La Cinématographie Française (1948)

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CUVE RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ORGANISMES OFFICIELS CONTRE EXPLOITANTS MONOPOLE .« NA TIONALISA TION ? Nous recevons de M. A. CRETTE cette communication relative à la concurrence déloyale des Foyers ruraux. Je retrouve une circulaire envoyée par ce ministère à tous les distributeurs, en date du 8 septembre 1947 ; en voici la copi? : « Monsieur le Ministre de l’Agriculture s’est, depuis la Libération, penché particulièrement sur le problème de l’organisation des loisirs à la campagne et a lancé le mouvement des Foyers ruraux, dont le moins qu’on puisse dire est qu'il se développe très rapidement. Le Ministre intervient pour subventionner la création des salles de projection de films, accessoires, salles de lecture et de réunions, etc. « Le Ministre de l’Agriculture subventionne également des appareils de projection le plus souvent de format réduit. « Il ne m’est guère possible dans le corps de cette lettre de vous développer les causes de cette réussite. Je tiens seulement à préciser que l’état actuel de la diffusion cinématographique rurale en France, la médiocrité des programmes distribués, les conditions défectueuses dans lesquelles le public rural est amené à voir les films, l’ignorance technique des tourneurs professionnels, font que le cinéma n’était guère jusqu'à maintenant supportable dans les campagnes. En ajoutant que de l’aveu même du Syndicat des Exploitants tout effort privé pour améliorer les circuits de diffusion rurale n’est pas rentable. Monsieur le Ministre de l’Agriculture est assuré que si ces initiatives sont prises par les Pouvoirs publics, elles ne peuvent que servir l’intérêt général : en effet, toutes les salles de projection ainsi créées, et dont on estime que le chiffre se montera en fin 1947 à 400, sont à introduire dans le circuit des distributeurs pour programmation complète. « Je suis donc amené à vous demander dans quelle mesure vous pourrez participer à cette œuvre d’éducation rurale, qui, pour nous, est purement désintéressée, mais qui doit, pour vous, être d’un rapport non négligeable. « Dans quelle limite pourriez-vous, en liaison avec nous, et conjointement avec d’autres distributeurs compréhensifs, étendre notablement votre réseau de distribution, faire éditer vos bons films, avec quels délais, telles sont les questions que je désirerais vous poser si vous voulez bien me ménager un entretien de caractère très général. « Nous pourrions ainsi, en ce qui vous concerne, faire une active propagande pour les films que vous distribuez, sous la réserve que votre politique de diffusion ne s’oppose pas à la nôtre.» Je retiendrai de cette circulaire les points suivants : 1° Les distributeurs n’ont que des programmes médiocres (mais on a besoin d’eux). 2° Seuls les opérateurs des Foyers ruraux sont des gens qualifiés pour ce genre de travail. 3° Faire éditer que des bons films. Chapeaux bas, MM. les Distributeurs et nous pauvres ignorants devant ces personnes qui représentent les lumières du cinéma. Malheureusement il en est autrement. D'après une enquête faite auprès des distributeurs, 80 % des films détériorés le sont par les opérateurs de Foyers ruraux et pourtant ces messieurs possèdent toutes les qualités techniques. Pour les distributeurs, quelle belle occasion ! On prendra les bons films, on les éditera. Mais pour cela, il faut que le distributeur soit compréhensif ; c’est-à-dire, il gardera les navets pour l’exploitant patenté, et avec cela il pourra vivre si toutefois il lui reste assez de clients pour payer le prix imposé. Voici les faits tels qu’ils se présentent, ils sont graves. Il faut nous unir afin de défendre nos droits contre ce monopole qui s’intensifie de jour en jour. — A. Crette. + Concurrence déloyale entre tourneurs M. R. D..., Directeur de cinéma au Petit-Donjon de Fleury-sur-Andelle, avait obtenu de la Société Métro-Goldwyn-Mayer divers films, dont Trente Secondes sur Tokio. Réserve était faite par la Société que M. R. D... ne pourrait passer ce dernier film à Pitres et Charleval, ces deux localités dépendant de la tournée de Pontde-l’Arche. Passant outre, M. R. D... faisait projeter le film dans les localités défendues et le fait ayant été constaté par exploit d’huissier, le tribunal fut saisi de l’affaire par la Société Métro-Goldwyn-Mayer et par M. C... qui s’estime lésé par l’action de M. R. D... Celui-ci est condamné, le 1er mai par le Tribunal de Louviers, à 10.000 fr. d’amende et à la confiscation des recettes évaluées à 3.923 fr. et 1.711 fr. 50. Il devra, d’autre part, payer 5.000 fr. à la Société et 12.000 fr. à M. C... à titre de dommagesintérêts. + La Vie syndicale Le Syndicat général des Travailleurs de l’Industrie du Film (C.G.T.) a tenu son congrès annuel les 8 et 9 mai 1948, à l’issue de ce congrès, le bureau suivant a été ratifié à l’unanimité. Secrétaire général : C. Chézeau ; Secrétaire : H. Back ; Secrétaire admnistratif -trésorier : G. Pignault ; Secrétaires adjoints : Mme Adam, Bonnet ; Trésorier adjoint : Roy Léon (Secrétaire branche mécanique) ; Archiviste : Dugres (secrétaire branche employés) ; Secrétaires de branche : Mouniée (labo), Lévy (studio), Quézel (projectionnistes), Lafeuille (synchro), Arnaud (jeunes), Dextrait (comités d’entreprises). Linda Darnell telle que nous la voyons dans L’AVEU présenté depuis le 19 mai à 1‘ « Ermitage » et au « Français ». (Cliché S. N. Films Constellation.)