La Cinématographie Française (1948)

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IX ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEltiAjffi5R/IPHIE FR&SnCSisE ECLAIR possède un nouvel ENSEMBLE DE MÉLANGE La table-support, quoique légère, est d’une grande robustesse ; ceci afin d'éviter toutes vibrations parasites qui pourraient nuire à la stabilité de lecture des têtes sonores. Les photos n° s 1 et 2 donnent une idée précise de ce qu’est l’ensemble mécanique et de îa répartition des dérouleurs sur la table, de telle sorte que deux manipulateurs puissent en assurer la conduite, chacun d’eux se tenant face à trois dérouleurs. Chacun des 6 dérouleurs peut être débrayé individuellement en quelques secondes. Les moteurs : entraînement et synchronisme, montés en bout sur berceaux amortis, commandent l’axe principal d’entraînement, visible sur la photo 2. Les renvois de commande aux dérouleurs sont simples et robustes. Le retour en arrière des bandes se fait à la vitesse de marche avant multipliée par 3. L’arrêt peut être effectué à tout moment, et la mise au départ précise pour les starts, ou tout emplacement choisi, grâce au petit volant c) Une possibilité de contrôle et de réglage précis de l’emplacement de la piste sonore. ri) Une grande facilité d’adaptation à la reproduction dual-track (relief sonore! . L’ensemble de ce groupe est associé, aux Studios Eclair, à une chaîne d’enregistrement toute récente avec table de mélange et dispositifs annexes, qui en font une des installations les plus modernes d’Europe. f UN APPAREIL. DE PRISES DE VUES DE DANSEURS L’opérateur américain Frank Planer, membre du club des opérateurs A.S.C., vient de mettre au point un appareil, très simple, comme le montre la photo jointe, extraite du journal « L’ American Photographer », pour la prise de vues de danseurs. Il devient de plus en plus évident que la technique du réenregistrement a beaucoup évolué et qu’il est maintenant admis que l’enregistrement direct ne constitue pas l’opération principale de la technique sonore. Les opérations de réenregistrement prennent une grande place parmi les préoccupations du spécialiste tant pour la partie radio-acoustique, que pour la partie mécanique. En ce qui concerne cette dernière, les manipulations doivent être rapides, sûres et cons Ensemble mécanique et répartition des dérouleurs sur la table de mélange Philips-Cinéma. tantes et n’exiger que le minimum de maind’œuvre. Pour cette dernière condition, deux méthodes sont en présence : ou bien adopter le point de vue américain, qui se soucie assez peu de restreindre la main-d’œuvre, ou adopter le souci européen de réduction de celle-ci. Dans la conception présentée, au dernier salon de la Foire de Paris, par la Société Philips en collaboration avec les services techniques des Studios Eclair, et pour le compte de ceux-ci, on a recherché avant tout la facilité de manipulation du matériel, sa robustesse et la rapidité de manœuvre de l’ensemble, en ne faisant appel qu’au strict minimum de personnel. Cette condition s’impose par le fait que les producteurs indépendants cherchent à restreindre les frais lors des mélanges, ne tiennent pas en général à accroître leurs dépenses par l’emploi d’une main-d'œuvre supplémentaire. Or, il arrive qu’on mélange entre elles sept bandes et que les délais impartis aux manipulations sont si réduits que les opérations doivent être exécutées en un temps record. D’autre part, ainsi qu’on le verra, et pour éviter de toucher aux films, de les rayer, de les rebobiner, on a adopté le retour des bandes aux carters débiteurs. L’ensemble de mélanges Philips se présente sous l’aspect d’un bloc, dont les cotes d'encombrement sont de : 2 m. 45 de long sur 0 m. 65 de large ; le tablier de l’ensemble étant fixé à 0 m. 94 de haut. fVems L'axe principal d'entraînement de la table de mélange Philips-Cinéma. visible sur la photo n° 2 et qui s’embraye sur simple pression de la main. Le débrayage est automatique. Les mécanismes d’enroulement et de déroulement sont protégés, accessibles et le graissage en est commode. Les têtes sonores adoptées sont les lecteurs Philips, qui ont été précédemment éprouvés pour leur précision et leur robustesse. Ces lecteurs ont été légèrement modifiés pour y monter à l’arrière (photo n° 2), un transformateur de liaison de la cellule aux amplificateurs sans l’intermédiaire d’un pré-amplificateur. Un autre perfectionnement de ce lecteur est son dispositif optique spécial permettant de contrôler l’emplacement de la piste sonore, donc d’assurer son réglage exact par rapport au faisceau lumineux de lecture du son. Les principaux avantages de ce lecteur sont : a) Une distribution très uniforme et, cependant, très intense de la lumière sur la piste sonore. b) Une grande sensibilité du dispositif de lec ture du son, la détection s'effectuant sur une image très agrandie de la piste. Cette prise de vues est généralement faite L’appareil de l'opérateur américain Frank Planer. avec des moyens de fortune, et les danseurs à l’écran donnent, le plus souvent, l’impression de tourner sur place. Le dispositif est très léger, démontable, et supporte une caméra automatique. Le cercle inférieur mesure 1 m. 80 de diamètre. Le triangle sur lequel est monté la caméra est suffisamment rigide pour qu’il n’y ait pas de vibrations et que le champ de prise de vues choisi par l’opérateur ne puisse varier. On voit sur la photographie, l’opérateur assujettissant le support-appui-dos sur l'acteur. L’ensemble est fixé par courroies à l’acteur. TECHNIQUE & MATÉRIEL