La Cinématographie Française (1948)

13 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CÎNÉ^m^RAPHÎE Ï&YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY1 LA PRODUCTION FRANÇAISE RAY VENTURA produit une opérette que réalise JEAN BOYER 2| FILMS EN COURS 2 SEMAINE FANDANGO (Nice). Prod. : Films Gloria. Réal. : E.-E. Reinert. LE POINT DU JOUR (Liévin). Prod. : Ciné-France. Réal. : L. Daquin. 3e SEMAINE LE BAL DES POMPIERS (SaintMaurice). Prod. : M.A.I.C.-Cie Cl. Dauphin. Réal. : A. Berthomieu DU GUESCLIN (Dinan) Prod. : Films du Verseau. Réal. : B. de Latour. Sup. : P. Billon. LES DIEUX DU DIMANCHE (Neuilly). Prod. : Bervia-Film. Réal. : R. Lucot. LE SIGNAL ROUGE (La Victorine). Prod. : Pen-Film. Réal. : E. Neubach. Sup. : E. von Stroheim. 4" SEMAINE RETOURS (Billancourt). Prod. : C.I.C.C.-Roitfeld. Réal. : A. Cayatte. UNE FEMME PAR JOUR (St-Maurice). Prod. : Hoche Productions. Réal. : J. Boyer PEUX AMOURS (environs Marseille). Prod. : C.C.F.C. Réal. : R. Pottier. 5" SEMAINE CLAYR-FAIT (Lapalisse). Prod. U.G.C.-G. Radot Prod Réal. : G. Radot. LA VOIX DE L’OMBRE (Garches) Prod. : Francinalp. Réal. : J. -P. Paulin. 7e SEMAINE UNE SI JOLIE PETITE PLAGE (Billancourt). Prod. : C.I.C.C. Réal. : Y. Allégret. 56, RUE PIGALLE (Côte-d'Azur). Prod. : Sport-Films. Réal. : W. Rozier. 8" SEMAINE LE SECRET DE MONTE-CRISTO (Eclair). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : A Valentin. TABUSSE (Valleraugue). Prod. : Les Gémeaux. Réal. : J. Gehret. 9>' SEMAINE MANON (Joinville). Prod. : Alcina. Réal. : H. -G. Clouzot. LES PARENTS TERRIBLES (Francœur). Prod. : Ariane. Réal. : J. Cocteau. 12f SEMAINE D HOMME A HOMMES (Algérie). Prod. : R.I.C. Réal. : Christian-Jaque. 16’ SEMAINE L’ARMOIRE VOLANTE (Boulogne). Prod. : C.I.C.C. Réal. : C. Rim. 23’ SEMAINE LES CASSE-PIEDS (François-Pr). Prod. : Cinéphonic. Réal. : J. Dréville. 25» SEMAINE ALICE AU PAYS DES MERVEILLES (Billancourt). Prod. : U.G.C.-Lou Bunin. Réal. : M. Maurette, L. Bunin. D. Bower. UNE FEMME La joyeuse opérette de Van Parys, Serge Weber et Jean Boyer, Une Femme par Jour, qui tint l’affiche au Théâtre des Capucines pendant plus de deux années, va bientôt partir à la conquête du monde, lestée de huit adorables jeunes filles. C’est, dans un film que ce charmant essaim partira vers la gloire... ...Un film que réalise Jean Boyer d’après un scénario de Serge Weber et Jean Boyer, accompagné d’une musique signée Van Parys. Le film s’appelle Une Femme par Jour. On prend les mêmes et l'on renouvelle le succès. N’en doutons pas. Les prises de vues s’effectuent au studio de Saint-Maurice dans de simples mais jolis décors de Guy de Gastyne, tous en blanc et bleu — agréable symphonie — couleurs auxquelles ce décorateur semble s'être voué. Ce qui confère encore plus de charme à l’ensemble, c’est non seulement les judicieux éclairages de Charles Suin, mais aussi le frais bouquet de sept jeunes filles — ùne par jour! — dont la personnalité physique a été mise en valeur, avec un chic très parisien, par Paulette Catherine, maquettiste et couturière. Sur le plateau, nous rencontrons Ray Ventura. — Vous jouez? lui demanda-t-on. — Non, je produis, répond-il. La musique, vous le savez, est de Van Parys, l'orchestration a été faite par Jean Marion et un orchestre spécial de quarante musiciens l’a déjà enregistrée. — Quels sont alors les interprètes? — Eh bien! Priorité aux hommes et à tout seigneur tout honneur : voici Robert Rurnier, vedette de toujours, qui effectue ainsi sa rentrée au cinéma, après l’avoir boudé pendant quinze ans. PAR JOUR — Que faites-vous, Robert Burnier? — Je suis le prince hindou Ali Bey. Je me suis ruiné au jeu, à Juanles-Pins, où nous sommes. — J'ai un harem. Sept femmes ravissantes. Une pour chaque jour que Brahma fait. Je l'ai joué. J'ai perdu. — Quel est l'heureux gagnant? — Jacques Pills, ou plutôt Guy, jeune fêtard que sa tante, la duchesse Hermine — c’est Denise Grey — veut marier à sa fille Sabine, alias Danielle Godet. — Ravissante. — Oui, mais Guy n'en veut pas et préfère mon harem. — Le choix est délicat, en effet. — Toute l’histoire débuté là. — Notez, souligna Ray Ventura, que Jacques Pills est rentré spécialement d’Amérique pour tourner ce film. Aussitôt après, il retournera à Broadway où l’attend une revue. D'autre part, Robert Burnier, Denise Grey et Duvallès, tous trois créateurs de l'opérette à la scène, reprennent leur rôle au studio. — Et les femmes? demandons-nous. — Voir Jean Boyer. — Nous les avons minutieusement choisies, nous dit le réalisateur du Chemin de Paradis (Jean Boyer, spirituel « parolier » de chansons à succès, est un spécialiste de l’opérette filmée; cela est dû tout autant à son goût qu’à sa parfaite connaissance de la musique). Il fallait qu’elles soient jolies, bonnes comédiennes et agréables chanteuses. Les recherches furent longues. Voici enfin Ginette Baudin, Daisy Daix, MarieReine Kergal, Colette Georges, Wénia Monty, Gill Murire, Fortunia, dénichées dans les cours et dans les cabarets. FICHE TECHNIQUE UNE FEMME PAR JOUR Titre : UNE FEMME PAR JOUR. Prod. : Hoche-Production. Dist. : LES FILMS MARCEAU. Réal. : Jean Boyer. Assistants-Réalisateurs : S. Tessarech et R. Guez. Auteurs : Adapt de Jean Boyer et Serge Weber; dial, de Serge Weber. Chef-Opérateur : Charles Suin. Opérateur : G. Raulet. Deuxième Opérateur : Jean Castagner. Musique : Georges Van Parys. Décors : Guy de Gastyne. Dir. de Prod. ; Jean Jeannin. Montage : Fanchette Mazin. Photographe : Sova. Script-Girl : C. Colombier-Mallebois. Régie générale : André Guillot. Maquilleur : Ulysse. Chef-Opérateur du Son : Carrère. Studios : Saint-Maurice. Commencé le : 31 mai 1948. Interprètes : Jacques Pills. Denise Grey, Duvallès, Robert Burnier, Danielle Godet, Ginette Baudin, Daisy Daix, Marie-Reine Kergal, Gill Muriel, Colette Georges, Fortunia. Wenia Monty. Sujet (genre) : Opérette filmée. Résumé du scénario. — Le Prince hindou Ali Bey (R. Burnier) s’est ruiné au jeu à Juan-les-Pins. Possesseur d’un harem de sept femmes, il le joue et le perd. L’heureux gagnant est Guy (J. Pills). jeune fêtard dont la tante Hermine (D. Grey) veut le marier avec sa fille Sabine (D. Godet). Après de nombreuses aventures, tout s’arrangera au mieux pour Guy et Sabine. — Tout le monde est au complet? — Complet! Ah! partie technique, n’oubliez pas de citer Carrère, ingénieur du son. Il a mis au point un intéressant système pour enregistrer simultanément, mais séparément, les chansons et le texte parlé pour les scènes groupant ces deux moyens d’expression vocale. C’est fait. Nous ajouterons, enfin, que le directeur Se production est M Jean Jeannin. — P. Robin. 3 FILMS COMMENCÉS ( ELLE QUE J’AIME (Photosonor) (21-6-48). Prod. : Sirius. Réal. : G. Grangier. TROIS GARÇONS UNE FILLE (François Ier) (21-6-48) Prod. : F. A. O. Réal. : M. Labro. SCANDALES (Francœur) (14-648). Prod. : S.U.F. Réal. : R. Le Hénaff. 5 FILMS TERMINÉS RAPIDE DE NUIT (12-6-48). Prod. : S.F.C. Réal. : M. Blistène. L’IMPASSE DES DEUX ANGES (19-6-48). Prod. : B.U.P.-Tuscherer. Réal. : M. Tourneur. METIERS DE FOUS (19-6-48). Prod. : P.A.C. Réal. : Hunebelle. LA FEMME QUE J’AI ASSASSINEE (19-6-48). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : J. Daniel-Norman. SOMBRE DIMANCHE (19-6-48). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : J. Audry. Ginette Baudin et Robert Burnier dans UNE FEMME PAR JOUR. (Cliché Hoche-Productions.)