La Cinématographie Française (1948)

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II ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME RAPHIE ISE REFLECTEURS D’AMBIAMCE BROCKLISS-SIMPLEX Ces différents paramètres jouent chacun un j rôle et les praticiens savent que d’une salle à j l’autre, les résultats obtenus avec une même I bande, sont souvent très différents. Pour le moment et avant longtemps, la standardisation de ces différents éléments ne saurait être faite et nous devrons nous contenter de ce que l’exploitation met à la disposition des techniciens, exception faite pour un petit nombre de salles qui peuvent être considérées comme assez satisfaisantes pour une partie des points énumérés. Le technicien de la couleur doit donc essayer de réaliser un film qui puisse avec la lumière à arc donner des projections aussi bonnes que possible. Le fait que l'arc à haute intensité tend à se vulgariser de plus en plus simplifie le problème. L’arc à basse intensité donne une lumière jaunâtre contre une lumière bleutée pour la haute, si donc tous les arcs sont dans un avenir prochain de ce seul type, il sera facile d effectuer le tirage de telle manière que le spectateur ait dans toutes les salles les mêmes impressions chromatiques. Sur ce point, il est vraisemblable de penser que longtemps encore on devra se contenter d’approximations. Le problème délicat pour l’étalonneur du laboratoire qui doit actuellement établir une copie à l’examen d'une lumière qui, dans la plupart des laboratoires, ne correspond pas à celle de projection. En fait, la question est loin d’être épuisée et les avis sont fort divergents sur la lumière à adopter pour l’examen d’une bande en couleurs. A notre avis (ceci est basé sur l’expérience) , l’écran doit être éclairé en lumière très légèrement jaunâtre pour deux raisons. L'une que les couleurs en sont avivées; l’autre, que pour une impression visuelle identique l’intensité lumineuse doit être plus forte avec une dominante bleutée qu’avec une dominante jaunâtre. Les considérations ci-dessus nous ont éloigné de l’objet principal de l’étude ci-après. Qui a raison, des partisans de la couleur exacerbée ou de ceux de la couleur pastellisée? La couleur exacte, si ce terme peut avoir une valeur quelconque et représenter aux yeux des techniciens et des artistes quelque chose de concis et de précis, ne l’est que dans une lumière donnée. Par exemple, un paysage connu ne pourra, pour un individu dans des états physiologique et psychologique supposés stabilisés, être identique sous un soleil éclatant ou éclairé par la lumière diffuse filtrée par des nimbus pleins de pluie. De même un paysage vu sous un même éclairage et avec des états d'âme différents sera pour le même observateur très dissemblable. En conséquence, tout en couleur est admissible, et les jugements outranciers émis sur la peinture ou la photographie des couleurs n’ont souvent que la valeur passagère qui leur est consentie par un public moutonnier. Les études les plus récentes sur les contrastes chromatiques admissibles, sauf peut-être pour quelques exemplaires de l’ancienne école espagnole, montrent que l’échelle de ces contrastes est très réduite, alors que les cinéastes américains s’obstinent à augmenter considérablement les limites de la gamme reconnue comme valable par les artistes. Les cinéastes, par habitude, sont enclins à éclairer les scènes comme ils ont l’habitude de le faire pour le noir où les écarts de luminosité entre les grandes lumières et les ombres (saillent suivant les sujets de 1 à 20, 1 à 100 t atteignent (cas extrêmes) parfois 1 à 1.000. JJne telle méthode appliquée à la couleur La General Electric C° anglaise, représentée en France par Brockliss Simplex, lance sur le marché des projecteurs, ou plutôt des réflecteurs d’ambiance, du type lampes cadmium-mercure, Le réflecteur d’ambiance « Compact » de Brockliss-Simplex vu de face. dont nous avons donné le principe dans un récent numéro. Ce modèle de réflecteur, peu utilisé en France, rencontre un grand succès en Angleterre et aux Etats-Unis. En voici les caractéristiques : La lampe du réflecteur donne une bonne interprétation de la couleur, est silencieuse et surtout si le procédé tend à donner des couleurs exagérées accroît encore l’impression de chromo si désagréable que donnent nombre de films Technicolor. Cette observation n’attaque en rien la qualité intrinsèque de ce procédé qui a permis la réalisation du film Henry V, elle tend plutôt à démontrer sa souplesse et la mauvaise utilisation qui en est faite. Jusqu’à ce jour, le meilleur grand film en couleurs qui ait été réalisé est certainement le film allemand Kolberg saisi par l’armée américaine. Tournée sur Agfacolor, cette bande donnait l'impression d’une technique scientifique au point, d’une technique artistique très près de l’idée que les amateurs de peinture se font de la représentation colorée de la nature. L’étude des peintres impressionnistes ou du dernier post-impressionniste Montézin montre que la palette de ces peintres a une étendue chromatique peu étendue, bien que ce dernier peintre employât en petites quantités le noir. Les rares grandes fresques qu’il exécuta ont des écarts chromatiques très faibles. Il ne semble pas que le cinéma des couleurs soit autorisé à se prévaloir d’autres règles, celles-ci étant liées à des lois définies de la vision et de la physique. Sans pouvoir nous étendre sur ce sujet qu’on ne saurait effeuiller en quelques lignes, espérons que les cinéastes voudront bien consentir à ne pas continuer à fausser le goût de leur clientèle. — A. -P. R. ne produit pas de fumée. En pleine marché elle peut être ramenée, les volets fermés, à 1 kw. Les volets rouverts, la puissance de la lampe revient automatiquement à 2 1/2 kw. On peut résumer ainsi son fonctionnement : Après que le courant a été établi, l’opérateur presse un bouton qui donne un courant de 1.000 volts, de courte durée, à la lampe afin d’effectuer le coup initial de la décharge. La lampe fonctionnne alors sous courant élevé, derrière les volets fermés, jusqu’à ce qu’elle atteigne les conditions nécessaires de température et de pression. A ce moment, le courant de la lampe baisse automatiquement jusqu’à réduire la consommation de la lampe à 1 kw ; une petite lumière verte s’allume, la source lumineuse est prête à Le réflecteur « Compact » vu de trois quart arrière. Sur le côté, la poignée qui permet de diriger l’appareil et de le régler d’une seule main. fonctionner et les volets peuvent être ouverts, au moyen d’un petit levier, pour donner sa pleine clarté. L'appareil consiste essentiellement en une boîte rectangulaire en métal formé, recouverte d’une plaque d’aluminium. Il contient un réflecteur construit en cinq parties. L'ouverture de face du réflecteur mesure environ 35 mm. X 35 mm. L’ensemble du mécanisme est monté dans la base de l'appareil. Le sommet du réflecteur est plat et assure l’entrée d’air destiné à refroidir l’ensemble. Derrière le réflecteur sont placés deux contrôles. L’un est le verrouillage qui permet d’incliner et d’orienter le projecteur. L'autre est une poignée qui commande le bloc d’alimentation. L’arrière de ce bloc est également pourvu de deux poignées pour le maniement du réflecteur, ou celui du bloc seul. Le réflecteur est monté sur un berceau tubulaire se terminant dans un fausset de 2,8 mm. de diamètre X 10,6 mm. de long, fausset de normes standard. TECHNIQUE & MATÉRIEL