope) est barbier à la Cour de Sylvanie. Il aime la jolie soubrette Mimi qui, ambitieuse, préférerait attirer les regards du roi. Ses intrigues l’obligent à quitter la cour et à trouver un refuge en Cerdagne. De son côté, Beaucaire se rend également en Cerdagne pour accompagner le duc (P. Knowles) qui doit épouser la princesse Maria. Mais le duc s’est entiché d’une inconnue et c’est Bec u caire qui doit jouer le rôle du duc dans toutes les cérémonies officielles. Jusqu’au jour du mariage même où Beaucaire doit se battre contre les factieux qui veulent déclencher une guerre entre les deux pays. Finalement, le duc constate que sa “belle inconnue et Maria ne sont qu’une seule personne et l’épousera bien volontiers. Tandis que Beaucaire ira s’établir barbier aux Etats-Unis avec sa, femme, Mimi REALISATION. — George Marshall a compris que les éléments d’opérette ne peuvent que nuire à un film burlesque et, à part deux chansons escamotées, le film n’est qu’une suite de rebondissements plus ou moins imprévus et toujours drôles. L’action se déplace constamment dans des décors nou\ eaux et le luxe même des cours royales (robes à paniers. perruques poudrées, etc.), n’est employé que pour sévir des gags bien amenés. Les ■essouices techniques sont utilisées aux mêmes fins et l’on pourrait citer ici travelling effectué pour préparer le spectateur à un effet drôlatiuue. INTERPRETATION. — Bob Hope affirme ici ses dons comiques et nombre de ses attitudes ou expressions provoquent, à elles seules, le rire. Jeune premier dynamique, Patrie Knowles joue avec cor viction. Joan Caulfield et Marjorie Reynolds montrent charme et entrain en des Tôles assez discrets. Joseph Schildkraut est un bon traître de fantaisie. — J. H. A = F'ims pour adultes. G = Films pour tous publics. Mr. LUCKY (G.) Comédie (100 min.) (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : David Hempstead-RKO, 1941. Real. : H.-C. Potter. Auteur : Scén. de Milton Homes. Chef-Opérateur : George Barnes. Effets spéciaux : Vernon L. Walker. Musique : Roy Webb. Dir. musical : C. Balaleinikofî. Dir. artistiques : Albert S. d’Agostino et Mark-Lee Kirk. Décors : Darrell Silvera et Claude Carpenter. Montage : Theron Warth. Interprètes : Cary Grant, Laraine Day, Charles Bickford, Alan Carney, Henry Stephenson, Paul Stuart, Giadys Cooper. Première représentation (Paris) : 30 avril 1948, « Caméo », « Marbeuf ». EXPLOITATION. — La présence de Cary Grant assure à elle seule le très bon succès d'un film auprès de tous les publics. L’humour de cette production est un excellent atout de lancement pour des salles fréquentées par un public avisé. SCENARIO. — Jo Adams (Cary Grant) est co-propriétaire d’un navire transformé en casino. Il chetcne des fonds pour lever l’ancre. L’un des matelots, un Grec, va ■nouru. J o et son associé doivent être mobilisés. Ils jouent l’état-civil du inaieiot. Jo gagne. Adams passe pour Bascopoulos. Au cours de ses recherches de fonds, il fait la connaissance de Dorothy (Laraine Day) qui dirige une œuvre de bienfaisance. Jo et ses complices organisent des jeux sous le couvert de l’œuvre. Il veut donner l’argent ainsi obtenu mais son ex-associé l’en empêche. Blessé d’une balle de revolver, Jo parvient à s’emparer de l argent et le fait porter à Dorothy. Quelques jours plus tard, le bateau lève l’ancre au grand désespoir de la jeune fille. Mais Jo et son bateau reviendront. REALISATION. — Le début et la fin du film, constituent une charge des drames sombres et des fins heureuses dont un public averti ne manquera pas de goûter l’esprit. Servi par une technique sans défaut, un dialogue souvent amusant, des situations cocasses et des effets comiques certains, cette production est un excellent divertissement. INTERPRETATION. — Cary Grant domine tout le film de son talent si sùi et de son humour si fin. A ses côtés, Laraine Day est excellent^, mais on l’aimerait plus enjouée. Charles Bickford, Alan Carney, Giadys Cuoper sont des comparses de valeur et forment une troupe très homogène et fort agréable. — L. O. TOUS LES FILMS Neuf films étrangers sont sortis en exclusivité à Paris, du 5 au 11 mai 1948. Un seulement a été présenté corporafivement, aussi en avons-nous publié l’analyse-critique à la date suivante : Devant lui tremblait tout Rome : n» 1231 du 1-11-47. Assurant ponctuellement sa tâche, La Cinématographie Française publiera dans son prochain numéro du 15 mai 1948, les analyses-critiques des huit autres films sortis et des films présentés corporafivement du 5 au 11 courant. Nos lecteurs trouveront aux pages 22, 24 et 26, du présent numéro, les analyses-critiques des films présentés ou sortis au cours de la semaine. JE CHERCHE LE CRIMINEL (A.) (Take my Life) Drame policier (80 min.) (V.O.-D.) C. P. L. F. -GAUMONT Origine : Britannique. Prod. : Cinéguild, 1946. Réal. : Ronald Neame. Auteurs : Winston Graham et Valérie Taylor. Chef-Opérateur : Guy Green. Musique : William Alwyn. Dir. artistique : Wilfried Shingleton. Interprètes : Hugh Williams, Greta Gynt, Marius Goring, Francis L. Sullivan, Henry Edwards, Rosalind Crutchley, Marjorie Mars. Présentation corporative (Paris) : 4 mai 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. — Ce film n’est pas une analyse des méthodes policières et n’est pas non plus un drame intime. Il a pour but de démontrer au spectateur, que l’on prend à témoin, l’innocence d’un accusé, alors que le visage du vrai coupable nous est connu. SCENARIO. — La cantatrice Philippa Talbot (Greta Gynt), au cours d’un accès de mauvaise humeur, lance une bouteille de parfum à la tête de son mari (Hugh Williams) et le blesse au front. L’objet de la dispute, Elisabeth Rusman (Rosalind Grutchley) est l’ancienne maîtresse de Nicholas. Celui-ci, furieux, sort. A ce moment précis, Elisabeth est assassinée par un inconnu dont le signalement correspond à Nicholas. Il est arrêté. Toutes les apparences sont contre lui. Philippa, regrettant son geste, mène une contre-enquête. Elle découvre qu’Elisabeth a pour époux un directeur de collège, Fleming (Marius Goring) d,ont elle s’efforçait de divorcer. Fleming poursuit Philippa dans un train, reconnaît son crime et tente de précipiter la jeune femme sur la voie. Mais un voyageur, que l’on croyait sourd, survient : c’est l’inspecteur Archer (Henry Edwards) qui, ayant tout entendu, fera relâcher Nicholas. REALISATION. — La construction du scénario, assez curieuse, ne permet pas d’effets de surprise. Malgré tout, l’action contient quelques coups de théâtre. La scène finale est très dramatique. INTERPRETATION. — Sans grandes vedettes, mais homogène. On remarque Marius Goring, que l’on vît dans Question de Vie ou de Mort, Hugh Williams et Greta Gynt. P. R. SUR LA COTE D’AZUR ■î» Aux Franstudios de Marseille, le montage des décors du prochain film de Tino Rossi : Désirée (titre provisoire), vient d’être commencé et les prises de vues débuteront vers le 15 mai. Dès que ce film sera achevé, sera mis en chantier la série de trois films de Jacques Darroy, qui ne s’achèveront qu’au début d’octobre. •î* Un court métrage sportif, montrant les préparatifs et toutes les péripéties du Grand Prix Automobile de Monaco, va être réalisé. Une dizaine d'opérateurs filmeront cette course dans la cité. <î> Les prises de vues du court métrage que réalise, à Marseille, Maurice Cam : Ce Pauvre Léopold, se poursuivent régulièrement et ce film sera vraisemblablement terminé sous peu. Les prises de vues d’essais en couleurs, d’après un nouveau procédé de MM. Dumas et Marx, se poursuivent. Le chef-opérateur en est Raymond Clunie. Le système est basé sur une modification optique à la prise de vue et à la projection. Paul. -A. Buisine. PROGRAMMES de PARIS SEMAINE DU 5 AU 11 MAI FILMS FRANÇAIS 2“ SEMAINE Si Jeunesse savait (A.G.D.C.), Français, Les Images, Les Reflets (30-4-48). Au Cœur de l’Orage (A.G.D.C.), Eldorado, Le Lynx (30-4-48). Blanc comme Neige (S. N. Films Constellation), Cinécran, Impérial, Astor, Empire (28-4-48). La Carcasse et le Tord-Côu (Corona), Normandie, Olympia (304-48), Moulin-Rouge (1-5-48). 3' SEMAINE Troisième Cheminée à Droite (Héraut-Films), Club des Vedettes (21-4-48). 4e SEMAINE Les Condamnés (Sirius), Balzac, Helder, Scala, Vivienne (14-4-48). La Vie en Rose (A.G.D.C.), Madeleine (14-4-48). FILMS ETRANGERS l™ SEMAINE LE BARBIER DE SEVILLE (Lux), Studio de l’Etoile (5-5-48). LES VOYAGES DE SULLIVAN (Paramount), Broadway, Cinémcnde-Opéra (5-5-48). LA TOUR DE LONDRES (Universal ), Cinépresse-Champs-Elysées, Radio-Cité-Opéra (5-5-48). DEVANT LUI TREMBLAIT TOUT ROME (U.F.P.C.), Midi-MinuitPoissonnière (5-5-48). LE CORSAIRE NOIR (Filmonde), Corso-Opéra (5-5-48). LA VALLEE INFERNALE (R. Richebé), New-York (5-5-48). EDITION SPECIALE (Cinéma de France), Max-Linder (5-5-48). LA LOI DE L’ ARIZONA (RKO), Gaîté-Clichy (5-5-48). RACKETT SUR LA VILLE (Mondia Films), Cinéphone Roche chouart (5-5-48). 2e SEMAINE La Femme Invisible (Universal), Napoléon, Palace, Delambre (304-48). Deux Nigauds Démobilisés (Universal), Apollo, Aubert-Palace, Gaumont-Théâtre, Les Portiques (28-4-48). Symphonie Loufoque (Universal), Lord-Byron, Royal-HaussmannClub (30-4-48). Monsieur Lucky (RKO), Caméo, Marbeuf (30-4-48). Bambi (RKO), Marignan, Marivaux (28-4-48). Les Caprices de Suzanne (Paramount), Elysées-Cinéma, Paramount (30-4-48). Le Fils de Robin des Bois (Columbia), Gaumont-Palace, Rex (304-48). Western Union (Fox), Le Triomphe (30-4-48). 3' SEMAINE L’Introuvable rentre chez Lui (M.G.M.), Ermitage (21-4-48). Sans Amour (M.G.M.), Avenue (21-4-48). L’Etang tragique (Fox), Biarritz (23-4-48). Hollywood Mélodie (R.A.C.), César (23-4-48). La Fille du Capitaine (Lux), Ritz, Rjoyal-Hausemann-Méliès (21-448). 5' SEMAINE Le Criminel (Consortium du Film), Colisée (7-4-48).