La Cinématographie Française (1948)

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II ci\F^ffkR\ rR^jGasE R/VPHIE cm ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ BIENNALE DE VENISE 1948 4 lisés les rendent utilisables sur tous les types de projecteurs de 16 mm. Il en est de même pour le 35 mm.. Le système de douille interchangeable permet l’adaptation des boîtes-bobines sur n’importe quel type de projecteur. UES EXPOSANTS FRANÇAIS ONT OBTENU UN GRAND SUCCÈS de notre envoyé spécial P. MICHAUT Depuis l’année dernière, la Biennale cinématographique est l’occasion d’ouvrir, dans le voisinage du Palais du Cinéma, une exposition de technique et d’industrie cinématographique ; cette année, le nombre des exposants atteignait 61 : la plupart étant Italiens, ou étant des agences italiennes de compagnies étrangères. La France était représentée par quelques-uns de ses constructeurs les plus importants : Debrie, Charollais et Picot, Eclair, Charlin, Société des Brevets Bécote, les Charbons Lorraine. Citons, en outre, la Western Electric, la Victor Animatograph, la Wes-trex Comp., la firme suisse Paillard, Mole Richardson (Angleterre), Kern (Suisse) pour ses 16 mm., Dupont de Nemours Inc., British Thomson-Houston, la Cinémeccanica et ses appareils de projection en 16 et en 35 mm. (à noter que cette firme avait été écartée de la cabine du Palais du Festival et que le concurrent préféré a laissé une impression assez décevante) . Il n’est pas exagéré de dire que les exposants français se sont faits remarquer par la valeur et l’importance de leurs envois et par le caractère novateur des matériels exposés. LE CAMËFLEX En particulier, ECLAIR présentait sa nouvelle Caméflex , à vrai dire sensationnelle, se portant à l’épaule, avec ses chargeurs de 120 et 300 mètres. On voyait les plus hauts seigneurs du Cinéma essayant la Caméjlex sur la plage ou devant le Palais du Cinéma et se faire photographier : tel Orson Welles, tel, Jean Cocteau. Sa vision réflex, sa tourelle divergente, son mécanisme de chargement instantané, ses trépieds et crochets d’accrochage, sa ceinture légère contenant la batterie d’alimentation ont vivement intéressé les visiteurs... et également les autres exposants! Ce nouveau matériel représente bien une date dans l’évolution du matériel technique du cinéma, et probablement aussi dans la technique de la prise de vues, qui va pouvoir prendre plus de mobilité et de hardiesse. L’ENREGISTREUR CHAROLLAIS-PICOT Non moins remarqué l 'Enregistreur sonore sur film invaritone CHAROLLAIS-PICOT. Le matériel exposé constituait un ensemble complet pour format réduit, amplification et mixage. Le système supprime les grands racks jusqu’ici habituels, et le pupitre contenant l’installation est d’un encombrement très réduit. L’appareil diffère des systèmes antérieurs par certaines de ses dispositions mécaniques qui associent les roulements à billes aux paliers lisses et par son système optique et ses contrôles permanents. On remarquait principalement le miroir de l'oscillographe enregistreur : c’est un miroir de verre aluminé avec un soin particulier pour éviter toute diffusion de la lumière par les imperfections de la surface. Son poids a été réduit : ce qui a permis d’étendre la réponse à 10.000 pps à + ou — 1 db. L’emploi de nouveaux aimants et de nouvelles matières magnétiques a permis d’augmenter sa sensibilité. La puissance nécessaire à l’enregistrement n’est plus que de 150 milliwatts : ce qui assure une grande marge de sécurité au-dessus de la surchage. Enfin l’emploi d'huile spéciale met l’appareil à l'abri de l’influence des variations de la température sur sa courbe de réponse. Les amplificateurs qui actionnent cet oscillographe présentent quelques particularités. Ils emploient des lampes doubles à très grande amplification. Un seul type de lampe est utilisé : ce qui facilite l’approvisionnement de rechange. Tous les étages sont montés en push-pull, ce qui permet de diminuer les distorsions au minimum et de réduire le bruit de fond à une valeur insignifiante. Ce point aussi est considérable. La distorsion harmonique est inférieure à 1,5 % dans toute la gamme transmise qui s’étend de 30 à 10.000 pps à + ou — 1 db. Le bruit de fond ramené à l’entrée à un niveau de — 145 db. (niveau zéro de référence 1 milliwatt 0,775 v. dans 50 ohms). Ce niveau de bruit de fond excessivement faible et inférieur de 20 db. à celui exigé par le cahier des charges de la Radiodiffusion Française-dans les mêmes conditions, permet l’emploi de microphones de faible sensibilité dans les conditions les plus difficiles. Le pupitre portable, présenté au Lido, comprenait deux entrées pour microphones dynamiques (par exemple 630 A. Western). Chaque entrée correspondait à une lampe préamplificatrice à transformateur adaptant l'impédance à celle du circuit de mélange et de corrections. Le circuit de mélange comprend deux potentiomètres, un pour chaque entrée, et un potentiomètre général. Ces potentiomètres sont montés en T ponté. Ils comprennent 26 plots et permettent une atténuation de — 42 db. Chaque plot donne 1,5 db., sauf le premier à zéro, et les sept derniers : 3 plots à 2 db., 3 plots à 3 db., 1 plot infini pour faciliter les fondus. MATÉRIEL BÉCOTE La Maison BECOTE présentait ses boîtes pour transport de matériel, et plus spécialement pour films en 16 et en 35 mm., en métal léger : désormais, deux de ces boites contiennent un programme complet. C’est bien un progrès sensible! Fabriquées en tôle d’acier ayant subi un traitement spécial au zingage, ces boîtes possèdent des propriétés antirouille. Leurs axes norma Grâce à une bande de protection circulaire qui épouse la bordure de la bobine, aucune détérioration du film ou déformation de la bobine (écartement ou rapprochement des joues), ne sont à craindre. La Société DEBRIE, dont les appareils n’étaient pas parvenus à temps, était représentée par un vaste panneau de photos et de maquettes commentées. ACTUACOLOR CHARLIN CHARLIN présentait surtout son Actuacolor. Son stand consistait en une cabine complète; et ce matériel exécuta une projection en séance spéciale de la Commission technique italienne. Les résultats en furent remarqués (d’autant plus que les résultats donnés par l’équipement installé dans la cabine du Palais du Festival donnaient lieu à de fréquents déboires) . Le démonstrateur, plusieurs fois chaque jour, donnait une présentation complète des dispositifs principaux constituant les améliorations et les caractéristiques de ce matériel : sa fenêtre à courbe spéciale, la netteté des images, le rendement lumineux élevé, la réduction du scintillement, le refroidissement de la fenêtre et du film par obturateur avec turbine spéciale à 2.880 tours; la réduction de l’usure des copies. La Commission technique italienne a surtout apprécié la luminosité des projections. LES EXPOSANTS ÉTRANGERS On remarquait aussi, au Stand CAPRONI (de Bergame), un 16 mm. dont la particularité intéressante est que le débiteur est entraîné par une vis hélicoïdale, constituant une innovation importante. Enfin, l'OFFICE SUBALPIN D’APPAREILS ELECTRIQUES (de Turin) exposait un hautparleur biphonique, à double membrane, à double bobine mobile concentrique, à radiations directes, offrant divers avantages : Ainsi sont éliminées les distorsions des trombes multicellulaires. On obtient une répartition parfaitement dosée de puissance entre le canal des aigus et le canal des basses. Le haut-parleur est monté dans un châssis de fonte léger, qui comprend également l’ampli de puissance à double canal. Le haut-parleùr reproduit fidèlement toute la gamme entre 30 et 16.000 périodes. Ce haut-parleur est alimenté par un préampli et un ampli intermédiaire dont la courbe est linéaire entre 30 et 25.000 périodes-sec.; et la distorsion est contenue dans des limites excessivement basses. Egalement important était le matériel exposé par la WESTERN ELECTRIC (agence de Rome) : son Westrex standard d’après-guerre pour la moyenne exploitation, ajoute aux qualités de robustesse et d’endurance connues de la mar j que, diverses améliorations dues aux études très poussées faites en mécanique à l’occasion de la ■ guerre. Par exemple, l’Hydro-Flutter Suppresser annihile le chevrotement, dû jusqu’à présent au mouvement malgré tout irrégulier du film lors } du passage devant le lecteur de son. Deux rouleaux-guides accouplés par un ressort réagissent à la moindre pression du film pendant son passage. L’axe du rouleau inférieur est rattaché à un piston dans un bain TECHNIQUE & MATÉRIEL J