La Cinématographie Française (1948)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cxiimiiiiiiimrmin cineot^rapiiie NORVÈGE L.a production française doit reprendre un meilleur rang sur le marché norvégien. Il existe 366 salles de cinéma en Norvège, ■ selon les dernières informations de l'Association des Cinémas municipaux. De ces 366 salles, plus de 160 appartiennent aux associations municipales. Le reste appartient à des organisations de bienfaisance. Il n’y a aucun circuit. En 1947, 398 films ont été importés, contre 367 en 1946. 56,75 % de ces films sont américains ,(47,96 % en 1946). Les films se répartissent ainsi : 1947 1946 U.S.A 227 179 Angleterre 55 60 Suède 53 63 France 36 33 U.R.S.S 14 16 Danemark 12 11 Mexique 1 1 Une scène du film franco-norvégien LA BATAILLE DE L’EAU LOURDE. (Cliché Filmsonor.) En 1946, il y avait eu aussi deux films belges et trois suisses. Trois films seulement ont été produits en Norvège en 1947, alors qu’il y en eut six en 1946. Les critiques d’Arc de Triomphe n’ont pas été aussi chaleureuses que les producteurs l’espéraient. Lous Verneuil et Charles Boyer viendront sans doute en France au mois de juillet. Beaucoup de vedettes américaines passeront d’ailleurs leurs vacances à Paris cet été. On ne parle plus, pour le moment, des prises de vues du film Outpost in Morocco ( Serment Solennel) dont certains extérieurs ont été tournés en Afrique du Nord l’hiver dernier et dont Georges Raft doit être la vedette. Le grand sujet de conversation du moment est Gérard Philipe que certains n’ont encore vu que dans L’Idiot, mais qui avait déjà été très remarqué dans Le Diable au Corps. Je ne serais pas autrement étonné de le voir très prochainement engagé par une firme américaine. Au moment d’expédier cet article, je lis dans le New York Times une opinion qui, publiée en première page, a fait ici sensation, intitulée « Les producteurs accusent les Britanniques de violer leurs accords ». Nul doute que les réactions ne soient violentes. — Robert Florey. par Sven G, WINQUIST Durant les trois premiers mois de 1948, les films français suivants ont été vendus en Norvège : Eternel Conflit, Macadam, Le Diable Souffle, Les Maudits, Mademoiselle s’amuse, Les Condamnés, Adieu Chérie, Seul dans la Nuit, L’Insaisissable Frédéric, Cage aux Rossignols, Boule de Suif, L’Homme au Chapeau Rond, Antoine et Antoinette. Le résultat définitif de l’accord intervenu entre les U.S.A. et la Norvège est que les productions américaines resteront sur les écrans locaux même après que leurs quotas d’échange aient été atteints. L’accord d’un an, qui entra en vigueur le 1er janvier prévoit : les Américains peuvent sortir du pays les dollars correspondant à un million de couronnes ; la même somme supplémentaire sera bloquée, puis payée aux distributeurs américains en dollars, sur une pédiode de quatre ans à partir de 1949. Les compagnies américaines peuvent continuer leurs opérations au delà des deux millions de couronnes, mais les sommes supplémentaires ne pourront pas être I E Danemark compte actuellement 460 salles de cinémas standard. Le 16 mm. n’existe pas et les circuits sont interdits par la loi. Ce pays a connu, plus que les autres pays Gaby Sylvia et Henri Guisol dans METIEit DE FOUS réalisé par André Hunebelle. (Cliché P.A.C.) Scandinaves, de graves difficultés avec les devises étrangères. Les films suédois ne figurent plus sur le marché danois depuis la guerre, ies exportateurs suédois s’étant refusés à accepter les conditions du gouvernement danois. réclamées par eux. Cet argent sera utilisé dans le pays même. Jusqu’ici deux films ont été produits en 1948 : Kampen om tungtvannet ( Bataille de l’Eau Lourde ), produit par Hero-Films, en coopération avec Le Trident (France) et Trollfossen ( Les Chutes enchantées) , produit par Nordlys Films. Trois autres films sont prévus : Veiskille ( Routes croisées), écrit par Sigurd Hoel, Ulf Greber et Olaf Storstein ; Hvor farty flyte kan (Où les bateaux voguent), produit par Rolf W. Popp et Den hemmelighetsfulle leilighet (Le Moment secret), par Nork Film et qui sera écrit et dirigé par Tancred Ibsen. A cause des taxes d’entrée (40 % sur les films étrangers et 25 % sur les norvégiens), les producteurs norvégiens trouvent que leurs films ne sont pas rentables. L’an dernier, les exploitants tentèrent de faire réduire les taxes par le Congrès, mais sans succès ; cette année ils essaieront à nouveau. Leur devise est « tous les films nationaux libres de taxes ». Il y a eu quinze films français présentés en 1948 : Symphonie Pastorale (5 semaines), Les Enfants du Paradis (10 jours), Les Roquevillards (3 jours), La Belle et la Bête (2 semaines), Le Diable au Corps (14 jours), Panique (14 jours), Les Portes de la Nuit (10 jours), Bataillon du Ciel (10 jours), Non Coupable (14 jours). Colonel Chabert (2 jours), Pontcarral (3 jours), Miroir (14 jours), Copie Conforme (2 semaines), Sortilèges (7 jours), Espoir (2 semaines). Le marché norvégien tente actuellement de s’ouvrir à nouveau aux films français. Avant 1940, la production française était très appréciée, mais durant l’occupation, il n’y eut que peu de films français présentés. Sven G. Winquist. L an passé, les films américains furent eux aussi absents du marché pendant un certain temps, puis redevinrent libres. Au printemps de cette année, nouvelles difficultés, mais le marché danois fut ouvert à nouveau aux productions américaines en mai. ✓ Pendant ce temps, les films britanniques s’établissaient fermement. Eagle-Lion inonda le marché de ses productions, s’acquit beaucoup de sympathie de la part des exploitants et du public et fit une telle publicité qu’actuellement dans les journaux il est presque aussi commun d’y voir des vedettes britanniques que des stars américaines. Durant la saison 46-47 il y eut 267 films étrangers : U.S.A 181 Angleterre 41 France 19 Suède 15 U.R.S.S 5 Norvège 2 Finlande 1 Italie, 1 Hongrie 1 Belgique 1 Dans la même période, il y eut 10 films nationaux produits. En 1948, on n’a vu seulement que quelques DANEMARK Le manque de films américains doit favoriser!! les films français