La Cinématographie Française (1948)

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IV ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIMEfo F RAPIIIE LXXXiJ ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ On est parvenu avec des charbons expérimentaux, du type C, à une brillance de 2.000 bougies par millimètre carré. Si on compare entre elles les lumières de ces trois sortes de sources, on trouve une grande différence dans les répartitions spectrales. Ainsi, Fig. 2. — Spectre de charbon en carbone pur. dans un arc à basse intensité, du type A (schéma 2), on voit que le maximum de radiations est dans le proche ultra-violet : 3.800 unités Armstrong, avec second maximum dans le bleu et remontée au delà de 700 vers l’infrarouge. Cette courbe montre combien un arc nu peut, en raison de la quantité d'ultra-violet émis par le carbone, être dangereux pour la vue. Fig. 3. — Spectre de charbon au cæsium, 30 et 40 ampères, sous 50 volts. Le schéma 3 représente deux courbes de charbons au cæsium, aux intensités respectives de 30 et 60 ampères, sous 50 volts de tension. L’accroissement considérable dans le bleu-violet, de l’arc 60 ampères, est dû à la volatilisation plus poussée du carbone, quoique la partie ultra-violette soit moins importante que dans le charbon seul du spectre 1. A titre indicatif, l’examen du spectre 4 montre l’effet des sels de strontium compressés dans l’âme du charbon positif et l’énorme énergie dissipée sous forme de radiations jaunes et rouges : 6.000 à 7.000. Lorsqu’on comprime un mélange de plusieurs sels métalliques, les charbons sont dits polymétalliques. ARC A BASSE INTENSITÉ Les charbons sont constitués par du carbone aussi pur que possible, auquel on ajoute une petite quantité de sels de potasium. La brillance atteint de 175 à 180 bougies par millimètre carré soit 18.000 environ par centimètre carré de cratère, avec une température de 3.550 degrés Kelvin. La lumière a une teinte prédominante jaunâtre. La composition de cette lumière, d’après les travaux de la « National Carbon Cy », est la suivante : Violet et bleu 18 %, vert et jaune 32 %, orange et rouge 50 %. Le cratère positif émet 90 % de la lumière contre 10 % au charbon négatif. Comme on le sait, il n’est pas indiqué d’utiliser pour cet arc le courant alternatif. Le continu seul convient. La densité de courant, dans ie charbon positif sur courant continu, va de 8 ampères à 31 ampères environ par centimètre carré. Fig. 4. — Spectre de charbon au strontium, 30 et 40 ampères, sous 50 volts. L’accroissement de courant accroît la dimension du cratère. La brillance ne dépassant ,pa; la valeur limite de 150 bougies par millimètre, on a intérêt à constituer un cratère d’un diamètre aussi grand que l’autorise le système optique, auquel est appliqué l’arc. La limite étant vite atteinte avec les optiques utilisées dans la pratique, il n’y a aucun intérêt à dépasser un diamètre de cratère déterminé par le système optique. Ces arcs, peu utilisé en cinématographie en raison de la composition spectrale de leur lumière, le sont, par contre, fréquemment pour les besoins industriels, tirage de plans, recherches physiques ou autres, cas où l’on recherche une grande concentration de rayons bleusviolets. Il y a peu à dire de l’arc en vase clos, à peu près abandonné aujourd’hui. Son seul mérite est de diminuer la consommation en charbons, en raison de l’absence d’air libre circulant autour du cratère. Ce type d’arc produit beaucoup de radiations ultra-violettes. Son usage est limité à l’industrie. ARC A FLAMME L’arc de ce type est encore à basse intensité. Les matières rares concentrées dans l’âme du charbon positif forment entre l’anode et la cathode une flamme qui a une brillance très faible de 8 bougies par millimètre carré de surface. En raison de la grosseur des charbons, donc de la grandeur de la surface du cratère, le rendement est relativement élevé. Suivant les terres rares employées on obtient une lumière rougeâtre ( strontium ), ou jaunâtre (calcium). D'autres sels métalliques, nous l’avons vu, peuvent entrer dans la composition de l’âme suivant le but à atteindre. TECHNIQUE & MATÉRIEL Les charbons de ce type sont employés pour taux, du type C, à une brillance de 2.000 bouches agricoles, etc. ARC A HAUTE INTENSITÉ Les charbons de ce type produisent une lumière de haute brillance, du fait que le cratère positif, porté à une température très élevée, forme une tache très lumineuse, et que les gaz de terres rares de l’âme, brûlés au centre du cratère et élevés à une température d’environ 5.800 degrés, émettent une grande quantité de radiations diversement colorées. La densité de tels arcs oscille entre 350 et 1.200 bougies par millimètre carré de ciatère. La densité de courant par centimètre carré de charbon positif oscille entre 60 et 180 ampères. Fig. 5. — Charbon à haute intensité, arc rotatif. Certains projecteurs, du genre de ceux employés en studio, sont du type à charbons inclinés (figure 5), le charbon négatif étant animé d’un mouvement rotatif, ce qui a pour effet d’assurer un cratère parfaitement homogène. Les lampes horizontales ont généralement leurs charbons fixes cuivrés, et le charbon négatif a un diamètre légèrement plus faible, en général un millimètre de moins. Fig. 6. — Arc alternatif, haute intensité Une variété de lampes haute intensité fonctionne maintenant sur courant alternatif. Les charbons dans ce cas ont parfois le même diamètre. La figure 6 représente un arc de ce type et les deux cratères qui se font face. , La brillance peut atteindre environ 300 bougies par millimètre carré. Les arcs à haute intensité sur courant continu ou alternatif, en raison de la petitesse des cratères et de la grande émission de lumière, répondent mieux aux besoins optiques de la projection. ,