La Cinématographie Française (1948)

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26 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ # ANALYSE CRITIQUE PES FILM S # Greer Garson et Walter Pidgeon dans MADAME PARKINGTON. (Cliché M.G.M.) LA FEMME DE MONTE-CRISTO (G.) (The Wife of Monte-Cristo) Film d'aventures (80 min.) (D.) LES FILMS MARCEAU Origine : Américaine. Prod. : P.R.C., 1946. . Réal. : Edgar G. Ulmer. Auteurs : Scén. de Borgas Cochran basé d'après le roman d’Alexandre Dumas. Chef-Opérateur : Adolph Edward Kull. Dir. artistique : Edward C. Jewell. Chef-Opérateur du Son : Frank Webster. Interprètes : Lenore Aubert, John Loder, Fritz Kortner, Charles Dingle. Martin Kojleck, Eva Gabor. Première représentation (Paris) : 21 mai 1948, « Moulin-Rouge ». EXPLOITATION. — Un film d aventures au titre prestigieux. L’action, au thème mouvementé, est solidement étayée par des dialogues généreux, des duels sans merci et des attaques brusquées. SCENARIO. — Edmond Dantès (Martin Kosleck), après son évasion du Château d’If, se fait appeler Comte de Monte-Cristo. Il a hérité d'un fabuleux trésor destiné à faire régner le bien et il se consacre à cette cause. M. de Villeport (John Loder). Préfet de police, et ses acolytes Danglars (Charles Dingle) et Maillard (Fritz Korner) s’efforcent de faire vendre à la population des médicaments toxiques à des prix prohibitifs. Dantès a constitué une « bande » et les combat sous le nom de « Vengeur ». Blessé au cours d’une escarmouche, il se retire en province, mais sa femme Haydé (Lenore Aubert' revêt ses habits et poursuit la lutte. Arrêtée par de Villefort, elle doit son salut au retour inopiné de sou mari qui tue en duel le Préfet de police. Tous deux parviennent à sortir de Paris, mais ils jurent de reprendre leur croisade contre la tyrannie et l’injustice. REALISATION. — Sans grands effets. L’action est, dans l'ensemble, statique et verbale. Les scènes d’attaques et de violence manquent d’entrain. Le duel Dantès-de Villefort. bien réglé, est agrémenté do bons mouvements de caméra. INTERPRETATION. — John Loder campe avec élégance le cynique et froid Préfet de police; Lenore Aubert est jolie; Martin Kcsleck manque un peu d’allure aristocratique. L’interprétation est très homogène. P. R. BANDITS DE GRANDS CHEMINS (Black Bart) (A.) Western (90 min.) ( Technicolor) (V.O.-D.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine, 1947. Prod. : Leonard Goldstein-Universal. Réal. : George Sherman. Auteurs : Scén. de Luci Ward, Jack Natterford et William Bowers, d'après une nouvelle originale de Luci Ward et Jack Natterford. Chef-opérateur : Irving Glassberg. Dir. du Technicolor : Natalie Kalmus. Musique : Frank Skinner. Dir. artistiques : Bernard Herzbrun et Emriclr Nicholson. Décors : Russel A. Gausman et William L. Stevens. Montage : Russel Schoengarth. Chefs-opérateurs du Son : Leslie I. Carey et Corson Jowett. Interprètes : Yvonne de Carlo, Dan Duryea, Jeffrey Lynn, Percy Kiibride, Lloyd Gough, Frank Lovejoy, John Mac Intire, Don Beddoe, Ray Walker, Soledad Jimenez, Eddy C. Wallier, Anne O'Neal, Chief Many Treaties. Présentation corporative (Paris) : 25 mai 1948, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Western sans concession aux goûts habituels du public : pas de héros sympathique, pas de happy end. Mais deux « durs » qui, prêts à tout pour réussir, tombent finalement sous les coups de la police. Dan Duryea, au jeu cruel, et Yvonne de Carlo, pin-up officiellement consacrée, sont les têtes d’affiche de ce film, qui doit faire de belles recettes. SCENARIO. — Deux aventuriers, Dan Duryea et Jeffrey Lynn. aidés de leur comparse Percy Kilbride, se séparent après avoir échappé à la potence. Dan se rend en Californie où il est engagé par un administrateur d'une entreprise de transport, pour attaquer ses diligences et ruiner l’affaire. Au cours d’une de ses attaques, il s’éprend de Lola (Yvonne de Carlo), danseuse espagnole. Par amour pour elle, il va abandonner ses attaques, mais tombe avec ses amis retrouvés dans une embuscade. REALISATION. — Presque entièrement tournées en extérieurs, au milieu des rochers du plateau californien, la plupart des scènes bénéficient de décors splendides, que le technicolor met en valeur. Les séquences à personnages sont tournées, par contre, avec des champs réduits. Ce décalage permet de rendre plus sensible la dureté du jeu des acteurs et la violence de l’intrigue. INTERPRETATION. — Dan Duryea, dont on connaît le jeu violent, concentré, renouvelle le personnage de l'aventurier du Far-Wrest. Jeffrey Lynn, à la figure plus douce, lui sert de repoussoir. Yvonne de Carlo est jolie et danse agréablement sans pour cela donner l’impression d’avoir le feu sacré. — J. L. C ANOINE 'P' 21. rue du Château, Bagnol?f (Seine) AVRON 08-85 FAUTEUILS pour Salles de Spectacles Ray Milland et Marjorie Reynolds sont les interprètes de ESPIONS SUR LA TAMISE. (Cliché Paramount.) LE DOCTEUR ET SON TOUBIB (G.) (VVelcome Stranger) Comédie de caractère (110 min.) (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine, 1946. Prod. : Sol C. Siegel-Paramount. Réal. : Elliott Nugent. Auteurs ; Scén. d’Arthur Sheekman, d'après un récit de Frank Butler ; adapt. d’Arthur Sheekman et N. Richard Nash. Chef-Opérateur : Lionel Lindon. Procédé photographique : Farciot Edouart. Musique : Robert Emmett Dolan, chansons de Johnny Burke sur une musique de James Van Heusen. Dir. artistiques : Hans Dreier et Franz Bachelin. Décors : Sam Corner et .John Mac Neil. Conseiller technique : Dr. Benjamin Sacks. Interprètes : Bing Crosby, Joan Caulfield. Barry Fitzgerald, Wanda Hendrix, Larry Young, Elizabeth Patterson, Robert Shayne, Percy Kilbride. Première représentation (Paris) : 19 mai 1948, « Cinépresse-Champs Elysées », « Radio-Cité-Opéra ». EXPLOITATION. — Film humoristique provoquant souvent le rire par la confrontation de deux caractères opposés. Le sujet, qui aurait pu facilement tourner à la satire sociale, s'en tient aux limites de la comédie américaine. Bonne soirée pour des amateurs de divertissement. La présence de Bing Crosby est un atout sérieux auprès de tous les publics. SCENARIO. — Un médecin de province (Barry Fitzgerald), veut prendre des vacances et engage un remplaçant, médecin habitué aux déplacements à l’étranger (Bing Crosby). Les deux caractères s’affrontent. Tout d’abord le vieux médecin refuse toute confiance A son remplaçant, puis victime d’une appendicite, il doit reconnaître sa science, malgré sa fantaisie innée. Bing Crosby fera la conquête de la ville en même temps que celle de l’institutrice (Joan Caulfield). REALISATION. — La mise en scène d'Elliott Nugent est soignée, mais sans effets spéciaux. La photo, utilisant souvent les gros plans, met en valeur la mimique très étudiée de Barry Fitzgerald, tandis que le découpage amène adroitement les chansons de Bing Crosby INTERPRETATION. — Des deux vedettes, Barry Fitzgerald et Bing Crosby. c'est le premier qui fait la création la plus remarquée. Avec la force de Wallace Berry et le sens LE CARREFOUR DE LA MORT (A.) (Kiss of Death) Drame d'atmosphère (100 min.) (V.O.-D.) 20th CENTURY FOX Origine ; Américaine. Prod. : Fred Kohlmar-Fox, 1947. Réal. : Henry Hathaway. Auteurs : Scén. de Ben Hecht et Charles Lederer, d'après une nouvelle de Eleazar Lipsky. Chef-opérateur : Norbert Brodine. Effets photographiques spéciaux : Fred Sersen. Musique : David Buttolph. Dir. musical : Lionel Newman. Dir. artistiques : Lvle Wheeler et Leland Fuller. Décors : Thomas Little. Montage : J. Watson Webb. Interprètes : Victor Mature, Brian Donlevy, Coleen Gray, Richard Widmark, Taylor Holmes, Howard Smith, Karl Malden, Anthony Ross. Mildred Dunnock, Millard Mitchell, Temple Texas, J. Scott Smart. Présentation corporative (Paris) : 25 mai 1948, « Normandie ». EXPLOITATION. — Film d’atmosphère réaliste, dont le héros est un mouchard. L'action a pour cadre New York, avec ses bars interdits, ses quartiers interlopes, ses gangsters, le cabinet d'un juge d’instruction et SingSing la célèbre prison des Etats-Unis. L’œuvre, dans son ensemble très prenante, fort bien réalisée, rappelle, par certains points, la perfection de Boomerang. Victor Mature est en vedette, mais le grand triomphateur est un nouveau comédien. Richard Widmark. SCENARIO. — Arrêté alors qu’il venait de dévaliser une bijouterie. Nick Bianco (Victor Mature), refuse énergiquement de dévoiler au procureur Louis d’Angelo (Brian Donlevy). le nom de ses complices, bien qu’il lui propose la liberté et la joie de revoir ses deux petites filles. Mais Nick apprend, à SingSing, que sa femme s’est suicidée et que ses enfants ont été placées dans un orphelinat. Ses « amis » ne les ont donc pas aidées. Il se décide alors à « moucharder » et agit de telle sorte que ses complices croient avoir été dénoncés par un certain Rizzo. Leur avocat à tous, Howser, charge Jom Udo, un demi-fou (Richard Widmark), de régler son compte au traître présumé. Nick, relâché sur parole, rencontre Tom, le fait parler et pour acquérir son entière liberté, le dénonce. Puis il épouse une amie de sa femme, Nettie (Coleen Gray), et vit heureux avec sa famille. Mais Tom est acquitté et recherche son dénonciateur. Ce dernier court audevant du danger, prévient d’Angelo et s’offre comme cible aux balles de Tom, qui tombera, lui aussi, sous celles de la police. REALISATION. — L’action est peu mouvementée, mais l’ambiance parfaitement créée par la mise en scène la technique, les qualités de la photographie et surtout par l’utilisation des extérieurs et des décors naturels, réussit, presque seule, à captiver l'attention. INTERPRETATION. — Le sympathique Victor Mature manque un peu de carrure pour un tel rôle, mais son jeu ne manque pas d'attrait. Richard Widmark se révèle à nous. Il a beaucoup de caractère. Coleen Gray, nou humoristique du regretté W. C. Field, Barry Fitzgerald envahit l’écran aux dépens de Bing Crosby. Joan Caulfield est agréable à contempler — J.L. velle découverte de Hollywood est ravissante et passionnée. Elle joue avec conviction. Brian Donlevy a un rôle sûr. — P. R.