La Cinématographie Française (1948)

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REVUE HEBDOMADAIRE LES FILMS FRANÇAIS REPRENNENT LEUR PLACE EN SUISSE et peut supporter la comparaison avec les films d’Hollywood. Les récompenses obtenues dans les divers festivals ont amené le public étranger à considérer le film français comme faisant partie des meilleures sélections internationales. D’autre part, les films américains, projetés pendant toute la guerre sans aucune concurrence étrangère, ne furent pas toujours d’une classe très élevée. Le public suisse en est manifestement fatigué et reclïérche avidement la nouveauté. Dans ces conditions, en tenant compte de la faveur dont jouissent les bons acteurs et les bons films français, il existe de nouvelles possibilités d’exportation qui ne pourront se concrétiser qu’à la suite de sérieux efforts. Il faudrait, avant tout, que les sociétés françaises exportatrices de films organisent leur prospection en Suisse alémanique, où la propagande en faveur du cinéma français est un peu trop délaissée. Elles devraient aussi avoir des rapports plus fréquents et plus étroits avec les sociétés de distribution de films qui ont leur siège à Zurich, et avec les directeurs de salles. En outre, et ici on touche à un aspect psychologique important de la question, elles ne devraient pas réserver presque exclusivement aux grands cinémas de Genève ou de Lausanne, les « premières suisses », mais lancer également nos grands films à Zurich, à Bâle ou Berne, qui Se sentent tenues à l’écart des nouveautés françaises. Ainsi donc, la reconquête complète du marché suisse pose des problèmes d’organisation qui, pour être délicats, ne sont pourtant pas insolubles. Des résultats très intéressants ont déjà été obtenus en 1947, mais l’effort doit continuer en 1948, car notre production est encore loin d’occuper en Suisse la place qui était la sienne avant-guerre. Michèle Morgan dans PREMIERE DESILLUSION, ( Cliché Filmsonor.) Fête en plein ai? à Rouvres Dans le domaine de Rouvres aura lieu, le 23 courant, une fête en plein air, sous la présidence de M. Fourré-Cormeray, directeur général du Centre National. Cette fête, donnée au profit de la Maison de Retraite de Rouvres, comprendra une partie artistique « Renaissance du Cinéma français » et, à 15 heures, aura lieu l’arrivée du rallye-automobile, organisé par l’Automobile-Club du Cinéma. ♦ Assemblée générale de la Chambre syndicale de l'Exploitation , C’est le 20 courant, à 15 heures, dans la salle de réunion du 92, Champs-Elysées, qu’aura lieu l’Assemblée générale ordinaire et extraordinaire de la Chambre syndicale de l’Exploitation. De très importantes questions sont à l’ordre du jour et les membres de la Chambre syndicale sont instamment priés d’assister à cette assemblée. LES EXPLOITANTS F. R. CONTRE LES CINEMAS! |[NON COMMERCIAUX D’après des renseignements recueillis auprès des spécialistes des questions cinématographiques en Suisse, la production française est en train de reprendre sur les écrans de la Confédération la place qu’elle occupait avant-guerre. Pour l’ensemble des films standards expédiés en Suisse en 1947, notre pays occupe la deuxième place derrière les Etats-Unis et devance très largement les autres pays concurrents. Les envois de l’Amérique du Nord représentent, en effet, 50,7 % de la totalité des importations de films, tandis que ceux de France s’élèvent à 20,7 % et ceux de l’Angleterre à 10,9 %. En 1946, les productions « made in U.S.A. » représentaient 59 % des grands films, les films français 17, 5 % et les anglais 5,7 %. Si on examine les différentes catégories de films du format standard, on note certains points intéressants pour notre pays : — La France vient au premier rang, devant les Etats-Unis et l’Angleterre, pour les films documentaires et scientifiques et pour les filmsréclame. — Les « actualités » françaises représentent les deux tiers environ des actualités projetées sur les écrans suisses durant l’année 1947, puisque la France a envoyé en Suisse, durant cette période, 579 films-actualités en version française et allemande et en version française sous-titrée; les Etats-Unis, nos seuis concurrents, n’ont expédié que 249 films. En 1946, les actualités d’origine française étaient au nombre de 531 contre 199 américaines. En ce qui concerne les films de format 16 mm. les Etats-Unis devancent l’Angleterre et la France. L’amélioration de nos exportations en Suisse est due principalement à deux faits : la production française a repris au cours de l’année dernière son standing technique d’avant-guerre ♦ PRÉSENTATIONS CORPORATIVES AU PROFIT DES ŒUVRES SOCIALES : La Confédération communique : Il est rappelé qu’à partir du 15 mai, toutes les personnes étrangères à la profession, qui assisteront aux présentations corporatives, devront, sur présentation de la carte d’invitation, délivrée par la maison de distribution, acquitter une redevance de vingt francs par place. Le produit de cette perception est destiné à l’ensemble des Œuvres sociales du Cinéma : Maison de Retraite, Entr’aide, Colonie de Vacances, etc... qui vont avoir prochainement un statut nouveau. Il est précisé que sont exemptées de cette redevance les personnes qui assistent aux présentations par nécessité professionnelle : propriétaires ou directeurs de salles, distributeurs et représentants, producteurs, techniciens, critiques, etc. Mardi dernier s’est tenue à Paris, l’assemblée générale du Syndicat National des Cinémas Substandard. De nombreux membres et délégués venus de province assistaient à la réunion que présidait M. Lembert entouré des membres du bureau du Syndicat. M. Ratelet, Secrétaire général, donna tout d’abord lecture du rapport moral que le Président Lembert commenta ensuite. En voici les principaux point : LA DECISION 5 bis Les exploitants sont quelquefois dans l’impossibilité d’obtenir des distributeurs l’applica tion de la décision 5 bis fixant les conditions de location. Tenant compte des réalités, le Bureau a étudié, d’accord avec les distributeurs, la rédaction d’un texte qui serait appliqué sans difficultés. Les bases du compromis sont les suivantes : a) Liberté pour les minima garantis; b) Dès acceptations des minima inscrits sur les bons de commande, ils ne peuvent plus être révisés; c) Par contre, les paliers fixant le maximum du pourcentage sont relevés à 12.000 et 24.000 (peut-être 25.000) au lieu de 10.000 et 20.000 (art. 4 et 5 de la décision 5 bis).