La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

• , LA • ftTTTI CIIVEMATO GRAPHIE XXXXXXXTXXXXXXXXXXXXXXXXXrXXXXXXXXZ:» N LA DECORATION N’EST QU’UNE PARTIE du travail de l’architecte par M. de MONTAUT et Mme GORSKA Pour les architectes, Mme Gorska et M. de Montaut, on confond trop souvent le rôle de l’architecte avec celui d’un décorateur. Il faut se souvenir qu’un coup de crayon jeté au hasard peut être un sujet de ruine, à tout le moins une source d’accroissement des frais généraux allant de l’excès de dépense lumineuse ou motrice à la multiplication du personnel de surveillance. Aux conditions primaires de confort, de visibilité et d’acoustique, que tout architecte doit être à même de réaliser, il existe une variété de recherches qui lui permettent d’utiliser au maximum le terrain donné sans sacrifice de confort, ainsi qu’une organisation rationnelle qui rendra possible à l’exploitant des économies sur ses frais généraux. Une étude des plans de salles fait ressortir ces efforts. Un élément intéressant de rendement est la possibilité de faire le plus grand nomibre de séances dans un temps donné, les jours d’affluence, le dimanche par exemple. Une rapidité d’échange des spectateurs entrant et des spectateurs sortant permet de gagner 10 à 12 mJnutes par séance, c’est-à-dire une séance par jour et cinquante ou plus par an. Ce résultat est obtenu par le sens unique, c’est-à-dire l’accès du public à l’arrière de la salle et son évacuation à l’écran. Le prototype de ce système est le « Lynx » ( 1.000 places), dont les sorties balcon comme celles d’orchestre sont à sens unique. Cette conception a été réalisée même dans le « Français » de Marseille (500 places), où pourtant les conditions étaient défavorables. La salle est en cul-de-sac et le résultat a dû être obtenu par un passage souterrain qui évacue les spectateurs tandis qu’au-dessus les gens entrent. Dans le « Palmarium » de Tunis, salle importante de 2.400 places, même procédé d’évacuation accéléré. Les places des deux balcons comme celles de l’orchestre, situé au premier étage, sont toutes desservies par l’arrière et évacuées à l’avant. La contre-partie de ce système est la difficulté de contrôle, mais une étude sérieuse permet d’y pallier. Disposition des caisses et dispositif de chaînes permjettant de contrôler deux, trois et même quatre catégories de places avec un seul employé, pour les périodes calmes, tandis qu’aux heures d’affluence, une salle de 2.000 places peut être remplie en cinq minutes. Une deuxième source d’économie est l’utilisation du courant électrique avec rendement maximum. La lumière indirecte est, par exemple, très mal employée et nombre de kilowatts sont utilisés en pure perte. II existe pourtant une formule qui permet d’utiliser mathématiquement la lumière indirecte. Lorsque cette formule n’est pas errwployée, le résultat est toujours mauvais, provoquant à la Le Madeleine de Paris. L'éclairage du cadre de scène. fois « Enterrements » lumineux et accusation des défauts des murs et plafonds. Mais même bien utilisée, cette lumière est souvent triste. Pour y remédier, on peut soit apporter de la gaieté aux lumières d’ambiance de « l’indirecte » par l’adjonction de lampes à incandescence ou de tubes, à feu direct, soit moduler la courbe de la gorge lumineuse par des éléments déco BELLES SALLES MODERNES