La Cinématographie Française (1948)

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53 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINÉl^SQfclU RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DANS LES SALLES DE PARIS POUR LES 3 PREMIERS TRIMESTRES 1948 1,3 MILLIARD de RECETTES DE PLUS QU’EN 1947 MAIS les ENTREES SONT en BAISSE par Jacques LAMASSE La baisse semble plus accentuée en province. Pourtant une hausse des entrées se révèle dans les salles rénovées. Il faut donc essayer d’attirer et de retenir une clientèle réticente par tous les moyens possibles : Salles plus confortables, meilleure publicité, effort de programmation, etc... Les chiffres des recettes mensuelles des cinémas à Paris, que nous ont communiqués les Contributions indirectes, sont encourageants, car ils traduisent une hausse très nette des encaissements par rapport à l’année dernière : 4.021 millions pour les trois premiers trimestres de 1948 contre 2.695 millions pour la période correspondante de 1947, soit 1,3 milliard de plus et une recette pour les trois trimestres de 1948 égale, à peu de chose près, aux encaissements de toute l’année 1947. Seul, le mois d’avril est inférieur à celui de l’année dernière. Tous les autres mpis, par contre, sont nettement supérieurs à ceux de 1947. Les deux maxima de la courbe de 1948 sont en février et juin, avec 492 et 495 millions, alors que les maxima de 1947 sont en avril, mai, avec 383 et 348 millions, soit, en gros, 100 millions d’encaissements en plus pour chacun des meilleurs mois de i 1948. Cette augmentation des recettes est due à l’augmentation du prix des places, leur prix moyen ayant passé de 25 fr. 20 à 35 fr. Par contre, les minima, pour les trois premiers trimestres de 1947 et 1948, correspondent tous les deux au mois d’août, les congés en sont certainement la cause. Enfin, les variations de la courbe des recettes de 1948 sont moins sensibles que celles de la courbe des trois premiers trimestres de 1947 (11 % d’amplitude contre 39 % en 1947), mis à part le crochet en profondeur du mois d’avril 1948, que nous estimons provoqué par les réformes monétaires extraordinaires de IM. Mayer, et la baisse I commune des deux courbes au mois d’août, provoquée par les départs en vacances. II semble donc que les recettes aient marqué une tendance à la stabilisation, tendance que l’été pluvieux n’a fait que favoriser. Mais il est trop tôt pour déterminer si ce phénomène est passager ou s’il doit être noté comme un fait dont il convient de tirer toutes les conséquences pratiques. La stabilité relative des recettes risque d’ailleurs d’être faussée à partir du Ier octobre par l’application de la surtaxe additionnelle prévue par la loi d’aide au cinéma et surtout par les troubles sociaux que nous traversons actuellement. Car s’il faut attendre la fin de l’année pour se rendre compte des réactions du public devant l’augmentation du prix des places, tous les directeurs savent que