La Cinématographie Française (1948)

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6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ □ CIiYE RAPH1E ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Denise VERNAC, Claude CHENARD et Frank VILLARD dans LE SIGNAL ROUGE UN FILM D’ERNEST NEUBACH CENTRE NATIONAL DE LA CINÉMATOGRAPHIE VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER RENOVA CINEXFILM PARIS MARSEILLE 6. RUE LAMENNAIS PARIS TEL.: BAL. 50-45 CABLES : LEMAFU1 ELE CENTRE NATIONAL DÉCISION N° 14 RELATIVE AU BREVET D’OPÉRATEUR La décision n" 2 du 20 mai 1946 de l'Office Professionnel du Cinéma, portant création du brevet de projectionniste dans l’exploitation cinématographique, validée par la décision réglementaire n» 1 du 28 mars 1947 du Centre National de la Cinématographie, est abrogée. DÉCISION N° 15 REMPLAÇANT LA DÉCISION N” 5 Bis DE L’O.P.C. SUR LES TAUX DE LOCATION Art. 1er. — La décision n° 5 bis de l'Office professionnel du Cinéma est abrogée. Art. 2. — Il est rappelé qu'aux termes de l'acte dit loi du 26 octobre 1940. toute location de film ne peut être consentie que moyennant un pourcentage portant sur la recette nette globale, réalisée par le programme complet. Art. 3. — Le taux de pourcentage est librement débattu entre les parties à l’intérieur d’un minimum fixé à 25 % et d'un maximum fixé à 50 % du programme complet. Toutefois, pour les films projetés plus de deux ans après la date de la première sortie en exclusivité en France, le taux du pourcentage minimum est ramené à 20 %. Art. 4. — En ce qui concerne les films projetés dans le délai défini à l'article n" 6 ci-après : 1) Pour les théâtres cinématographiques ne passant qu’un programme par semaine, lorsque la recette nette hebdomadaire est inférieure à 12.000 francs, le taux applicable est obligatoirement ramené à 40 % s’il dépasse ce pourcentage, le minimum garanti prévu au bon de commande restant acquis en tout état de cause. 2) Pour les théâtres cinématographiques passant plus d’un programme par semaine et quels que soient les jours de passage et leur nombre pour chacun de ces programmes, lorsque la recette nette réalisée par programme est inférieure à 6.000 fr., le taux applicable pour chaque programme est obligatoirement ramené à 40 % s'il dépasse ce pourcentage, le minimum garanti prévu au bon de commande restant acquis en tout état de cause. Art. 5. — En ce qui concerne les films projetés au delà du délai défini à l'article 6 ci-après : 1) Pour les théâtres cinématographiques ne passant qu’un programme par semaine, lorsque la recette nette hebdomadaire est inférieure à 24.000 fr., le taux applicable est obligatoirement ramené à 30 %, s'il dépasse ce pourcentage, le minimum garanti prévu au bon de commande restant acquis en tout état de cause. 2) Pour les théâtres cinématographiques passant plus d'un programme par semaine et quels que soient les jours de passage et leur nombre pour chacun de ces programmes, lorsque la recette nette réalisée par programme est inférieure à 12.000 fr.. le taux applicable pour chaque programme est obligatoirement ramené à 30 %, s'il dépasse ce chiffre le minimum garanti prévu au bon de commande restant acquis en tout état de cause. Art. 6. — Le délai prévu aux articles nos 4 et 5 ci-dessas est de deux ans et a pour point de départ : Pour les théâtres situés dans la grande région parisienne : la date de sortie en première exclusivité à Paris et pour les théâtres cinématographiques situés en dehors de la grande région parisienne : la date de sortie en première vision dans un théâtre cinématographique du siège de leur légion cinématographique. Le bénéfice de l'article 5 ne peut être invoqué que si les dates limites indiquées au bon de commande ont été respectées. Art. 7. — Les dispositions de la présente décision s’appliquent à la location des films en format standard et en format réduit. Art. 8. — Toute infraction aux dispositions de la présente décision est passible des sanctions prévues par l'article 16 de la loi du 25 octobre 1946. Art. 9. — • La présente décision est applicable à compter du 14 octobre 1948 nonobstant conventions contraires. CHANGEMENT D’ADRESSE DES SERVICES SOCIAUX DU CENTRE M. Le Bourre, Scus-Direeteur des Services Sociaux du Centre National de la Cinématographie, nous communique qu’à compter du 7 octobre, ses services sont transférés : au 12, rue de Lubeck, Paris (16'). Téléphone : KLEber 92-01. En conséquence, toute visite ou tout courrier relatifs aux cartes d'identité professionnelles (opérateurs-projectionnistes, directeurs, salariés, employés de la distribution, artistes de cinéma), œuvres sociales, questions sur les étrangers, législation du travail, ne devra plus se faire ou être adressé au 1, avenue Hoche, mais au 12, rue de Lubeck, Paris (161) (heures de réception inchangées : 11 heures, 12 h. 30, 14 heures et 16 heures). De même le Secrétariat de la Commission Paritaire des Litiges de l’Exploitation Cinématogra| phique sera transféré à cette nouvelle adresse : i M. Degand, KLE. 92-01, la Commission siégeant ' dans une salle du rez-de-chaussée, à l’adresse pré! citée. + DÉCISION N° 16 RELATIVE A L'EXPLOITATION DES FILMS FRANÇAIS EN SARRE Art. 1er. — Sauf stipulations contraires, les droits d’exploitation d’un film en Sarre sont considérés comme faisant partie intégrante des droits d'exploitation de ce film dans la métropole. Art. 2. — Le territoire de la Sarre ne fait partie d’aucune des régions cinématographiques telles qu’elles sont définies par les règlements en vigueur. Art. 3. — La présente décision réglementaire est applicable à compter du 1er septembre 1948 date de mise en vigueur de l'arrêté du 26 août 1948 relatif à l’exploitation des films cinématographiques en Sarre. LE LANCEMENT DU FILM PARAMOUNT "LES ANNEAUX D'OR " La première parisienne des ANNEAUX D’OR, film tiré du fameux roman de Johan Foldès, a été précédée et soutenue par un grand lancement. Tout d'abord un retirage spécial du roman, dont la première édition, publiée l’an dernier sous le titre LA TZIGANE ET LE COLONEL, était épuisée, a été fait, en accord avec Paramount, par les Editions Lumière et mis en vente au moment de la sortie du film. Trente librairies parisiennes, choisies parmi les plus renommées, ont réservé une partie de leur devanture à l’exposition du livre. Le cliché ci-dessus en montre quelques-unes : 1. Librairie Galignani. 2. Librairie de la Chaussée-d’Antin. 3. Librairie Naudaim. 4. Librairie de la Nouvelle-France. 5. Librairie de Monceau. De son côté, « L’Intransigeant » a publié un feuilleton du film, au moment précis où commençait sa double exclusivité. Pathé également a sorti et fait radiodiffuser un disque reproduisant, en français, le grand air du film LES ANNEAUX D’OR, chanté par Claude Robin.