La Cinématographie Française (1948)

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18 f ANALYSE CRITIQUE PES FILMS f CROISIERE POUR L INCONNU (G.) Comédie policière C.P.L.F. GAUMONT Origine : Française. Prod. : S.N.E.G., 1947. Réal. : Pierre Montazel. Auteurs : Adapt. et dial, de Pierre Montazel et M. Grifï, d'après le roman de Georges Vidai : < c, Aventure est à Bord ». Chef-operateur : Philippe Agostini. Musique : Hubert Rostaing. Décors : R. -J. Garnier. Dir. de prod. : C.-F. Tavano. Montage : M. Renoir. i nef-Opérateur du Son: Jacques Lebreton. Interprètes : Claude Dauphin, Sophie Desmarets, Pierre Brasseur, Noël Roquevert, Albert Rémy, Soukof, Joe Davray, Albert Michel, De Funès, Paul Olivier, René Berthier. Présentation corporative (Paris) : 5 mai 1948, « Colisée ». üXeLOii’a’rioiN. — wian.id.iic iymedie pleine a’entrain, ae jeunesse, ue sourires et de grand air, ammce pur un rrio ue veueties uom, ,e Visage ei le talent sont aimes du public, v-e mm marque les débuts de Pierre ivionlazei comme réalisateur et n uemonire dans sa nouveue activité des quames reelies, semDiabies à celles qui l avaient fait apprécier comme directeur de prises de vues. SCENARIO. — Kalmann (N. Roquevert) , qm a dispose des jonas ue La ounque airiyee par ciemeru ï oui nu (C. Dauphin), décidé de te supprimer et aide de tsmiie r revinsse UJ. Brasseur) lotte un yuan pour arriver a ses lins. Une certaine Marianne labre (S. Desmarets) réussit a se jaire épouser pur 1 ourml. Des la mort de i ournu, elle doit devenir La lemme de 1 réélusse. La radio annonce que La disparition de i ournu a suscite une émotion très vive et que Le détective Barrai est a sa recherche. Beu apres l’arrivee ae Baimann, Fourmi découvre le complot et parvient a i\onzi. La, tous sont arrêtes, sauf Marianne qui révélé à Fournit qu’elle est en realite le détective Barrai. Comme le faux mariage avait été célébré à Nonzi, Fournil fait rectifier les registres et Manane sera légalement sa femme. REALISATION. — Pierre Montazel, jeune et excellent directeur de prises de vues, est plus technicien que metteur en scène. Il aborde la réalisation avec fougue. Le premier quart du film est traite sur un rythme foudroyant plans courts, travellings, panoramiques, accélérés se succèdent dans un montage nerveux de Marguerite Renoir. L'accompagnement musical accentue l’impression de dynamisme. Par la suite, l'action demeure fort mouvementée, mais le rythme du début se ralentit un peu. Le scénario est faible. Les dialogues, abondants, sont plaisants mais manquent d’éclat. Très belles photographies de Philippe Agostini. INTERPRETATION. — Point n'est besoin de vanter les talents de Pierre Brasseur, Claude Dauphin et Sophie Desmarets. Cependant Montazel, répétons-le, est surtout technicien, et comme les dialogues ne permettent pas de grands effets, les trois excelIx'.tes vedettes demeurent ce qu’elles sont sans créer des personnages rie composition spécialement étudiés. Seul Noël Roquevert semble vouloir donner du caractère à son rôle. Albert Rémy, Edmond Har disson et Renaud Mary sont amusants et remarqués. P. R. A COR ET A CRI (G.) (Hue and Cry) Comédie policière de jeunesse (100 min.) (V.O.-D.) C.P.L.F.-GAUMONT Origine : Britannique. Prod. : Michael Balcon-Ealing Studios, 1947. Réal. : Charles Crighton. Auteur : T.E.B. Clarke. Chef-Opérateur : Douglas Slocombe. Musique : Georges Auric interprétée par The Philarmonic Orchestra sous la direction d'Ernest Irving. Dir. artistique : Norman G. Arnold. Interprètes : Alastair Sim, Jack Warner, Valérie White, Jack Lambert, Les Compagnons de la Bagarre et Harry Fowler, Albert Hugues, Douglas Barr, John Hudson, David Knox. Présentation corporative (Paris) : 10 mai 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. — Cet excellent film anglais avait été fort remarqué au Festival de Bruxelles l’année dernière. Le scénario est très original, les acteurs âgés, adolescents ou enfants sont parfaits. L’ambiance comico-tragique a été creee avec esprit par le jeune réalisateur Charles Chrighton. Tout le film, d’ailleurs, baigne dans le plus pur humour britannique. BClNARIO. — Joë Kirby, 15 ans (Harry Fowler) constate que L'nebaomadaire pour les jeunes « Frump » est utilisé par un maiire au crime pour informer ses tire-laines et autres évadés du bagne. A La tète d’une bande de gosses, il se lance dans une vaste enquête où sont mêlés son patron M. Nightingale (Jack Warner), leux H. Wilkinson (Alastair Éim), auteur de romans d’aventures pour Le « Frump » et le sergent-detective Fothergill (Alec Finter) qui s’efforce de décourager son jeune collègue amateur. Les gosses traversent un grand nombre de péripéties, se battent avec des policiers qu’ils prennent pour des voleurs, sont obligés de s’enfuir par les égouts, filent, ligotteni et « cuisinent » sans succès la secrétaire du « Trump », Rhona (Valérie White). ils finissent par démasquer le coupable, M. Nightingale — d qui Joë faisait ses confidences — après une magnifique bagarre autant dramatique que comique. REALISATION. — Excellente. L'action est menée « tambour battant » dans une atmosphère qui réussit à concilier, sans charge aucune, le caractère dramatique d’une enquête policière et le côté burlesque d’un jeu auquel participent trois cent gosses. Bagarre finale de toute beauté, soutenue par une technique image sans reproche. Très jolies photos. INTERPRETATION. — Parfaite. Alastair Sim campe un curieux personnage de romancier un peu fou, composition pleine d’humour. Jack Warner est un gangster de race. Révélation du film : le jeune Harry Fowler, ex-crieur de journaux londoniens, dans un rôle qui semble conçu pour lui. Tous les gosses sont parfaits. — P. R. •J. Le Club des Amis du Cinéma, a présenté dernièrement Quai des Brumes, avec une causerie de H. Alekan : « La prise de vues est-elle un art ? ; Au Cœur de la Nuit, accompagné d’une allocution d’Henri Calef sur le Cinéma Français ; La Kermesse Héroïque, et enfin Une Séance de Cinématographie en 1910, films qui ont tous obtenu le plus vif succès. SUPREME AVEU (G.) (Imperfect Lady) Comédie dramatique (100 min.) (D.) PARAMOUNT Origine : Américaine, 1946. Prod. : Karl Tunberg-Paramount. Réal. : Lewis Allen. Auteurs : Scén. de Karl Tunberg d'après une nouvelle de Ladislas Fodor. Chef-Opérateur : John F. Seitz. Procédé photographique : Farciot Edouart. Musique : Victor Young, danses réglées par Billy Daniels et Joséphine Earl. Dir. artistiques : Hans Dreier et Franz Bachelin. Décors : Sam Corner et M. Walters. Chefs-Opérateurs du Son Harry Lindgren, Joël Moss. Interprètes : Ray Milland. Teresa Wright, Sir Cqdric Hardwicke, Virginia Field, Anthony Quinn, Reginald Owen, Melville Cooper. Présentation corporative (Paris) : 10 mai 1948, « Paramount ». EXPLOITATION. — Exploitant. ,e theme des préjugés s opposant, a 1 amour et au honneur, ce mm, qui a'ameurs finit men, deploit pius de grâce que de conviction, n doit une grande partie de ses qualités à ses interprètes Ray Milland et Teresa Wright. SCENARIO. — Malgré la volonté de son pere, Milly (Y. Wright) est danseuse. Llle est nonnete et ne comprend pas l aversion qu’eprouvent et son père et les autres gens a l'égard du théâtre. En rentrant un soir de son travail, elle est arretée par un agent qui, vu i heure tardive et son maquillage de scene, pense qu’elle fait un tout autre métier. Eue lui échappé et se réfugié chez un inconnu, (quelques mois pius tard, elle épouse un jeune député, Clive (R. Milland). tille apprend soudain que l’inconnu qui t a hébergée une nuit, est accuse de meurtre. Elle seule, en confirmant son alibi, pourrait le sauver. Elle hésite un peu, puis témoigne en faveur de l’accuse. C’est le scandale et son bonheur semble compromis. Mais Clive ira la rejoindre. REALISATION. — Cette histoire, somme toute assez simpliste, a été animée par un rythme constant et certains éléments gais. Techniquement, le film est fait avec soin et la même conscience a été apportée dans les décors et costumes qui recréent l’époque 1900. INTERPRETATION. — Ray Milland a campé avec intelligence et souplesse son personnage assez difficile d’aristocrate démocratique. Même souplesse et même intelligence chez Térésa Wright qui, malgré sa distinction naturelle, est aussi convaincante en danseuse de music-hall qu’en lady. Sir Cedric Hardwicke a bien su rendre le caractère pénétrant et orgueilleux du noble lord. — J. H. Présentation à la presse d* “ENANOKADA” 4* Mardi dernier, au « Biarritz », les Films Dis.Pa, distributeurs du film mexicain Enamorada, Grand Prix de la Photographie au Festival de Bruxelles 1947, ont présenté cette très belle œuvre à la presse qui y a fait un excellent accueil. Cette réalisation d’Emilio Fernandez, photographiée par Gabriel Figueroa, est interprétée par Maria Félix, Pedro Armendariz, révélé en France par Maria Candelaria, Fernando Fernandez et Los Calaveras. LA LOI DE L’ARIZONA (G.) (Code of the West) Western (55 min.) (D.) RKO Origine : Américaine, 1947. Prod. : Herman Schlom-RKO, 1947. Réal. : William Berke. Auteurs : Scén. de Norman Huston, d’après une nouvelle de Zane Gray. Chef-opérateur : Jack Mac Kenzie. Effets spéciaux : Russell A. Cilly. Musique : Paul Sawtell. Dir. musical : C. Bakaleinikoff. Dir. artistiques : Albert S. d’Agostino et Lucius O. Croixton. Montage : Ernie Leadlay. Interprètes : James Warren, Cobra Alden, John Laurenz, Steve Brodie, Rita Lynn, Robert Clarke, Carol Forman, Harry Woods, Raymond Burr, Harry Harvey. Première représentation (Paris) : 5 mai 1948, « Gaîté-Clichy ». EXPLOITATION. — Un western encore ; un bon. chevauchées, bagarres, fusillades, toujours, mais avec beaucoup de rythme et de style. Ce film est court, aussi le programme est-il complète par quatre bons dessins animes de Walt Disney et par un sketch. SCENARIO. — 1880. Boyd Carter (Raymond Burr) terrorise l' Arizona, il entend que tout le monde se soumette à sa volonté autocratique de domination. Le chemin de fer — toujours lui — doit passer par là. La terre prendra de la valeur et Carter espère que tout le pays lui appartiendra. Il a compté sans l’autorité, les poings et le pistolet de Bob Wade (James Warren), qui, vaillant chevalier, pour conquérir le cœur de la belle Ruth Stockton (Debra Alden), démasque le coupable avec l’aide de son ami Chito riafferty (John Laurentz). Ruth est la fille du riche banquier Stockton (Harry Harvey). Tout est donc pour le mieux. Bob deviendra gros propriétaire foncier, il élèvera un immense troupeau de vaches et sa sagesse sera redoutée. REALISATION. — Beaucoup de rythme, dans le genre western habituel. Très belles photographies dans de très beaux sites. INTERPRETATION. — Les acteurs ont l’allure de jeunes premiers et le feutre à large bord leur donne des illusions. Le public en prend sa part et admire l’allure de James Warren. P. R. Catalogne-Répertoire des films en exploitation créé en 1938 par L. Druhot Parait trois fois par an : février, juin et octobre. Il donne par ordre alphabétique des firmes distributrices en activité, la liste de tous les films en 35 et 16 mm. existant sur le marché et susceptibles de composer les programmes des Directeurs de Cinémas, ainsi que la liste des maisons de matériel cinématographique classées par spécialités. OUTIL DE TRAVAIL INDISPENSABLE A TOÙS L’exemplaire : 200 francs, par poste : 220 francs. Abonnements aux 3 volumes des 3 éditions : 550 francs. Pays étrangers : 700 francs. 13, rue Grange-Batelière, PARIS (9e). Provence 58-35. C. P. Paris 1590.38. Mandats, chèques, correspondance au nom de Mme J. Druhot.