La Cinématographie Française (1948)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME RAPHIE I SE ITXTTTTTTTTTTTYTTTTTTTTl DEPUIS LE 3 MAI LA TAXI DALTON EST ABOLIE Les films américains affluent en Grande-Bretagne. Le problème de la pr©duction n’est pas encore résolu. Londres. — La taxe Dalton de 75 %, instituée (seules Paramount, M.G.M. et Warner en pos en août dernier, sur les revenus nets des films étrangers en Grande-Bretagne, est enfin abolie. L’arrêté du Ministère des Finances, ordonnant sa suppression, est entrée en vigueur le lundi 3 mai. A la même date, les nouveaux films ci'Hollywood ont recommencé d’entrer en Angleterre et de nombreuses présentations corporatives sont annoncées par les firmes américaines. Toutefois, un nouveau système de licences d’importation est désormais nécessaire. Quand les copies importées donnent lieu à des paiments en dollars, l’importateur ou son représentant en Grande-Bretagne, doit signer une acceptation des termes de l’accord cinématographique angloaméricain. La publication intégrale de cet accord, qui a été promise par le Ministre du Commerce, Harold Wilson, est toujours attendue. En ce qui concerne la production américaine en Grande-Bretagne, M. Wilson a déclaré que, tant que le Comité de contrôle prévu par l’accord, ne serait pas entré en fonctions, aucune cession de studios ou de plateaux rie pourra être consentie aux Américains. Cependant à New York, au cours d’une réunion de la M.P.A.A., les compagnies américaines se sont mises d’accord sur la façon de répartir les rentrées de dollars en provenance de la Grande-Bretagne : le partage s’en fera proportionnellement aux recettes des différentes compagnies en Angleterre. Pour utiliser leurs fonds gelés en GrandeBretagne, certaines compagnies américaines, qui n’ont pas de salles d’exclusivité à Londres Maintenant on peut le dire sorti à Clermont-Ferrastd Vendredi dernier a eu lieu, à Clermont-Ferrand, au Cinéma-Pigalle, la première représen Harry Ree dans MAINTENANT ON PEUT LE DIRE produit par la R. A. F. -Film Unit. (Cliché Astoria-Film.) tation de l’excellent film britannique : Maintenant on peut le dire, en présence du Préfet, du Maire, de nombreuses personnalités civiles et militaires et de membres des réseaux de Résistance. Tous ont fait un accueil enthousiaste à Maintenant on peut le dire, qui a réalisé, en deux jours, dans cette salle de 280 places, 150.000 francs de recettes. sèdent) , ont demandé l’autorisation d’en acquérir ou d’en faire construire. En ce qui concerne la production américaine en Angleterre, bien que de nombreux projets soient annoncés des deux côtés de l’Atlantique, M. Arthur Rank. de retour des U.S.A., a déclaré que les compagnies d’Hollywood n’étaient pas « chaudes » pour de tels projets : d’abord à cause de la distance, ensuite parce que chaque film tourné en Angleterre ferait un film de quota de plus, prenant la place sur les écrans britanniques d’une production d’Hollywood, et enfin par suite de la longue durée de l’amortissement. D’après M. Rank, les Américains, pour exporter leurs fonds bloqués en Angleterre, ont bien plus d’intérêt à projeter des films anglais aux Etats-Unis. Le nombre des films tournés par les Américains en Angleterre ne dépasserait, dit M. Rank, 10 productions par an. On annonce que United Artists a signé un accord avec les Riverside Studios, près de Londres, pour tourner trois films, à partir du 9 juillet prochain, tandis que M.G.M. commencera le 10 juin, Edward, my Son, dans ses studios d’Elstree. Les producteurs anglais, notamment les indépendants, restent assez inquiets devant cette ‘menace de concurrence de la production américaine sur leur propre terrain, et cela en dépit des assurances de M. Wilson. Ils estiment que tout dépendra du pourcentage de quota de films nationaux qui sera fixé pour l’exploitation. Quant aux techniciens, leur avis est bien net : pas de techniciens américains en Angleterre sans réciprocité. — Ted Porter. ENTRÉES GRATUITES DANS LES CINÉMAS La Fédération nationale des Cinémas français nous communique la liste des titulaires de cartes d’entrées gratuites dans les cinémas, délivrées conjointement par la Fédération nationale des Cinémas français et la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique ( SACEM ) : MM. Willemetz, président de la SACEM ; Joubert, vice-président; Sylviano, vice-président; Cluny, secrétaire général ; Enoch, secrétaire général ; Julsam, trésorier. MM. Aube, Auric, Dupont, Lemoine Henry, Rodor , Verdun, Ganne, Labré, Larue : administrateurs. MM. Malaplate, directeur général ; Juster, directeur général adjoint ; Lemoine Jacques, chef des Services juridiques ; Dault, chef des Services juridiques adjoint; Tortrat, chef du Service cinéma ; Pageault, chef des Services perceptions. + 307 FILMS NOUVEAUX DE LONC MÉTRAGE DONT 24 FRANÇAIS PROJETÉS EN SUÈDE EN 1947 Stockholm. — 307 nouveau films de long métrages ont été projetés dans les cinémas suédois au cours de l’année 1947, se répartissant entre 43 productions nationales suédoises et 264 films étrangers en provenances de 15 pays : Etats-Unis 183 Grande-Bretagne 33 France 24 U.R.S.S 8 Italie 5 Divers n Henri Dunant (J.-L. Barraült), après la bataille de Solférino. se fait aider par les femmes de la haute société milanaise, pour soigner les blessés. C’est une scène D’HOMME A HOMMES réalisé par Christian J aque. (Cliché R.A.C.-R.I.C.) INAUGURATION DES STANDS DU CINÉMA A LA FOIRE DE PARIS Vendredi dernier, MIM. Marte t, chef de Cabinet de M. Lacoste, ministre du Commerce et de l’Industrie ; Fourré-Cormeray, directeur général du C.N.C. ; Jaeger, sous-directeur, ont visité le hall du Cinéma à la Foire de Paris. Après avoir visité les stands des constructeurs de matériel cinématographique, sous la conduite de MM. Roger Weil-Lorac, délégué général de la Confédération ; Blancheville, président de la Fédération des industries techniques ; Emon, président du Syndicat des Constructeurs, un vin d’honneur réunit les personnalités assistant à l’inauguration, et notamment MM. Frogerais, président des Producteurs ; Metzger, président des Exportateurs ; Trichet, président de la Fédération des Cinémas français ; Viguier, président du Syndicat français des Directeurs, et M. Blancheville, remercia M. Martet d’avoir bien voulu s’intéresser à cette exposition et demanda que le Gouvernement facilite notamment l’exportation du matériel français. M. ESnon souligna les efforts des constructeurs et précisa que ces efforts doivent être appuyés par une politique générale du Cinéma français, afin que les exploitants puissent vivre et moderniser les salles. M. Martet assura ensuite les personnalités présentes qu’il prenait note de leurs demandes et qu’elles seraient transmises au ministre du Commerce et de l’Industrie. Il précisa que l’importance de l’industrie cinématographique française était bien connue du Gouvernement et que des mesures étaient étudiées actuellement pour venir en aide à la situation pénible du Cinéma français. — L. O. * LES JOURNÉES FRANÇAISES DE L’ÉDUCATION PAR LE CINÉMA Les 8, 9 et 11 juin se tiendront à Paris dans les locaux du Musée Pédagogique, les « Journées Françaises du C.I.D.A.L.C. ». Afin d’éclairer l’opinion, sur ce congrès, une conférence de presse a été tenue mardi dernier par M. Lebrun, Directeur du Centre National de Documentation Pédagogique, expert de l’O.N.U. et de l’U.N.E.S.C.O. Les « Journées » ont pour but de grouper toutes les organisations officielles et privées s’intéressant à l’éducation et au cinéma, afin d’étudier les problèmes que posent la Production, la Diffusion, l’Utilisation du cinéma culturel et d’établir une doctrine française en matière de cinéma éducatif. Cette doctrine française sera présentée et défendue lors du Congrès International qui se tiendra à Paris en septembre, à l’occasion de la session de l’O.N.U. et de l’U.N.E.S.C.O.