La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

8 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR, RAPIIIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ON NE DISCUTE PAS UN FILM QUI RÉALISE LE MAXIMUM “ MARCHAND D’ESCLAVES ” Production Lux de Rome MIDI MINUIT Boulevard 4 Millions en 4 semaines ★ CINÉ ST-DENIS 300 places 330.000 frs en 1 semaine ★ B E L L;E V U E 330 places 240.000 frs en 1 semaine ★ TERNES 800 places 390.000 frs en 1 semaine ★ LATIN 450 places 520.000 frs en 1 semaine • * CASINO DE NANCY 700 places 500.000 frs en 1 semaine Consultez la nouvelle production 1948 Tous des films à succès assuré UNION DES PRODUCTEURS DE FILMS 11, Boulevard de Strasbourg, 11 PARIS (100 — Prov. 63-10 & 63-11 LE COMITE D’ACTION, POUR LA DEFENSE DES CINÉMAS INDÉPENDANTS, FAIT DES DÉMARCHES AUPRÈS DE LA SACEM Le Comité d’ Action pour la Défense des Cinémas Français Indépendants, saisi de multiples protestations des directeurs tant régionaux que parisiens, soucieux de faire le point dans tous les domaines avec une absolue franchise, croit devoir fournir à l’exploitation les explications suivantes : Force lui est de constater que les récents accords passés par la Fédération avec la S.A.C.E.M. semblent rendre difficile toute résistance isolée de directeurs de cinémas qui n’ont plus à compter, dorénavant, sur l’appui de l’ensemble de l’exploitation. Force lui est de constater également que la Fédération, par son dernier communiqué, abandonne à leur sort, en les laissant seuls face aux agents de la S.A.C.E.M., tous les directeurs qui ne sont pas membres d’un syndicat fédéré, alors qu’elle les avait pourtant invités à se joindre à l’action commune. Le Comité d’Action. conscient de son devoir de défendre toute l’exploitation indépendante, tient à préciser que : 1° Aucun directeur de cinéma (qu’il soit membre d’un Syndicat fédéré ou qu’il soit membre d’un Syndicat affilié au Comité d’Action, ou encore qu’il ne soit pas syndiqué) n’a à signer de contrat individuel avec la S.A.C.E.M.; 2° Si le directeur n’entend pas prolonger une résistance qui ne peut plus être qu’individuelle, avec tous les risques ainsi encourrus, il doit reprendre, aveç effet du 1er janvier 1948, ces paiements sur la base antérieure (1,50 % jusqu’à 18.000 fr. de recettes nettes hebdomadaires, 1.75 % jusqu’à 35.000, 2 % au-dessus); 3° En ce qui concerne le règlement des arriérés, antérieurement au l”1' janvier 1948 et dont l’importance est variable selon chaque cas particulier, le Comité d’Action entreprend les démarches nécessaires pour l’obtention de délais appliqués à tous ceux qui, syndiqués ou non syndiqués, ont participé d’un même cœur à une action qu’ils espéraient ne pas avoir été entreprise à la légère. Le Comité d’Action précise que d’ailleurs la Fédération de la Petite Exploitation (Narbonne), le Syndicat de Bordeaux et le Syndicat du Centre (Clermont-Ferrand) ont déjà conclu un accord collectif pour leurs membres. TOUTES LES TAXES AU BORDEREAU Le Comité d’Action pour la Défense des Cinémas Français Indépendants communique : Certains distributeurs de films adressent aux directeurs de cinémas une lettre-circulaire invitant leurs clients à ne plus déduire aux bordereaux, avant les calculs du pourcentage revenant aux films, le montant de la taxe de transaction, de la taxe locale et, éventuellement, de la taxe départementale. Ils leur enjoignent, également, d’avoir à effectuer le rappel des sommes déjà déduites indûment d’après eux. Ils entendent baser leur argumentation sur une décision du Tribunal de Commerce en date du 2 mars 1948 reproduite par la presse cinématographique. Le Comité d’Action approuvant à l’unanimité l’action entreprise jusqu’à présent par le seul Syndicat français avec le concours effectif de — ♦ LES DÉVERSOIRS SONT INUTILES La Fédération Nationale des Cinémas nous fait parvenir la note suivante : Les expériences tant attendues sur l’utilité des installations de secours d’eau dans les cabines (art. 136 du décret du 7 février 1941) ont eu lieu le 25 mars 1948 et nous avons maintenant la certitude que les déversoirs seront supprimés, et que des instructions officielles seront prochainement données, afin de ne pas les utiliser pour éteindre le film enflammé dans les cabines où ces installations existent. Ainsi, nous conseillons aux directeurs qui ont reçu des prescriptions des Services de Sécurité, d’installer des secours d’eau dans les cabines, de demander des délais supplémentaires de tolérance en attendant que la circulaire du Ministère de l’Intérieur à ce sujet soit adressée dans les départements. Nous profitons de cette occasion pour rappeler aux Directeurs que les autres paragraphes du décret du 7 février 1941, concernant les cabines de projection, resteront probablement, tout au moins provisoirement, en vigueur, et qu’il est dans leur intérêt de s’y conformer. Nous sommes à leur disposition pour examiner tous les cas particuliers. — A. Kozlowski. nombreux directeurs indépendants, tient à préciser que la décision à laquelle il est fait référence n’est qu’un jugement de première instance dont l’exécution provisoire n’a pas été ordonnée et rendu suspensif par appel. Le Comité d’Action invite donc tous les directeurs de cinémas indépendants à : 1° Porter en déduction aux bordereaux toutes les taxes acquittées et notamment la taxe de transaction, la taxe locale ainsi que la taxe départementale, s’il y a lieu; 2° Refuser toute récupération de la part des distributeurs sur le montant de la location du film. x RECTIFICATIF Une erreur s’étant glissée dans le compte rendu du Syndicat Centre-Sud, paru dans l’avant-dernier numéro de la Cinémato, Mme Lafabrier, présidente du syndicat, nous fait demander de rectifier ainsi le texte paru. DROIT DE TIMBRE Il est décidé qu'une démarche sera faite auprès des présidents de toutes les chambres de commerce de la région pour demander le relèvement du palier d’exemption du droit de Timbre. Monique Muntcho réalise en Algérie IL ETAIT UNE MONTAGNE. Notre photo montre l’équipe technique provisoirement arrêtée par le sujet qu’elle doit traiter : les inondations et l’érosion. (Cliché J. -K. Raymond-Millet.)