La Cinématographie Française (1948)

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ CINE RAPIDE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES ETATS-UNIS TOTALISENT 18.351 CINEMAS STANDARD EN ACTIVITÉ DONT 8.982 EXPLOITÉS PAR DES CIRCUITS New York. — La « Motion Picture Association of America » vient de publier les résultats de sa première enquête statistique entreprise sur l’initiative de son président. M. Eric Johnston. Les Etats-Unis comprennent actuellement 18.351 salles de cinéma standard en activité et 856 fermées, soit un total de 19.207 salles, représentant ^ 12.196.988 fauteuils. 8.983 sont exploitées par des circuits (un circuit est défini comme un groupe de 4 salles ou plus exploitées par la même direction) et 10.224 par des •directeurs indépendants. Si 13.302 cinémas, soit 72.5 , % du total, sont situés dans des villes de moins de 50.000 habitants. par contre environ la moitié du nombre total de fauteuils se trouve dans les grandes villes. New-York en tête avec 589 cinémas, totalisant 723.243 fauteuils, soit un fauteuil pour 10 habitants, avec une capacité moyenne de 1.228 places par salle. Chicago, en second, possède 302 salles totalisant 324.409 fauteuils, soit également un fauteuil pour 10 habitants, avec une capacité moyenne de 1.074 par salle. Viennent ensuite Los Angeles (217 salles). Philadelphie (201 salles). Detroit (167 salles). Ces cinq villes ont chacune plus d'un million d'habitants. Boston, qui vient en 9' place pour le nombre des salles (58), en tête des U. S. A. pour la capacité moyenne des salles : 1.342 places. D’autre part, la capitale des U.S.A.. Washington, possède le plus haut pourcentage d’habitants par place : 11.6. Le pourcentage moyen pour tous les Etats-Unis est de 11,2 fauteuils par habitant. Signalons enfin que la région cinématographique new-yorkaise totalise 1.023 cinémas en activité contre 1.357 dans celle de Dallas, la première des U.S.A.. 1.141 dans celle de Los Angeles et 969 dans celle de Chicago. Joe Williams. MARCEL PAGNOL TOURNERAIT A NOUVEAU “LA BELLE MEUNIÈRE” AVEC LE PROCÉDÉ ROUX-COLOR La Gendarmerie aux prises avec “ Les Pieds Nickelés ” à Nantes Plusieurs de nos confrères se sont faits l’écho de la mise au point récente du procédé Roux. Nous avons parlé à différentes reprises des recherches de M. le Professeur Roux, et notamment, il y a plus de deux ans, dans notre numéro 1254, du 27 avril 1946. Nous apprenons que Marcel Pagnol, qui vient de réaliser La Belle Meunière, en noir et blanc, aurait décidé de tourner à nouveau ce film, en couleurs cette fois, en utilisant le procédé Roux qui, rappelons-le brièvement, est quadrichrome et utilise de la pellicule négative et positive ordinaire, la couleur étant donnée par l’adjonction d’un objectif spécial tant à la caméra qu’au projecteur. Ce procédé est d’ailleurs couvert par des brevets français et étrangers depuis le 3 mars 1931. — L. O. Panneaux publicitaires créés lors de la sortie en inçai exclusivité au « Corso » du film français PARADE DU RIRE. (Clichc Marceau.) Ce titre pourrait laisser supposer qu’il s’agit d’une « galéjade », or il n’en est rien, car la question est assez sérieuse et intéresse toute la corporation. Voici les faits : à l’occasion des Aventures des Pieds Nickelés, film qui passe en tandem cette semaine à I’Olympia et au Studio, M. Pineau, Directeur de ces établissements, fit placarder sur les murs de notre ville de nombreuses affiches dont une surtout (affiche texte 120x160) portant comme titre « Le scandale des prisons continue... » fit sensation. La police signifia d’abord à M. Pineau que, dans une artère centrale, l’attroupement qui se formait pour la lire entravait la circulation et qu’il ait à la faire disparaître au plus vite. Mais ce n’était que le début de l’affaire, car les gendarmes, à leur tour, s’en mêlèrent, s’estimant offensés par certains termes de l’affiche en question. Il faut reconnaître d’ailleurs, en toute impartialité, qu’en se voyant reprocher leur « mollesse » et leur « sottise », cela n’était pas destiné, certes, à leur faire plaisir. Quoi qu’il en, soit, un procès-verbal fut, parait-il. établi et. d’échelon en échelon, cette affaire a été portée à la connaissance de la Préfecture et du Parquet. Notons, pour être complets, que trois détenus se sont évadés il y a quelque temps de la prison, ce qui coïncide curieusement avec le libellé de l’affiche ayant jeté l’émoi chez les gendarmes. + UN PRIX DE L’OFFICE CATHOLIQUE DU CINÉMATOGRAPHE A LA IXe EXPOSITION DU CINÉMA A VENISE Dans le prochain mois d’août, à l’occasion de la IX'' Exposition internationale d’Art cinématographique, aura lieu à Venise l'assemblée annuelle du Conseil général de l'Office catholique international du Cinématographe (O.C.I.C.). Un jury composé de trois membres de l’O.C. I.C. de différentes nationalités, aura la charge d’attribuer un prix spécial au film qui puisse contribuer avec plus d’efficacité à soulever spirituellement et moralement l’Humanité, suivant les exhortations de l'Encyclique papale « Vigilanti cura ». Propos en marge.. D'HOMME 1 HOMMES Une superproduction internationale de R.A.C. (P. ALBERT) et R. I.C. (P. de PERREGAUX) Jean-Louis Barrault Bernard Blier Hélène Perdrière Louis Seigner ★ Un film de CHRISTIAN-JAQUE Distribution et vente pour le monde entier RÉALISATIONS D’ART CINÉMATOGRAPHIQUE (R. A. C.) Au cours d’une scène du grand film de ChristianJaque : “D’HOMME A HOMMES” Henri DUNANT (JeanLouis BARRAULT) que son souci d’obtenir une audience de l’Empereur Napoléon III a mené en Italie où celui-ci fait campagne, s’est trouvé assister à des scènes tragiques sur le champ de bataille de SOLFERINO. Négligeant alors son projet personnel pour se consacrer uniquement aux blessés, amis ou ennemis, qui sont souvent abandonnés à leur sort, DUNANT a improvisé un poste de secours et son action énergique fait rapidement merveille. Une Comtesse italienne (Carmen J BONI) qui séjournait près de là, 1 vient se mettre à sa disposition pour l’aider dans sa rude tâche. Mas son intempestive futilité en fera une auxiliaire de peu de valeur... DÎSÏRIBUTîON t