La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

38 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦« «NEW FI [IISRAPME LISE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 certaine et un tempérament peu expensif, réservé. Le résultat fut étonnant, le rôle semblait créé pour elle. Peu enthousiaste à ses débuts, Odile Versois a maintenant appris à aimer le cinéma et souhaite s’y consacrer entièrement. ANDREE DEBAR est une découverte d’Yvan Noé. Ce dernier la rencontra Andrée Debar dans UNE MORT SANS IMPORTANCE. (Cliché Discina.) pal rôle féminin du film d’E.-T. Gréville, Le Diable souffle, vient de terminer Guillemette Babin et tourne actuellement Clayr-Fait, sous la direction du même metteur en scène, Guillaume Radot. Roger Leenhardt, journaliste et ciS néaste, lorsqu’il voulut réaliser un scénario dont il était l’auteur, Les Jean Vinci dans BAGARRES. (Cliché Georges Legrand.) dont les précieux conseils aidèrent à l’épanouissement de ses dons réels, puis interpréta à la scène Léonore de Sylva, de Calderon, et La Maison de Bernarda, de Fréderigo Garcia Lorca. Elle créa au palais des Papes d’Avignon, deux pièces inédites de Paul Claudel et écrivit deux romans : Il ne m’arrivera rien, inspirée de son activité dans la Résistance et Aimez qui vous aima, dont la parution est prochaine. Sylvia Montfort préfère le théâtre au cinéma, mais son amour du métier d'artiste et son talent lui feront toujours être aussi sensationnelle à l’écran qu’à la scène. Intéressante révélation de ces derniers mois, HELENA BOSSIS vient du théâtre. Fille de la comédienne Simone Berriau, elle fut au Conservatoire élève de Dussane. Second prix de comédie en 1947, elle entra à l’Odéon, joua les Agnès, travailla Le Canard Sauvage, sous la direction de Lugné-Poë, puis échoua au Palais de Chaillot. Dès la Libération, elle fait partie du « Rideau des Jeunes », interprète avec succès la Jeanne d'Arc de Péguy, puis Mon Faust, de Paul Valéry, et enfin La Putain respectueuse, de Jean-Paul Sartre. Elle fit ses débuts au cinéma dans le princi Une scène de LA ROUTE INCONNUE avec Lisette Lanvin et Robert Darône. • (Cliché E.C.I.M.) dans le film tiré de cette pièce. Elle surmonta les difficultés d'un rôle très délicat et la voici maintenant presque vedette, s’apprêtant à devenir la partenaire de Jean Marais, dans Orphée, que prépare Jean Cocteau. L’élément féminin domine toujours lorsque l’on étudie les dernières révélations de l’écran. Pourtant il est de bons comédiens qu’un petit peu de chance aiderait beaucoup. La clientèle féminine réclame de nouvelles idoles. Si l’on ne considère que ce point de vue très matériel, il serait bon de songer à en fournir. Jacques Pills et Danielle Godet dans UNE FEMME PAR JOUR. (Cliché Hoche-Productions.) Voici cependant quelques jeunes garçons plein d’avenir. Dernières Vacances, rechercha longtemps une jeune interprète pour tenir le principal rôle féminin de son film. Personnage tout en nuance, ce rôle était destiné à faire ressortir toute la psychologie de l'adolescence : l'éveil de l’amour chez une très jeune fille, presqu’une enfant, associée à son comportement devant un problème social. Le choix fut rigoureux. L’heureuse candidate qui eut la préférence s’appelle ODILE VERSOIS. Sous son véritable nom Tania Baydarova, elle était entrée très jeune à l'Opéra, où elle faisait partie du corps de ballet. Elle ne suivit jamais de cours dramatiques et aborda le cinéma avec son naturel juvénile, son intelligence natal. Yvan Noé la fit travailler avec Pierrette Caillol, puis, la débâcle étant survenue, il la perdit de vue. Déportée du travail, en Allemagne, Andrée Debar parvint à se faire engager à la U. F. A., mais ne tourna point là-bas. Ce n’est qu’après la guerre, rentrée à Paris, que grâce à Yvan Noé, qu’elle avait retrouvé, elle fit ses débuts au théâtre dans Une Mort sans importance, puis au cinéma François Patrice, interprète L’IMPASSE DES DEUX ANGES. (Cliché B.U.P.-Tuscherer.) fortuitement en 1940, dans les couloirs du 92, Champs-Elysées, où se trouvaient déjà des bureaux officiels. Elle lui fit part de son désir d’être actrice, lui apprenant qu’elle avait obtenu un premier prix de comédie au Conservatoire de Luxembourg, son pays Frédérique Nadar telle que nous la verrons dans LE COLONEL DURAND. (Cliché Acteurs et Techniciens Français.) FRANÇOIS PATRICE. Né en 1924, à Beyrouth, il débarqua en France en 1936 et fit des études secondaires. Pris par le désir de faire du théâtre, il suivit des cours avec Maurice Lagrenée. Reçu auditeur au Conservatoire, il doit abandonner pour raison de santé. Pendant deux ans, il effectue des tournées avec son professeur, Alice Field et Rivers Cadet ; il joue L’Enfant de l'Amour, La Marche Nuptiale, Trois et une et Vingt-cinq ans de Bonheur. Rentré à Paris, il double François Périer dans Les J 3, crée deux pièces : Quand le Diable y serait et Drôle de Vacances, et reprend, enfin, le rôle de Jean Mercanton dans La Perverse Madame Russell. Fran Claude Farrell interprète de LA NUIT BLANCHE. (Cliché C.C.F.C.) •