La Cinématographie Française (1948)

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102 Kxxxxxxxrrramntxxxxxxn ciisÉ^®gRjPHÎE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ratifs, qui font varier les éclairements partiels. On peut obtenir des gradations, des effets de juxtaposition, des fondus par la transformation de la gorge en restant évidemment dans la forme générale de la courbe. Ce nouveau mode d’utilisation de la lumière a reçu le nomi de « lumière accrochée ». M. de Montaut et Mme Gorska en ont fait des essais des pius satisfaisants et l’emploient désormais souvent. Le premier essai fut fait au « Lynx », au plafond, dans la gorge latéral, puis au « Duc de Bourgogne » de Joigny. Malgré les progrès rapides de la science, le tube manque encore de radiations jaunes et fausse les couleurs. Il convient donc de le compléter par de la lumière à incandescence, mélange donnant de bons résultats au point de vue rendement. Rappelons-Ie, tous ces avantages ne peuvent être obtenus que par des efforts constants et une connaissance approfondie de domaines les plus variés, allant de celle des conditions de l’exploitation à celle des dernières nouveautés électriques ou techniques. Le Français de Marseille. La salle vue de l'orchestre vers l'écran. C’est au cadre de scène du « Madeleine » qu’il fut le plus mathématiquement et artistiquement employé. Dans le domaine lumière directe, il faut parler du tube luminescent. S’il consomme moins, le tube, par contre, employé seul, est un peu « maigre ». Pour éviter cette pauvreté, on le pose dans des gorges en staff, de forme telle qu’elle accroche la lumière et répète le tube. L’architecte peut également rendre un très grand service à son client par la mise en place de la publicité. Pour cela, il doit savoir la placer avantageusement, tout en la composant avec l’immeuble, l’état des lieux, le genre même de l’exploitation. Par exemple, pour une salle comme le « Français » de Marseille, il est moins important de signaler de loin le programme que d’accrocher l’œil depuis le Vieux-Port, parce que le cinéma n’a que 500 places et que le film dure plusieurs semaines. Par contre, pour une salle à programme hebdomadaire, ce qu’on joue a une grande importance. Dans la façade de la salle de Joigny, qui utilise des lettres découpées posées sur un tringjlage, d’une pose facile et sans aucun frais. Il faut remarquer pour cette salle que, malgré sa valeur publicitaire, elle s’intégre cependant parfaitement dans le paysage. Losque la chance permet d’avcdr, comme au Lynx, une façade de 21 mètres sur 10 il convient, comme il a été fait, de l’utiliser ; elle représente une valeur publicitaire énorme. Quand, par contre, des servitudes ou contrats de location empêchent des réalisations similaires, il faut savoir utiliser les « moyens du bord », comme cette flèche immense dont bénéficie un « Cinéac », parce que seul le dernier étage de l’immeuble pouvait être loué. Il faut également que cette publicité soit efficace aussi bien le jour que la nuit. Ainsi, par ces recherches, l’exploitant doit trouver auprès de l’architecte une aide précieuse non seulement pour lui exécuter un cadre agréable, ce qui est normal, mais aussi pour lui permettre de réaliser par la suite de substantielles économies. M. de Montaut ne craint pas d’insister sur le fait que la construction d’une salle est une chose sérieuse. II convient de ne pas s’y lancer à la légère et de se rappeler que le décor n’est qu’une partie infime du travail de l’architecte. Montaut et Gorska. Façades de nuit du Lynx, de Paris; du Français, de Marseille; et du Duc de Bourgogne, de Joigny. BELLES SALLES MODERNES