La Cinématographie Française (1948)

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12 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ rrrrrri cime RAPHIE ISE f ANALYSE CRITIQUE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DES FILMS sT LE RETOUR (G.) (Homecoming) Drame psychologique (113 min.) (V.O.-D.) M. G. M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1948. Réal. : Mervyn Le Roy. Auteurs : Scén. orig. de S. Kingsley, adapt. de J. Lustig et P. Osborn. Chef-Opérateur : Harold Rosson. Effets spéciaux : W. Newcombe et A. A. Gillespie. Musique : B. Kaper sous la direction de Ch. Previn. Dir. artistiques : C. Gibbons et R. Duell. Décors : Edwin B. Willis. Conseiller technique : P. Lund. Interprètes : Clark Gable, Lana Turner, Anne Baxter, John Hodiak, Ray Collins, Gladys Cooper, C. Mitchell, M. Thompson, L. Tuttle, J. Grayson, J. L. Johnson, E. Hardt. Présentation corporative (Paris) : 17 septembre 1948. « Le Français ». EXPLOITATION. — Film américain très prenant, réalisé par Mervyn Le Roy, le metteur en scène de Trente Secondes sur Tokio. L’action située pendant la guerre est illustrée de scènes souvent très émouvantes. Le film plaira particulièrement au public féminin de toutes catégories. Clark Gable en vedette, avec Lana Turner. SCENARIO. — Ulysse D. Johnson (Clark Gable), chirurgien renommé, homme égoïste, aimant la vie à l’excès, s’engage dans l’armée en 1941. Nommé major-chef, il a pour infirmière une jeune femme surnommée « Vif-Argent » (Lana Turner), mère d’un petit garçon de six ans, engagée parce que son mari avait été tué en Chine, alors qu’il combattait pour la liberté. Sa femme suit ses traces avec le désir, depuis qu’elle connaît Ulysse, de réformer l’esprit de ce dernier. A la faveur de la guerre, elle y parviendra. Cependant, victime de son courage, elle succombera, tandis qu’Ulysse, blessé, rentrera chez lui et expliquera à sa femme (Anne Baxter) , combien ils s’étaient trompés sur la vie. REALISATION. — Bonne, mais classique. Technique, maintes fois éprouvée, mise au service d’un sujet qui présente l’intérêt de se dérouler dans une compagnie sanitaire pendant la guerre, sur le front, ce qui nous procure l’attrait de certaines scènes émouvantes, tragiques. INTERPRETATION. — Clark Gable, toujours très sympathique, interprète avec sensibilité un rôle nuancé. Lana Turner, fort agréable, joue avec assez de justesse et avec aussi le souci de demeurer vedette hollywoodienne. — P. R. Profitant du beau temps, André Cerf a entièrement tourné les extérieurs de son film La Veuve et l'Innocent dans la pittoresque région de Pontoise-l'Isle-Adam. Grâce à Sophie Desmarest, Jean Desailly, Saturnin Fabre, Jean Tissier, Raymond Bussières, Duvaleix, Betty Daucsmond et à un scénario de la meilleure veine comique, cette nouvelle production L P C. fera la joie d’un nombreux public. ❖ A la suite d'une information erronée, nous avons été amené à commuer le titre du film Modèle de Paris en Mademoiselle de Paris. On nous prie de faire savoir que la production Général Film s’intitule toujours Modèle de Paris. LES SOUVENIRS NE SONT PAS A VENDRE (G.) Film à sketches (87 min.) R.A.C. Origine : Française. Prod. : Films Azur-Euzko-Films 1948. Réal. : Robert Hennion. Auteurs : Scén. orig. et dial, de Pierre Apesteguy; adapt. de Robert Hennion. Chef-Opérateur : Willy. Musique : Louiguy. Décors : Aimé Bazin. Dir. de Prod. : Jean Lefait. Montage : Robert Isnardon. Chef-Opérateur du Son : Maurice Vareille. Interprètes : Blanchette Brunoy, Sophie Desmarets. Colette Darfeuil, Martine Carol, France Ellys, Maurice Baquet, Alexandre Rignault, F. Villars, J. -J. Delbo, Maxidian, M. Delavaud, Gautier-Sylla, P. Juvouet. R. Favart, Y. Gaudeau, M. Farbel, J. Famery. Présentation corporative (Paris) : 17 septembre 1948, « Madeleine ». EXPLOITATION. — Film à sketches tour à tour dramatiques, sentimentaux, comiques ou burlesques ayant pour cadre le décor enneigé de la Haute-Savoie. Film de jeunes, très plaisant, voire même très public, il plaira à tous les spectateurs. SCENARIO. — Sancelmoz (Alexandre Rignault), hôtelier en Haute-Savoie, vend son hôtel et, sur le point de partir, se remémore les faits saillants de sa vie d’hôtelier. Tout d’abord, un suicide, puis des histoires comiques, tragiques, sentimentales ou burlesques. Une chasseuse d’or se trompe de victime, un apprenti skieur gagne une course de descente, un mari trompé se venge en tuant l’amant de sa femme, une voleuse renonce à un cambriolage, une fille romanesque trouve le bonheur... L’hôtelier s’en va, laissant l’hôtel à un jeune couple. REALISATION. — Entièrement tournée en extérieurs, cette réalisation bénéficie d’une troupe jeune, habillée de seyants costumes de ski, ce qui plaira certainement aux citadins avides d’horizons nouveaux. La technique est bonne et la caméra adroite. Les sketches, bien que de valeur inégale, sont bons dans l’ensemble. INTERPRETATION. — Sophie Desmarets est excellente dans un sketch humoristique, mais la meilleure interprétation est sans conteste celle de Maurice Baquet. J. -J. Delbo est en progrès, Martine Carol reste très « pin-up ». Bonne interprétation d’Alexandre Rignault et de Maxidian. Ce film marque aussi le retour à l’écran de Colette Darfeuil. — J. L. 4* René Chanas met la dernière main au film qu’il va bientôt commencer L’Escadron Blanc, pour lequel Jean Chevrier et René Lefèvre sont déjà engagés. René Chanas partira très prochainement pour Adrar aux confins du Sahara où sera entièrement tourné le film et où il a l'intention de recruter sur place une nombreuse figuration indigène. •I» La Société Synimex prépare pour l’annee prochaine un grand film sur le sujet La Reine de Saba, d’après un manuscrit basé sur des documents historiques authentiques et rassembles par M. Bori dans un scénario cin matographique. Les intérieurs du film seront tournés à Paris et les extér4eurs ien Ethiopie. LE GANG DES TUEURS (A.) (Brighton Rock) Drame d’atmosphère criminelle (95 m.) (V.O.-D.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Britannique. Prod. : British Picture Corporation, 1948. Réal. : John Boulting. Auteurs : Scén. de Graham Greene et Terence Rattigan, d’après le roman de G. Greene. Chef-Opérateur : Harry Waxman. Musique : Hans May. Décors : John Howell. Interprètes : Carol Marsh, Richard Attenborough, Hermione Baddeley, William Hartnell, Harcourt Williams, Wylie Watson, Nigel Stock. Présentation corporative (Paris) : 21 septembre 1948. « Biarritz ». EXPLOITATION — Film anglais réaliste, d’atmosphère criminelle, mais pas au point de justifier un tel titre. Les acteurs sont presque tous inconnus, mais la publicité verbale peut faire beaucoup pour la renommée de ce film, auprès d'une certaine catégorie du public populaire. SCENARIO. — A Brighton, à la suite d’un règlement de comptes entre « protecteurs » de bookmakers, Haie, devenu reporter pour un magazine, est assassiné par une bande rivale. Rose, jeune serveuse dans un salon de thé, est en possession d’un indice dénonçant l’assassin. C’est un jeune chef de bande Pinkie. Pour l’empêcher de parler, il courtise la jeune fille et l’épouse. Rose se laisse prendre au jeu de Pinkie, sans se douter qu’il est l’assassin recherché. Elle lui demande d’enregistrer sa voix, et au cours de l’enregistrement, Pinkie dévoile, à son insu, la bassesse de son calcul et le vrai motif de son geste. Bientôt, Pinkie est tué. Désespérée, la jeune fille conservera le souvenir de son bref roman d’amour en écoutant la voix de celui qu’elle aimait. Par bonheur, le disque abîmé ne dévoile pas les dures paroles de Pinkie. REALISATION. — Les premiers 300 mètres du film sont remarquables ; il s’agit d’une chasse à l’homme dans les rues de Brighton, avec tout le réalisme que peuvent exprimer les images. Le reste ne manque pas d'intérêt, mais demeure dans la ligne classique du genre. A déplorer la fin inutile. INTERPRETATION. — Il est impossible de juger des acteurs trahis par le doublage. En version française, il semble que Richard Attenborough! Pinkie, « charge » son rôle. Rose (Carol Marsh) est insignifiante. L'acteur qui joue Haie est excellent, son jeu est presque tout en physionomie. P. R. 4* Maurice Chevalier projette de porter à l’écran, pour London-Film, son personnage de clochard sympathique, immortalisé par sa chanson : Ma Pomme. •î* Distribué par les Films Robert Bastardie, La Vie Aventureuse de Jack London, avec Michel O'Shea et Susan Hayward, sortira bientôt aux « Mirages », « Reflets » et « MidiMinuit ». •J» Marlène Diétrich, dont l’excellente composition dans les films Paramount Les Anneaux d’Or a été appréciée par tous, est également la vedette du film de Billy Wilder, A foreign Affair qui vient de sortir aux U. S. A. •î» C'est le 11 novembre qu’aura lieu à New York la première du film RKO en technicolor, Jeanne d’Arc, réalisé par Victor Fleming et interprété par Ingrid Bergman. INFORME MM. LES DIRECTEURS QUE TOUS SES SERVICES SIÈGE SOCIAL : AGENCE DE PARIS FORMAT RÉDUIT SONT MAINTENANT GROUPÉS A UNE SEULE ADRESSE : 17, RUE DE MARIGNAN — PARIS-8 Tél. : BALzaC 29-00 (Métro: Franklin D. Roosevelt)