La Cinématographie Française (1948)

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14 gjxxxx: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIÏNEM n RAPHIE ISE ANALYSE CRITIQÜE DES FILMS Cp^ee> f GENTLEMAN JIM (G.) Biographie romancée (100 min.) (V.O.-D.) WARNER BROS Origine : Américaine. Frod. : Robert Buckner, 1942. Réal. : Raoul Walsh. Auteurs : Scén. de Vincent Lawrence et Horace Mac Coy ; dial, de Hugh Cummings, d'après la vie de James J. Corbett. Chef-Opérateur : Sid Hickox. Montage : Don Siegel et James Leicester. Interprètes : Errol Flynn, Alexis Smith, Jack Carson, Alan Haie, John Loder. Première représentation (Paris) : 9 juin 1948, « Ermitage », « Le Français », « Les Images ». EXPLOITATION. — Errol Flynn est certainement l’un des artistes les plus aimés par la jeunesse française, aussi son nom attirera-t-il de nombreux spectateurs, qui ne seront nullement déçus par ses exploits pugilistiques. SCENARIO. — A San-Francisco, les combats de boxe, interdits par la loi, attirent des foules considérables. La famille Corbett, composée du père et des trois fils, est passionnée par ces combats. Le plus jeune des Corbett. Jim (Errol Flynn) , employé de banque, réussit à se faire admettre dans le club le plus « smart » de la ville, grâce a la fille d’un des membres, Vickie Ware (Alexis Smith). Il est rapidement le meilleur boxeur du club. Expulsé, il d.evient professionnel et après de durs combats, triomphe du champion du monde John Sullivan. Avec ce, titre, il conquiert Vickie. REALISATION. — Le metteur en scène Raoul Walsh est nettement plus à son aise dans les scènes à grande figuration que les scènes à quelques personnages. Un montage remarquable des matches de boxe les rendent particulièrement intéressantes et prenantes. INTERPRETATION. — Errol Flynn. qui fut boxeur avant d'être acteur, s’est souvenu de son premier métier. Il est très à son aise sur le ring. Alexis Smith, élégante dans ses costumes 1900. se contente d’être jolie. Les autres acteurs, même les plus petits rôles, sont remarquablement < vrais ». — L. O. CREATEUR DE MONSTRES (A.) (The Monster Maker) Film d’épouvante (60 min.) (V.O.-I).) FILMS G. MULLER Origine : Américaine. Prod. : Siegmund Neufeld, P.R.C., Pictures, United States Films Cie, 1944. Réal. : Sam Newfield. Auteurs : Scén. de Laurence Williams; adapt. de Martin Mooney et Pierre Gendron; adapt. française de Andy Giordan et Bruno Bothas. Chef-Opérateur : Robert Cline. Interprètes : J. Carroll Naish, Ralph Morgan, Tala Birrel, Wanda Mac Key. Première représentation (Nice) ; 3 octobre 1947, « Edouard-VH »; (Paris) : 9 juin 1948, « Boul’vardia ». EXPLOITATION. — Film de terreur bien fait. Plusieurs scènes sans exagération ni trop d’invraisemblance doivent satisfaire la clientèle s’intéressant à ce genre fort spécial de productions. SCENARIO. — Le docteur Igor Markoff (J. Carroll Naish) a perdu sa femme Lenore et depuis poursuit ses recherches sur Vacromégalie. Il croit reconnaître sa femme COLOMBA (G.) Drame musical (94 min.) GRAY-FILM Origine : Française. Prod. : Burgus-Film, 1947. Réal. : Emile Couzinet. Auteurs : Adapt. et dial, de Robert Eyquem, d'après le roman de Prosper Mérimée. Chef-Opérateur : Yvan Bourgoin. ' Musique : Henri Tomasi, Grand Prix de Rome, chansons de V. Scotto. Décors : Renneteau. Dir. de Prod. : Buarini. Chef-Opérateur du Son : Coutellier Intel prèles : José Luccioni Delmont. Louvigny, Pierre Magnier, Catherine Damet. Frédérique Nadar, Ed Stirling, R. Patorni, Maupi, Blavette, Gosselin, Patrix, costola, A. Luccioni, J.-C. Cavaillès, A. Lu,i. Présentation corporative (Paris) ; 14 juin 1943. « Marignan ». EXPLOITATION. Ce film est moins un drame qu'un hommage rendu à Prosper Mérimée et à la Corse, auquel s’ajoute un autre élément non prévu par le romancier, la voix de José Luccioni. Il convient à la fois aux amateurs de beaux paysages et de bel canto. SCENARIO. — Orso (J. Luccioni) a rencontré Sir Thomas Nevil (E. Stirling) et sa fille. Lydia (F. Nadar), sur le bateau qui le ramène en Corse. La sœur d’Orso, Colomba (C. Damet; met tout en œuvre pour que son frère venge leur père tué par les Barricini. Malgré l’action du préfet, qui veut rétablir la paix et le peu d’empressement d’Orso, la vendetta est déclarée. Au cours d'une embuscade, les deux frères Barricini blessent Orso, mais celuici les abat. La police intervient et Orso doit fuir. Mais il est prouvé qu’il n’a tiré que pour se défendre. Il partira avec Lydia qu’il épousera. REALISATION. — Signalons surtout de belles photos, réalisées en Corse même. L’action est un peu coupée et par le prologue et par les chansons. Ce n’est pas la technique, bonne dans l’ensemble, qui est en cause, mais le drame de Mérimée n’a pas toujours été adapté de très près, dans son esprit tout au moins. INTERPRETATION. — José Luccioni est surtout un excellent chanteur d’opéra et son jeu à l’écran s’en ressent. Catherine Damet est excellente dans le personnage farouche de Colomba. Frédérique Nadar joue agréablement et le regretté Edward Stirling avec souplesse. — J. II. en Patricia Lawrence (Wanda Mac Key) , fille du célèbre pianiste Lawrence (Ralph Morgan). Celui-ci est atteint par le terrible mal qui le déforme complètement. Markoff le séquestre pour s’emparer de sa fille. Grâce à Maxime (Tala Birell) et au fiancé de Patricia, Bob Blake, cette dernière est sauvée. L’injection du sériÿii est faite à Lawrence qui guérit tândis que Markoff devenu fou furieux est abattu. REALISATION. — Quoique sans originalité, la réalisation permet d'arriver graduellement au point culminant du film. Pas de longueur, l’ambiance de terreur est maintenue de bout en bout sans faiblesse. Bonne photographie lumineuse. INTERPRETATION. — J. Carroll Naish joue avec sobriété et retenue le personnage classique du médecin fou et pervers. Il est impressionnant. Ralph Morgan, distingué et racé, porte un maquillage étonnant lors de sa maladie. Tala Birrel a de l’élégance et du charme. Wanda Mac Kay est des plus gracieuse. — P.-A. B. BAMBI, de Walt Disney, qui vient de terminer sa septième semaine d'exclusivité aux « Marignan » et « Marivaux ». (Cliché RKO.) LES AMOUREUX SONT SEULS AU MONDE (G.) Comédie dramatique (105 min.) FRANCINEX Origine : Française. Prod. : J. Roitfeld-C.I.C.C, 1947 Réal : Henri Decoin. Auteur : Scén orig. et dial. d'Henri Jeanson. Chef-Opérateur : Thirard. Musique : Henri Sauguet. Décors : Emile Alex. Dir. de Prod. : Constantin Geftman. Montage ; Annik Millet. Interprètes : Louis Jouvet, Renée Devillers, Dany Robin, Fernand René, Ph. Nicaud, L. Lapara, P. Ringel. Présentation corporative (Paris) : 15 juin 1948. « Marignan ». EXPLOITATION. — Ce film d'autc-ur, typiquement Jeanson, est fort plaisant. De bons mors — sans excès — bien placés, portent admirablement. On rit très souvent. Jeanson a écritlà son film de combat et, avec tout son esprit enfermé dans un style très direct, stigmatise les gens et les choses. Louis Jouvet, son interprète favori, est, avec son grand talent, le point central d’une action intelligemment conduite. SCENARIO. — Le célèbre musicien Favier (Louis Jouvet) vit heureux avec sa femme Sylvia (Renée Devillers). Ayant apprécié le talent de Mortelle (D. Robin), étudiante du Conservatoire, il décide de la « pousser » et organise un récital. Peu avant, Favier déjeune avec Monelle et stigmatise, à haute voix, les rédacteurs d’un journal. L’un d’eux ayant entendu ces réflexions, écrit dans cet hebdomadaire, un article laissant supposer bien des choses entre Favier et Monelle. Cet article provoque des réactions diverses chez les principaux intéressés et Sylvia, fortement impressionnée par ce scandale qui se dessine, se suicide. REALISATION. — Film d’auteur, avons-nous dit, ce film l’est essentiellement. Il est difficile de cinématographier les « mots », mais comme chacun est « lancé » au cours de scène très bavarde, il fallait tout sacrifier au texte. Henri Decoin a fait dç son mieux. Si la mise en scène est parfaite, la technique en souffre un peu. Emile Alex a construit de jolis décors d’extérieurs, mais la violente juxtaposition de plans d'extérieur réel et de scènes tournées en studio, en fait ressentir la différence. Très belle photographie d'Armand Thirard. Agréable musique d’Henri Sauguet. INTERPRETATION. — Louis Jouvet, toujours semblable à lui-même, comédien intelligent et sensible, est entouré de Renée Devillers, comédienne appréciée, et de Dany Robin, charmante et sûre d’elle-même. P. R. La VALLEE DU SoLeIL (G.) (Valley of the Sun) Western (79 min.) (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine, 1942. Prod. : Graham Baker-RKO. Réal. ; George Marshall. Chef-Opérateur : Harry Wild. Effets photographiques spéciaux : L. Walker. Musique : Paul Sawtell. Dir. musical ; C. Bakaleinikoff. Dir. artistiques : Albert S. d’Agostino et Walter E. Keller. Montage : Desmcnd Marquette. Interprètes : Lucille Bail, James Craig. Sir Cedrie Hardwicke, Dean Jagger, Peter Whitney, Billy Gilbert, Tom ’tyler. Antonio Moreno, George Cleve.and, Hank Bell, Richard Fiske. Première représentation (Paris) : 9 juin 1948, « Oinépresse-Champs-Elysres », « Radio-Cité-Opéra. EXPLOITATION. — Western sans cow-boys dans une réserve indienne, au cœur de l'Arizona. Attaques, poursuites, drames folkloriques, séquences tragiques, séquences humoristiques s entremêlent et feront la joie d’un public de jeunes, car sa réalisation est due à l’habile George Marshall, spécialiste des film de mouvement. SCENARIO. — Christine (Lucille Bail) va épouser Jim Sawyer (Dean Jagger), administrateur de la réserve, homme sans scrupule qui vole les Indiens. Jonathan (James Craig), c.mi des Indiens, s’enfuit d’une prison militaire , ca»’ il a été condamné à tort. Il entre en conflit avec Jim, le rosse et empêche son mariage. Les exactions de Jim causent une révolte des Indiens Pueblos. Christine, Jim et Jonathan sont prisonniers, mais Jonathan, par ses prouesses, leur obtient la vie sauve. Mais Jim refuse de rendre aux Indiens les troupeaux qu’il leur a volés et les tribus se soulèvent. Desert Center est attaqué. Jonathan parvient à arrêter la lutte, épouse Christine et Jim quitte le pays. REALISATION. — George Marshall a su exploiter à fond l’exotisme que lui procurait la présence d’une nombreuse figuration indienne : danse de guerre, danse du mariage renouvelant s' curieusement le symbolisme des anneaux, chevauchées, poursuites... Presque toutes les scènes sont tournées en extérieur dans le magnifiques paysages du plateau désertique de l’ Arizona. Photo très lumineuse et découpage savant. — J. L. INTERPRETATION. — James Craig, héros sympathique, semble s’amuser beaucoup dans son rôle mouvementé, ainsi d ailleurs que Dean Jagger, qui lui donne la réplique. Lucille Bail est bien jolie. A signaler la curieuse création de Peter Whitney, qui ressemble à Andy Devine. — J. L. Gary Cooper et Paulette Goddard dans LES TUNIQUES ECARLATES. (Cliché Paramount.)