La Cinématographie Française (1948)

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20 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME ÜSRAPWE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ f ANALYSE CRITIQUE PES FILMS f Dolorès del Rio et José Baviera dans DOUBLE DESTINEE. (Cliché Gray-Film.) LE MARIAGE DE MINUIT (G.) (Piccolo Mondo Antico) Drame d'amour (100 min.) (D.) DIS-PA Origine : Italienne. Prod. : Ata-Ici. Réal. : Mario Soldati Auteur : D'après le roman d’Antonio Fogazzaro. Chefs-opérateurs : Carlo Montuori et Arturo Gallea. Musique : Maestro Enzo Masetti. Dir. musical : Fernando Previtali. Décors : Gastone Medin. Interprètes : Alida Valli, Massimo Serato, Ada Dondini, Mariu Pascoli, Giacinto Molteni. Présentation corporative (Paris) : 24 juin 1947, • Colisée ». Sortie générale (Paris) : 7 avril 1948. EXPLOITATION. — FUm italien d'amours romantiques, très prenant et très émouvant, se déroulant dans les jolis sites avoisinant le lac de Lugano, vers 1850. Alida Valli, la ravissante et excellente comédienne connue et aimée en France, tient le rôle principal. SCENARIO. — Francis Maironi (Massimo Serato) épouse, contre le gré de sa tante, mie jeune fille modeste, Luisa Rigey (Alida Valli). Obligés de quitter le domicile de sa tante, Francis et sa femme se réfugient. chez un de leurs oncles qui subvient à leurs besoins. Mais cet oncle subit à son tour la méchanceté de la tante qui lui fait perdre son emploi. Francis ayant femme et enfant — une petite fille — se voit contraint de travailler loin de sa famille. La tante rend visite à Luisa et une violente discussion nait entre elles. La petite fille, durant ce temps, se noie en jouant. Luisa, se sentant responsable de cet accident, ne veut plus revoir son mari, mais quelques années ’ plus tard, la vie J les mettra à nouveau eh présence \ et ils seront a nouveau heureux. REALISATION. — Mario Soldati a maintes fois affirmé ses qualités dans des films semblables. Le rythme est lent mais conforme à l’action roman ! tique. Belles photographies. INTERPRETATION. — Alida ' Valli. toujours jeune, toujours fraîche, toujours charmante, joue avec beaucoup de sensibilité et de talent un rôle identique à ceux qui l’on révélée en France. — I,. R. SABOTAGE (A.) (Den Usylince Haer) Film de résistance (80 min.) (V.O.-D.) FILMS TRIOMPHE Origine : Danoise. Prod. : Palladium Hellerup. Réal. : Johan Jacobsen. Auteur : Scén. de Knud Sonderby. Chefs-opérateurs : Rudolf Frederiksen et Karl Andersson. Musique : Kai Moller, soliste Erling Block. Décors : Erik Aaes. Montage : Edith Schlüssel. Chef-opérateurs du Son : Benk Hôjer et Erik Rasmussen. Interprètes : Bodil Kjer, Ebbé Rode, Mogens Wieth, Paul Reichhardt, Maria Garland. Présentation corporative (Paris) : 13 mai 1948, « Mac-Mahon ». EXPLOITATION. — Film danois de résistance, centré sur le sabotage d’une usine. L’intrigue simpliste, bien servie par des séquences mouvementées, destine ce film au public jeune des salles populaires. SCENARIO. — Une jeune femme, pendant que son mari a rejoint l'Angleterre, est devenue la maîtresse du meilleur ami de l’absent. Mais le mari revient, chef d’un groupe de saboteurs, dont la mission est de faire sauter une usine de montage de VI. Au courant de son infortune, le mari exige de l'amant les plans de l’usine qu’il détient, mais avant de pouvoir agir, il tombe sous les balles de la geslapo. L’amant prend sa place et mène à bien le sabotage. Il mourra volontairement au cours de l’action. REALISATION. — Sans grandes recherches. Les effets spéciaux sont bien conduits, mais la photographie est sans nuances. Par contre, le découpage et le rythme sont excellents, ainsi que le doublage. INTERPRETATION. — Paul Reichhardt, que nous avions déjà vu dans La Terre sera Rouge, fait une création très intéressante. Les autres acteurs, tput en jouant consciencieusement, paraissent moins à l’aise. — J.L. LE TOURBILLON I)E L'ARIZONA (G.) (Arizona Whirlwind) Film d'aventures (45 min.) (D.) VEDIS FILMS Origine : Américaine. Prod. : Robert Tansey. Réal. : Fred Hoose. Auteur : Scén. de F. Kavanaugh. Interprètes : Ken Maynard. Hoot Gibson, Bob Fteele, Ian Keith, Première représentation (Paris) : 17 décembre 1947. « Cinéphone-Rochechouart », « Rivoli ». EXPLOITATION. — Un western, un de plus, avec les attributs habituels : chevauchées, poursuite de diligence, faux Indiens, bagarres, coups de feu, etc. SCENARIO. — Kent Maynard, Hoot Gibson, Bob Stelle, trois amis, policiers de districts, sont témoins de l’attaque d'une diligence par des Indiens. Ils prêtent mainmorte aux assaillis et mettent en fuite les assaillants. Arrivés à la ville, ils « explorent » la voiture dans l’espoir d'y trouver l’objet de la convoitise de Polini (Ian Keith), tenancier de saloon dont la bande s'est déguisée en Sioux. Ils ne trouvent qu’une boîte de graisse et la délaisse. Celle-ci pourtant contient un magnifique diamant. Le bijou passe de mains en mains avant d’échouer dans un coffre-fort MARGIE (A.l Comédie (90 min.) Technicolor (V.O.) 20tll CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : Walter Morosco-Fox, 1940. Réal. : Henry King. Auteurs : Scén. de F. Hugh Herbert, « d’après les nouvelles de Ruth McKenne.v et Richard Bransten. J Chef-Opérateur : Charles Clark. Effets photographiques spéciaux : Fred Sersen. Technicolor : Natalie Kalmus et Leonard Doss. Dir. musical : Alfred Newman. Arrangements vocaux ( Charles Hcnderson; arrangements orchestraux de Herbert Taylor. Dir. artistiques : James Basevi et J. Russell Spencer. Décors : Thomas Little. Chefs-Opérateurs du Son : Eugene Grossman et Roger Heman. Interprètes : Jeanne Crain, Glenn Langan, Lynn Bari, Alan Young, Barbara Lawrence, Conrad Janis, Esther Dale, Hobart Cavanaugh, Ann Todd, Hatty McDaniel, Don Hayden, Hazel Dawn, Vanessa Brown, Diana Herbert, Première représentation (Paris) : 12 mai 1948, « Avenue ». EXPLOITATION. — Il est vraisemblable que ce film ne sera pas doublé aussi son exploitation est-elle limitée. Il est pourtant amusant à certains moments et plait aux personnes âgées d’une quarantaine d'années par révocation de leur adolescence. SCENARIO. — Margie (Jeanne Crain) et sa fille furètent dans le grenier de leur maison. La découverte de vêtements à la mode il y a vingt ans rappellent des souvenirs à la jeune maman : Margie vivait avec sa grand'mère et était élève de l’Université. Un professeur de français. M. Fontayne (Glen Langan)) faisait tourner la tête aux jeunes filles. A plusieurs reprises, il s’intéressa à Margie et lui évita le ridicule aux yeux de ses camarades. « zazous ■ de l’époque. Au bal de la promotion, Margie eut beaucoup de succès mais un accident vestimentaire aurait, une fois encore, tourné au ridicule sans l’intervention de M. Fontayne qui, ce soir-là, raccompagna la jeune fille chez elle et... l’épousa. REALISATION. — Les costumes ont été soigneusement réalisés. Le technicolor est agréable. La trame du scénario, assez mince, provoque des longueurs. INTERPRETATION. — Jeanne Crain est une charmante jeune fille qui s’éveille à l’amour. Glenn Langan est beau garçon. Une mention spéciale à Esther Dale. grand'mère bourrue et affectueuse. — L. O. où se trouve enfermé le jeune fils de Kent. Ce dernier et ses amis entament une bagarre; les bandits sont tués et les trois amis repartent heureux vers de nouvelles aventures. IIenreuxr. sauf Bob qui se trouve contraint d’abandonner un flirt qui promettait avec une jeune patronne de restaurant. Ruth Hampton (M.vrna Dell). REALISATION. — Comme toujours : jolis extérieurs, galopades, action, rythme, bagarre dont la dernière du film, dans le saloon, particulièrement violente. INTERPRETATION. — De bons cavaliers aux poings inlassables, aux pistolets jamais refroidis. Un gosse intrépide, coiffé d’un large feutre, et une ravissante fille toute blonde et toute souriante. — P. R. L’HOMME AUX ABOIS (A.) (I Walk Alone) Drame d’atmosphère (100 min.) (I)-) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Hal Wallis-Paramount, 1947. Réal. : Byron Haskin. Auteurs : Scén. de Charles Schnee d’après la pièce « Beggars are coming to Town » de Théodore Reeves. adapt. de Robert Smith et John Bright. Chef-Opéraieur : Léo Tower. Procédé photographique : Farciot Edouart. Musique : Victor Young. Dir. artistiques : Hans Dreier et Franz Bachelin. Décors : Sam Corner et Patrick Delaney. Chefs-Opérateurs du Son : Harry Lindgren et Walter Oberst. Interprètes : Burt Lancaster, Lizabeth Scqtt, Kirk Douglas. Wendell Core.v, Kristine Miller, Georges Rigaud. Présentation corporative (Paris) : 18 mai 1948, « Paramount ». EXPLOITATION. — Un bon film américain de série : celle du genre amour froid dans la chaude atmosphè re des règlements de compte. L’action est prenante et le public réagit favorablement. Les interprètes, dont Burt Lancaster et Lizabeth Scott ont essayé de donner du caractère à leur personnage. SCENARIO. — Frankie Madison (Burt Lancaster) a passé seul quatorze ans en prison pour une affaire de contrebande où était également mêlé son ami Noll Turner (Kirk Douglas) . Celui-ci a liquidé leur affaire clandestine, a ouvert une « boîte luxueuse » et est devenu une personnalité; Frankie vient lui demander des comptes, mais Noll tente de faire chanter son ex-ami. Celui-ci, aidé par l'ex-maîtresse de Noll. Kay Laivrence (Lizabeth Scott), essaie de se venger. Dai'e (Wendell Corey), comptable de Noll, lui révèle que les livres sont truqués, mais Dave est tué et Noll accuse Frankie de ce crime. Ce dernier déjoue la machination, accule Noll aux aveux, lui fait signer sa « déposition » et le remet à la police. REALISATION. — Conforme à tous films américains du genre. La facture est bonne, la technique aussi, mais l'ensemble est froid, stéréotypé, mécanique, dépourvu de sentiments vrais. De bonnes scènes, bien photographiées : le passage à tabac » de Frankie dans une petite cour, la fuite de Dave poursuivi par son futur assassin, etc. INTERPRETATION. — Burt Lancaster joue au dur, mais il ne parvient pas à donner à son rôle le caractère voulu. Il est souvent gauche, ses gestes et attitudes sont mécaniques — sauf lors des scènes de violence — Lizabeth Scott a son visage langoureux et sensuel de toujours. Son jeu est également mécanique. Kirk Douglas confère un certain caractère à son personnage. Georges Rigaud interprète un rôle épisodique de maître d’hôtel. Son jeu est sans effets, mais le rôle ne se prêtait pas à de grandes extériorisations. — P. R. LA MATEBA’FLLE .J. Henry Diamant -Berger vient de terminer ia préparation de son prochain film dont il assurera la réalisation. La Maternelle, d’après le chef-d’œuvre de Léon Frapié, prix Concourt 1-903. Le premier tour de manivelle en sera donné courant juin.