La Cinématographie Française (1948)

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18 rxxxxxxxx x xxxxxxi ♦♦♦♦♦♦♦ # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS f NOCTURNE (G.) Film d'aventures policières (96 min.) (V.O.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Joan Harrisson-Jack J. GrossRKO, 1946. Réal. : Edwin L. Marin. Auteurs : Scén. et dial, de Jonathan Latimer, basé sur une nouvelle de Frank Fenton et Rowland Brown. Chef-Opérateur : Harry J. Wild. Effets spéciaux : Russell A. Cully. Musique : Leigh Harline. Dir. musical : C. Bakaleinikoff, chansons de M. Greene et E. Rudolph. Dir. artistique : A. S. d’Agostino. Décors : Darrell Silvera et James Altwes. Conseiller technique : B. Ruditsky. Montage : Harold Palmer. Chefs-Opérateurs du Son : Joan L. Speak et Terry Kellum. Interprètes : George Raft, Lynn Bari, Virginia Huston, Joseph Pevney. Myrna Dell, Edward Ashlev, W. Sande, M. Paige, B. Hoffman, Queenic Smith. Première représentation (Nice) : 21 avril 1948, « EdouardVII »; (Paris) : 11 juin 1948, « Marbeuf ». * EXPLOITATION. — Film policier de classe, aux rebondissements nombreux, aux situations nouvelles, s adresse à tous les publics, car le développement psychologique va de pair avec le cadre de l’aventure policière. SCENARIO. — Paul Vincent (Edward Ashley) a été assassiné et le policier Joe Warne (George Raft), se basant sur un motif musical et dix portraits de femmes, recherche le meurtrier. Un onzième portrait , celui de Frances Ranson (Lynn Bari), le met sur la vraie piste. Malgré de nombreuses difficultés et d’autres meurtres il prouve que Ned Fingers (Joseph Pevney), un pianiste de boîte de nuit, est le coupable. Joe épousera Frances qu’il a un moment soupçonnée ainsi que sa sœur Carol (Virginia Huston). REALISATION. — La mise en scène de Edwin L. Marin est fort habile, utilisant les possibilités techniques des studios américains. Une mention spéciale au chef -opérateur Harry J. Wild qui a réussi à créer l’atmosphère. Quelques bonnes chansons. Son de qualité. INTERPRETATION. — George Raft dans un rôle fait pour lui, donne à son personnage relief et vigueur. Lynn Bari, Virginia Huston sont fort jolies. A noter la création de Bernard Hoffman. — P. -A. B. C ANOINE 21, rue du Château, Bagnolet (Seine) AVRON 08-85 FAUTEUILS pour Salles de Spectacles PRINTEMPS MORTEL (A.) Drame (75 min.) (V.O.) SOPEX-FILMS Origine : Hongroise. Prod. : Pegazus-Films. Réal. : Kalmar Laszlo. Auteurs : D'après le roman de Zilahy Lajos. Sous-titres de Paul Geraldy. Chef-Opérateur : Makay Appad. Musique : Polgar Tibor, orchestration de Budapest Hangverseny Zenekar. Décors : Simoncsics, Imiszi. Montage : Farkas Zoltan. Chef-Opérateur du Son : Lazar Istvan. Interprètes : Javor Pal, Karady Katalin, Szorenyl Evi. Tasnady Ilona, Somlay Artue, Rozsahecyl Kalman. Première représentation (Paris) : 9 juin 1948, « Studio de l'Etoile ». EXPLOITATION. — Film curieux provenant d’une production que nous ignorons presque totalement, la production hongroise, mais aussi parce que le sujet semblait peu destiné, à cause de certaines nuances délicates, a être filmé. Son titre et le fait que le sous-titrage ait été confié à Paul Géraldy le placent bien dans son climat, sentimental et légèrement érotique. SCENARIO. — Yvan Egry a fait la rencontre d’une jeune fille noble de Budapest, Edith (K. Katalin). U parvient à s’introduire dans la famille d’Edith et bientôt les jeunes gens s’aiment. Mais la différence de classe rend difficile leur mariage. Yuan constate qu’Edith le délaisse pour un jeune homme de son rang. Désespéré, il part en voyage, fait la connaissance d’une jeune fille très simple, Jo. L’amour fervent de Jo parvient à lui faire oublier son chagrin et il va l’épouser. C’est alors qu’Edith parvient à le joindre et l’assure qu’elle n’a jamais aimé que lui et que ses parents consentent au mariage. Ne pouvant se résoudre à accepter ce bonheur en échange de la peine qu’il causerait à Jo, il préfère se tuer. REALISATION. — Technique assez sommaire, fortement inspirée du muet. Si les éclairages sont assez fades, par contre la caméra est très vivante et le film possède un bon rythme. On remarque, pour une même image, un changement d'objectif qui agrandit le champ aux dépens du premier plan. X INTERPRETATION. — Karady Katalin interprète avec souplesse un rôle difficile. Son partenaire rend également son personnage avec sensibilité. Les autres acteurs, la tendre amie surtout, discrète à souhait, jouent leur rôle avec conviction. J. H. (1 ctoria JElectric MATER! E I CT ACCESSOI 35 et 16 m/c 5. rue Larribe -Part*-8 LA Borde 15-05 )IRES 1 l/m „ I Part*-8 | J •î> Le dernier numéro de « La Marche du Temps » distribué par 20th Century Fox est consacré à l’étude de la propagande communiste en Italie. Crise en Italie, dont la durée de projection est de 16 minutes, est un document du plus haut intérêt. PAS DE CONGE, PAS D’AMOUR (G.) (No Leave, No Love) Comédie (119 min ) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Joe Pasternak, 1946. Réal. : Charles Martin Auteurs : Scén. de Char’es Martin et Leslie Karkos. Chefs-Opérateurs : Harold Rosson et Robert Surtees. Musique : Géorgie Stoll. Dir. artistique : Cedric Gibbons. Interprètes : Van Johnson, Keenan Wynn, Pat Kirwooci, Guy Lorn bardo, Ed. Arnold, M. Wilson,, L. Ames, M. Koshetz, S. Royle, W. Wood, V. Barnett, A. Walsh, F. Sugarchile Robinson, W. Sande, J. Preston, Xavier Cugat et son orchestre et les danseurs Gardas. Première représentation (Paris) : ;) juin 1948, » Club des Vedettes », « Elysées-Cinéma ». ÏRAGIQUE RENDEZ-VOUS (G.) (Whistle Stop) Comédie dramatique (79 min.) (V.O.-D.) MINERVA Origine : Américaine. Prod. : Seymour Nebenzahl, 1946. Réal. : Léonide Moguy. Auteurs : Scén. de Philip Yordan, tiré d'une nouvelle de Marita M. Wolff. Chef-Opérateur : Russell Metty. Musique : Dimitri Tiomkin. Dir. artistique : Rudi Feld. Interprètes : George Raft, Ava Gardner, Victor Mac Laglen, Tom Conway, J. Curtright. F. Bâtes, J. Nigh. Doublage : Hélène Tossy, Roger Tréville, Argus, F. Gaudray, G. Castrix. Adapt. française : Gérald Castrix. Dir. artistique : P. Micnau. Première représentation (Nice) : 4 mai 1948, « Vog », « Hollywood », « Elysée ». Présentation corporative (Paris) : 11 juin 1948, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Ce film qui fut choisi en Belgique pour un grand gala de charité, est une réussite humoristique et vaut surtout par le jeu de Keenan Wynn et d’Edward Arnold Jazz, sambas, musique russe parsèment une intrigue comique rapidement menée. Correctement doublé, ce film plaira à tous les publics. SCENARIO. — Mike Haulan (V an Johnson) et Slinky (Keenan Wynn) reviennent aux U.S.A. à la fin de la guerre du Pacifique. Mike est un héros et doit prendre la parole à la radio. Mais, trop timide , il se fait remplacer par son ami Slinky. Or Mike ignore que sa fiancée, lasse de l’attendre, s’est mariée, sa mère croit lui apprendre par l’intermédiaire de Susan (Pat Kirwood), directrice de l’émission. Elle doit le retenir pendant trois jours jusqu’à l’arrivée de sa mère. Or comme Slinky, le gaffeur, a pris la place de Mike, le héros, il s’en suit une longue série de quiproquos... Mais tout finira bien. REALISATION. — La mise en scène de Charles Martin est très adroite. A part un retour en arrière au début qui apparaît inutile, les séquences se suivent heureusement menées et parfaitement imbriquées déchaînant souvent le rire. L’enregistrement des chansons et des danses a été réalisé avec beaucoup de soin. INTERPRETATION. — Le jeu de Keenan Wynn, moderne Panurge, est une véritable révélation pour le public parisien, ainsi que celui de Pat Kirwood qui possède un timbre de voix très agréable. Van Johnson est un beau garçon au physique agréable. Apparition toujours goûtée de l’excellent comédien Edward Arnold J. L. LE NÉON POUR TOUS ENSEIGNES LUMINEUSES 14. RM di Parla MMES TH MICbelet IO-«8 •î» Après Monte-Cristo, Le Capitan, etc. et dernièrement Emile l'Africain, qui remporte un si grand succès sur tous les écrans, Robert Vernay réalisera pour Latino-Consortium-Cinéma: Fantomas contre Fantomas. EXPLOITATION. — I, 'atmosphère tendue, l'aventure dramatique, l’excellente interprétation des trois vedettes : Georges Raft, Ava Gardner, Victor Mac Laglen, donnent à ce film un intérêt constant que souligne la .nise en scène de Léonide Moguy. Film pour tous publics et possédant les atouts nécessaires à un lancement publicitaire fructueux. SCENARIO. — Kelly (Georges Raft), joueur et libertin, a pour ami Ditlaw (Victor Mac Laglen), barman au « Flamingo Bar », dont Lew Allens (Tom Conway) est propriétaire. Mary (Ava Gardner) revient de Chicago à la demande de Lew. Elle aime Kelly qui l’aime. Pour éviter un conflit entre les deux hommes, elle se laisse courtiser par Lew qui n’est pas dupe de son stratagème. Kelly et Ditlaw sont victimes d’une machination de Lew et accusés de meurtre. Kelly est blessé par la police. Ditlaw fait avouer son crime à Lew qu’il tue, après avoir été blessé mortellement. Kelly retrouve Mary et se met au travail. REALISATION. — Léonide Moguy a su habilement créer l’ambiance et donner au sujet une valeur psychologique sans ralentir l’action. Excellent montage. Photographie et éclairage fort soignés. A noter les nombreux gros plans particulièrement celui des mains de Mac Laglen après le meurtre. Très bon doublage. INTERPRETATION. — George Raft donne du relief au personnage indécis de Kelly. Ava Gardner fort belle joue avec habileté. Victor Mac Laglen en brute aux réflexes lents mais ami fidèle jusqu’à la mort, fait une création impressionnante surtout dans les dernières scènes du film. Tom Conway est un traître souriant. P.-A. B. •SOBERBIA* 34, Rue Laffitte. 34 PARIS (9*) Ta PRO. 50-69 EXPORTADORES PARA • AMERICA L ATI N A • »