La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

1 22 m f AMALYSE CRITIQUE DES FILMS (P,r8<) f ESCALE A HOLLYWOOD (G.) (Anchors Aweigh) Comédie musicale (138 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M. , 1945. Réal. : George Sidney. Auteurs : Scén. d’Isobel Lennart, sur une idée de Nathalie Marcin. Chefs-opérateurs : Robert Planck et Charles Boyle. Dir. pour le technicolor : Natalie Kalmus. Musique : Géorgie Stoli, chansons de Frank Sinatra, arrangements vocaux de Kathryn Grayson. Chorégraphie : De Gene Kelly, dessin animé « Tom et Jerry » réalisé aux studios de dessins animés M. G. M. Dir. artistiques : Cedric Gibbons. Décors : Edwin B. Willis. Dir de Prod. : Joe Pasternak. Interprètes : Frank Sinatra, Kathryn Grayson, Gene Kelly, José Iturbi, Dean Stockwell, Pamela Britton, Rags Ragland, Billy Gilbert, Henry O'Neill, Carlos Ramirez, James Flavin, Edgar Kennedy. Présentation corporative (Paris) : 8 juin 1948, « Le Français ». EXPLOITATION. — Film de musichall, contenant d’excellents éléments comme : la virtuosité du pianiste José Iturbi, la voix de Frank Sinatra, le charme et les vocalises de Kathryn Grayson, le talent du danseur Gene Kelly. Mais le plus grand intérêt du film est l’essai, agréable et réussi, du mélange de personnages animés et d'un personnage humain. SCENARIO. — Les deux amis Clarence (F. Sinatra) et 'Jo (G. Kelly) se ressemblent peu ; alors que Jo passe pour un don juan, Clarence est, lui, très timide. Marins, ils obtiennent une permission et déambulent dans Hollywood. Ils font la connaissance d’une jeune figurante, Suzy (K. Grayson), qui essaie de devenir une grande chanteuse. Clarence croit avoir trouvé la femme de sa vie et, pour l’aider, Jo fait « mousser » son camarade. Il prétend même que Clarence est l’ami intime d’iturbi et qu’il a obtenu une audition pour Suzy. Ils parcourent en vain les studios pour qu’Iturbi tienne la promesse qu’ils ont faite. Mais Iturbi est insaisissable. Enfin, Suzy le rencontre, lui parle et comprend qu’elle a été le jouet d’une mystification.. Mais Iturbi arrange tout. Suzy chantera, elle tombera dans les bras de Jo, tandis que Clarence retrouve la jolie serveuse qui lui a vite fait oublier Suzy. REALISATION. — Film très souple et fait avec soin. Il suffit, pour s’en rendre compte, de voir avec quelle facilité la caméra suit les évolutions de Gene Kelly, ou encore la variété et la mobilité qu’elle apporte au simple enregistrement d’un concert de pianos. Sauf pour les visages, la couleur est bonne et convient au genre du film. Elle convient encore mieux à la séquence dessins animés-personnage vivant, séquence dont la mise en place est parfaite. INTERPRETATION. — Les interprètes sont plus des vedettes de music-hall que de cinéma. Kathryn Grayson est cependant une charmante comédienne. Gene Kelly un acteur fantaisiste en même temps qu’un danseur de premier ordre. Frank Sinatra a plus d'assurance et d’enjouement que dans ses premiers films. On a le plaisir d'apprécier plusieurs interprétations musicales de José Iturbi. J. II. L AVENTURE DE MADAME MUIR (G.) (The Ghost and Mrs. Muir) Comédie psychologique (90 min.) (V.O.) 20 th CENTURY FOX MAC COY AUX POINGS D’OR (G.) (Killer Mac Coy) Comédie dramatique et sportive (102 min.) (V.O.-D.) M.G.M. UM BEL EXPLOIT DE « METRO-JOURNAL » *i* Un envoyé spécial de « MétroJournal », arrivé en Palestine le jour de la proclamation de l’Etat d’Israël, a été le premier à filmer le bombardement de Jérusalem, ce qui a permis, trois jours plus tard, de projeter ce document dans les salles parisiennes. C’est là un bel effort de reportage filmé qui mérite d’être signalé. LE PREMIER FILM EN COULEURS DE FRANÇOISE ROZAY •i* On vient d'achever aux studios Ealing le montage du premier film en couleurs de Françoise Rosay : Sarabande pour des Amants défunts, qui est également la première production en Technicolor de Sir Michaël Balcon. Réalisée pour le compte de l’Organisation Rank, Sarabande pour des Amants défunts a pour autres vedettes Stewart Granger, Joan Greenwood, Flora Robson et Frederick Valk. La première mondiale du film aura lieu au mois de juillet dans un des grands cinémas du West-End. NOUVELLES DE BULGARIE ❖ Après le contrat entre la Bulgarie et la Pologne pour échanges d’actualités entre ces deux pays, pareil contrat vient d’être signé entre la Bulgarie et la Yougoslavie. Avec un grand succès a été présenté deux grands films français : Le Carrefour des Enfants Perdus et L'Homme au Chapeau Rond. S. Béracha. Marque déposée CONDENSATEURS FILTRAGE PAPIER Série ‘'GOLD LABEL” ■ BOITIERS PARALLELEPIPEDIQUES • 2, 4 ou 6 Mf. • Essai 1 500 volts • Service permanent 500 volts • Angle de perle voisinant lt 0 Livrables également en • Essai 3.000 volts • Service permanent 900 volts ■ Ces condensateurs garantis contre tous vices de fabrication sont distribués par SIGMA-JACOB S. A. 58, Fg Poissonnière, PARIS (10e) Tél. PRO. 82-42 & 78-38 PUBL. RAPY Origine : Américaine. | Prod. : Fred Kohlmar-Fox. I Réal. : Joseph L. Mankiewicz. Auteurs : Scén. de Philip Dunne, d'après une nouvelle de R. A. Dick. Chef-opérateur : Charles Lang Jr. j Musique : Bernard Herrmann. j Dir. artistiques : Richard Day et George Davis. Décors : Thomas Little et Thomas Reiss. Montage : Dorothy Spencer. Interprètes : Gene Tierney, Rex Harrison, George Sanders, Edna Best, Vanessa Brown, Anna Lee, Robert Coote, Natalie Wood, Isabel Elsom, Victoria Horne. Première représentation (Paris) : 26 mai 1948, « Avenue ». EXPLOITATION. — Il est vraisemblable que la nouvelle dont on a tiré le scénario était plus compréhensible que le film. Il était, en effet, difficile, sans tomber dans les suaires blancs et les bruits de chaînes, de faire évoluer un fantôme devant la caméra. Joseph Mankiewicz, le réalisateur, a évité les scènes conventionnelles, mais n’a pas résolu le problème de l abstrait à l’écran. Un film intéressant pour un public évolué. SCENARIO. — Lucy Muir (Gene Tierney), jeune et jolie veuve, quitte la famille de son mari et se retire au bord de la mer avec sa fillette et sa domestique. L’ancien propriétaire de la maison qu’elle loue . le capitaine Ciegg (Rex Harrison), hante sa demeure. Son fantôme se manifeste à Lucy et un doux sentiment les unit. Gregg, devant la ruine de Lucy, lui dicte ses mémoires qu’elle publie. Elle a fait la connaissance d’un éc, ivain, Miles Fairley et l’aime. Miles déplaît à Gregg qui disparaît. Lucy apprend peu après que Miles est déjà marié. Elle finira ses jours dans cette maison de Gregg avec le souvenir du fantôme du capitaine. REALISATION. — A part quelques portes et fenêtres qui s’ouvrent sans raison apparente, le film montre un fantôme bien vivant en la personne de Rex Harrison. De belles photos d’eXtérieursl des éclairages étudiés, donnent un film soigné et agréablë. INTERPRETATION. — Gene Tierney, excellente comédienne et femme élégante est parfaite dans le rôle de Mme Muir. Rex Harrison, dont lés créations antérieures ont prouvé le talent, ne semble pas très à son aise ici. George Sanders est l'homme fat, seducteur-type des jeunes veuves romanesques. Tous les interprètes sont d'ailleurs parfaitement leur person Oiigine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1947. Réal. : Roy Rowland. Auteurs : Scén. de Frederick Hazlitt Brennan, d'après une histoire originale de Thomas Lennon, George Bruce et George Oppenheimer. Chef-opérateur : Joseph Ruttenberg. Musique : David Snell, numéro musical par Stanley Donen. Décors : Edwin B. Willis. Interprètes : Mickey Rooney, Brian Donlevy, Ann Blyth, James Dunn, Tom Tully, Sam Levene, Walter Sande, Mickey Knox, James Bell, Présentation corporative (Paris) : 7 juin 1948, « Le Français ». EXPLOITATION. — Composé en majeure partie de scènes de combats de boxe, ce film, bien qu’assez désabusé quant à la loyauté du « noble art », plaira surtout aux sportifs. Un scénario assez bien construit, certaines séquences violentes, d'autres gaies, lui permettent de retenir l’attention. SCENARIO. — Fils d’un cabotin alcoolique, Brian Mac Coy (J. Dunn), le jeune Tom (M. Rooney) devient boxeur. Aidé des conseils de son ami, Martin, il devient un solide espoir du ring. Après avoir quitté les gants plusieurs années, Martin veut reprendre la boxe et c’est Tom qu’il doit rencontrer. Tom épargne son ami, mais un coup malheureux met Martin k. o., il meurt peu après. Plus tard, Tom tombe dans les mains d’un organisateur de paris, J aines (B. Donlevy). Il aime et est aimé de la fille de James, Sylvie (A. Blyth). Des bandits, parieurs roulés par James, enlèvent Brian et Sylvie et obligent Tom à se laisser battre au 8“ round. Brian parvient à abattre les bandits, mais est tué. Sylvie arrive à temps pour délivrer Tom de son sacrifice. Il gagne le match et abandonne la boxe. REALISATION. — Bonne technique, quoique sans originalité. Le scénario était bon et le film pouvait être plus âpre, moins « standard ». Les combats de boxe, qui occupent une grande partie du film. Sont rendus par Un grand nombre de plâns, qUi restituent bien la mobilité des màtches. INTERPRETATION. — Excellent dans lé comique, Mickey Rooney, qui n’oublie pas toujours (au début par exemple), son personnage de jeune garçon prétentieux, n’est pas toujours convaincant dans le domaine dramatique. Ann Blyth est jolie et défend bien un rôle un peu discret. James Dunn fait une très bonne composition de l'acteur raté, menteur et ivrogne. J. H. nage. — L. O. APPAREIL ' : — RADIOCINEPHONE CINÉMA RADIO PICK-UP AGENTS REGIONAUX ccceptés en France et dans tous pays Voir annonce page 4 COMPAGNIE FRANÇAISE DU RADIOCINE PHONE I I , Rue Royale, Paris 8