La Cinématographie Française (1948)

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20 c ifej».***.** ♦♦♦♦♦♦ XXXXXX’i CIME RAPIDE IXXXXXXXrXXXIXXXXXXXXXX) I3t «T ANALYSE CRITIQUE DES FILMS sT Une des scènes du film d’André Zwobada LES NOCES DE SABLE présenté à la Biennale de Venise 1948. Le commentaire a été écrit et dit par Jean Cocteau. (Cliché F. O. G.) DU BURLESQUE A L’OPERA (G) (Two Sisters from Boston) Comédie musicale (110 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1945. Réal. : Henry Koster. Auteurs : Scén. orig. de Myles Connolly; dial, de James O'Hanlon et H. Crâne. Chef-Opérateur : Robert Sutees. Musique : Charles Previn. Chansons de S. Fain et R. Freed. Chorégraphie de J. Donohue. Dir. artistiques : C. Gibbons et D.B. Cathcart. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : Joe Pasternak. Interprètes : Kathryn Grayson, June Allyson, Lauritz Melchior, Jimmy Durante, Peter Lawford, Ben Blue, I. Elsom, H. Hayden, Th. Hall, N. Walker, G. Corrado. Première représentation (Nice) : 20 janvier 1948, « Cinéma Eiysées ». (Paris) : 29 septembre 1948, « CinéEtoile », « Ritz », « Studio Universel ». EXPLOITATION. — Peinture de mœurs de province s’opposant à l’esprit plus large de la grande ville font de cette amusante satire une comédie gaie, alerte, agréable, à la musique de qualité et aux airs entraînants. Une mise en scènei fort vivante et souvent fastueuse donne au film un caractère dépassant nettement le niveau courant. SCENARIO. — Abigail Chandler (Kathryn Grayson), à l’insu de sa famille, rigides provinciaux de Boston, est devenue vedette d'un cabaret de New York. Ses parents surviennent. Grâce à Spike (Jimmy Durante), elle parvient à leur faire croire qu’elle chante à l’Opéra. Sa sœur, Marthe (June Allyson), découvre la supercherie. Elle aide Abigail à devenir la vedette de l’Opéra et elle épouse Patterson (Peter Lawford), fils du directeur tandis qu’Abigail vole vers le succès après des mésaventures avec le grand ténor (Lauritz Melchior). REALISATION. — Suivant la formule habituelle des comédies musicales américaines, les gags alternant avec les séquences de chants et de danses. Les scènes de l'Opéra, l’enregistrement du premier disque de phonographe sont des chefs-d’œuvre d’humour. Le son est excellent surtout pour la partie chantée et les orchestres. Images bien éclairées, luxueux décors et costumes. INTERPRETATION. — Kathryn Grayson, jeune, jolie, a une fort belle voix. June Allyson, comédienne pleine d’humour, danse et chante. Jimmy Durante confirme ses qualités de grand artiste comique. Ben Blue est inénarrable. Peter Lawford jeune premier classique est sympathique et joue sobrement. — P. -A. B. <î* M. André Hunebelle, producteur averti de tant de films à succès et réalisateur de Métier de Fous, qui sortira prochainement, prépare deux films : Millionnaire d’un jour, film à sketches, que Noël-Noël interprétera vraisemblablement — tournage prévu pour mars 1949 — et L’Affaire de Tanger. M. Hunebelle mettra en scène lui-même ce film en décembre prochain. Raymond Rouleau paraît envisager favorablement sa participation à cette œuvre en tant que principal interprète, le scénario de Michel Audriard, basé sur une affaire d'espionnage vécue pendant la dernière guerre, l'ayant séduit. L’AVENTURE EN ELDORADO (G.) (Doomed Caravan) Film d’aventures (85 min.) (D.) CINEFI Origine : Américaine. Prod. : Continental Optima Corporation, 1941. Réal. : Lesley Selander. Chef-Opérateur : Russel Harlan. Dir. artistique : Marcel Raine. Montage : Cari Nobel. Interprètes : William Boyd. Russell Hayden, Andy Clyde, Minnia Gombell, Morris Ankrum, Georgia Hawkins. Présentation corporative (Paris) : 27 septembre 1948, « Colisée ». Première représentation (Paris) : 29 septembre 1948, « California ». EXPLOITATION. — Encore un film aux aventures multiples se déroulant au Mexique entre Américains et Mexicains et comportant des attaques entre cow-boys, chevauchant de rapides coursiers. C’est un genre qu’apprécie un certain public. SCENARIO. — Les convois qui font route vers Eldorado sont constamment attaqués et pillés. Une femme, Jane Travers, qui doit mener un convoi de Crescent City à Eldorado, a fait appel au secours de la milice. Les soldats se rendant à son ranch sont attaqués par les hommes de Martin, qui s’emparent des vêtements des militaires pour tromper Jane. Un garçon chevaleresque, Cassidy, venu au secours ds la jeune femme, s’aperçoit de la supercherie et vient au secours du convoi lorsqu’il est attaqué. A Eldorado, où le Gouvernement recherche les bandits, ceux-ci seront enfin arrêtés, après une série d’attaques où la chance favorisera les hommes de Cassidy. REALISATION. — Ce film comporte de fort jolis extérieurs, bien photographiés, avec de belles poursuites équestres. Le scénario est assez moyen et rendait difficile le travail du metteur en scène. INTERPRETATION. — Il n’y a, dans cette production, qu'un seul rôle important : celui de Cassidy. Il est tenu avec autorité par l'excellent artiste William Boyd. — G. T. LA CHANSON DU BONHEUR (G.) (Danny Boy) Comédie musicale (81 min.) (D.) CINEFI Origine : Britannique. Prod. : Butcher’s-Films Service. Réal. : Oswald Mitchell. Auteur : Scén. de Vera Allinson. Chef-Opérateur : Stephen Dave. Musique : Percinal Mac Key. Dir. artistique : G. -P. Norman. Interprètes : Ann Todd, David Farrar. John Warwick, Wilfrid Lawson, Grant Tyler. Présentation corporative (Paris) : 30 septembre 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. — Conte bleu cinématographique vraisemblablement destiné aux enfants. C’est l’histoire d’un musicien et de son jeune fils, lesquels, après avoir connu la pauvreté, retrouveront finalement, avec la fortune et la gloire, l’un sa femme, la’utre sa mère. SCENARIO. — Nick (W. Lawson) est un violoniste sensible que des revers ont conduit à la misère. Avec son enfant, Dany, il va jouer dans les rues. De son côté, une chanteuse connue et fêtée, Jane Kaye (A. Todd), recherche le mari qu’elle a abandonné. Un imprésario qui n’est autre que celui de Jane entend Nick par hasard et l’engage pour une soirée. Il découvre soudain que Nick est l’homme que recherche Jane et il veut empêcher une rencontre qui nuirait à ses intérêts. Cependant le destin et des bons sentiments conjugués font se retrouver Nick et Jane dont le bonheur se renouera autour de leur enfant. REALISATION. — Elle a suivi le style du scénario et est restée très simple, naïve même. On ne peut trouver de recherches particulières. INTERPRETATION. — Lawson interprète avec cœur et une touchante simplicité son personnage. Les effets d’Ann Todd, tout en restant conformes à son rôle, sont plus étudiés. J. H. Le dernier film Warner Bros, de John Huston, Key Largo obtient un très gros succès en Suisse. Il est interprété par Edward G. Robinson, Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Claire Trevor et Lionel Barrymore. LE MUR DES TENEBRES (A.) (High Wall) Drame psychologique et d’atmosphère (90 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1947. Réal. : Curtis Bernhardt. Auteurs : Scén. de Sydney Boehm et Lester Cole, d'après une nouvelle de Alan R. Clark et Bradbury Foote. Chef-Opérateur : Paul Vogel. Effets spéciaux : W. Newcombe et A. A. Gillespie. Musique : Bronislau Kaper. Dir. artistiques : Cedric Gibbons et Leonid Vasian. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : Robert Lord. Chef-Opérateur du Son : Douglas Shearer. Interprètes : Robert Taylor, Audrey Totter, Herbert Marshall, Dorothy Patrick, H. B. Warner, W. Anderson, M. Olsen, J. Ridgeley, M. Ankrum. E. Risdom, V. Barnett. Présentation corporative (Paris) : 24 septembre 1948, « Le Français ». EXPLOITATION. — Un bon film américain traitant un cas psychologique. L’action, fort bien menée, est illustrée de scènes mouvementées et angoissantes, toutes pleines d’attraits. Robert Taylor tient la vedette avec talent et Audrey Totter, que nous avons vue dans La Dame du Lac, lui donne la réplique. SCENARIO. — Steven Kenet (Robert Taylor) est arrêté sous l’inculpation du meurtre de sa femme Helen (Dorothy Patrick). Reconnu amnésique, il est hospitalisé et la jeune doctoresse Ann Corrison (Audrey Totter) apprend comment se sont déroulés les faits reprochés. Démobilisé après la guerre, Steven apprend que sa femme le trompe. Il se rend chez Whitcombe (Herbert Marshall), où il trouve sa femme, seule, et l’étrangle, puis il s’évanouit. Ayant ainsi raconté son histoire sous l’effet du sérum de vérité, Steven s’enfuit et oblige Ann à le suivre chez Withcombe pour reconstituer le drame. Il a la certitude de ne pas être l’assassin. Rentré à l’hôpital, Steven reçoit la visite de Withcombe qui avoue être l’assasin de la jeune femme et de l’unique témoin du crime. Steven saute sur lui, mais il est aussitôt enfermé en cellule. Il parvient à s’échapper avec Ann, la convainct de son innocence et Withcombe soumet à l’épreuve du sérum qui avoue P es crimes Steven recommencera sa vie avec Ann. REALISATION. — Très bonne. Le réalisateur a su habilement surmonter l’écueil du « film psychologique » en insérant dans l’action quelques scènes mouvementées et d’autres captivantes par leur côté policier et mystérieux. Technique bien adaptée au sujet. INTERPRETATION. — Robert Taylor est devenu un acteur de talent, soucieux de son personnage et de son comportement naturel dans l’action. Son physique est toujours fort sympathique, ce qui plaira toujours à ses nombreuses admiratrices. Audrey Totter, comme dans La Dame du Lac, est juste, mais on peut lui reprocher dans toutes ses créations de rendre trop sévère son visage pourtant fort agréable. — P. R. Feu Rouge, co-production Sigma et Ciné-Reportage, réalisation de Robert Vernay ; pour février 1949. •î* Mademoiselle Mouchoir, production Sirius, réalisation Jean Stelli.