La Cinématographie Française (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

9 gXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX? ciNÉRffljn^R I raWSKisi RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE CRITIQUE DES FILMS Uf.z) iT OLIVIER TWIST (A.) (Oliver Twist) Mélodrame (110 min.) (V.O.-D.) VICTORY FILMS Origine : Britannique. Prod. : Guineguild, 1948. Réal. : David Lean. Auteur : Scén., adapt. et dial, de D. Leanet Stanley Haymes. Chef-Opérateur : Guy Green. Musique : Arnold Bax. Décors : John Bryant. Interprètes : Robert Newton, John Howard Davies, Francis L. Sullivan, Mary Clare, Kay Walsk, Alec Guinness, Henry Stephenson, J. Stuart, H. Edouards. Présentation corporative (Paris) : 5 octobre 1948, « Le Français ». Première représentation (Paris) : 15 octobre 1948, « Ermitage », « Le Français », « Les Agriculteurs ». Prix international du meilleur décor à la Biennale de Venise 1948. EXPLOITATION. — L’excellent réalisateur anglais David Lean a maintes fois donné des preuves de son talent : L’Esprit s’amuse, Brève Rencontre, Grandes Espérances. Aujourd’hui, il affirme encore ses qualités par cette transposition du célèbre roman de Charles Dickens. Ce film, excellent en tous points, ne manquera de remporter, en France comme partout ailleurs, un succès bien mérité auprès de tous les publics. SCENARIO. — 1830, Oliver Twist (J.-H. Davies), enfant bâtard, est né dans un hospice. Sa mère morte, il est élevé avec brutalité par la directrice, Mrs. Corney (Mary Clare) et le bedeau (Francis L. Sullivan), qui le place chez un fabricant de cercueils. Là, toujours en proie aux méchancetés de ses maîtres, il se révolte et s’enfuit. Arrivé à Londres et sans le sou. il accepte l’accueil d’un homme affreusement laid, Fagin (Alec Guinness), voleur et recéleur, qui apprend le « métier » à une bande de jeunes voyous. Au cours d’un vol commis dans la rue par deux d’entre eux, Oliver, qui surveillait, est arrêté par la police, puis reconnu innocent et recueilli par la victime du vol, M. Brownlow (Henri Stephenson), bourgeois sympathique, très « bon grand-papa », dont la fille s’est enfuie onze ans auparavant. Kidnappé, Oliver est retrouvé grâce à un crime crapuleux commis par l’un des amis de Fagin, Sikes (Robert Newton), qui est abattu après une dramatique chasse à l’homme. Enfin, il est à ce moment prouvé qu’Oliver est le propre petit-fils du « bon grandpapa ». REALISATION. — David Lean se classe, par ce film, parmi les plus grands metteurs en scène du monde. Il semble qu’il ait suivi à la lettre le roman de Dickens en accentuant encore l’atmosphère « noire » décrite par le romancier. Tout est parfait, chaque image a son importance, la musique est juste, sans prédominance outrée, la photographie splendide. INTERPRETATION. — Très homogène et très sobre. Le grand triomphateur est sans conteste Alec Guinness dont la composition qu’il a faite de Fagin mérite tous les éloges. Le jeune Howard Davies n’a rien de l’enfant prodige, sa sûreté de jeu est ! assez étonnante et mérite d’être soulignée. Francis L. Sullivan, Mary Clare, Henri Stephenson et Robert Newton sont tous parfaits, — P. R. RAPT A L’OUEST (G.) (Western Skies) Western (66 min.) (V.O.-D.) HERAUT FILM Origine : Américaine. Prod. : American Film. Réal. : J. Weeks. Auteur : Scén. de Milton Raison. Musique : Frank Fanucci. Dir. de Prod. : William L. Nolte. Chef-Opérateur du Son : Glen Glenn. Interprètes : Ray Corrigan, Rangters Buster, John King, Max Perhune. Première représentation (Paris) : 29 septembre 1948, « Cinéphone-Rochechouart ». EXPLOITATION. — Le western classique, bagarres, poursuites, batailles, a été renouvelé par la présence d’un cow-boy ventriloque accompagné de sa poupée partenaire. L'effet humoristique est certain, surtout sur les jeunes. SCENARIO. — Ray Corrigan et ses amis sont en quête d’aventures. Ils assistent à un assassinat et sauvent un bébé que les bandits voulaient enlever. Malgré les complications que sa présence leur procure, ils partent à la recherche des instigateurs du meurtre qu’ils parviennent à découvrir grâce aux dernières paroles du mourant. REALISATION. — Ce film récent bénéficie d’une photographie excellente et d’une mise en scène soignée bien que de qualité courante. Des gags parsèment l’ensemble et portent souvent. INTERPRETATION. — Ray Corrigan et ses amis sont des athlètes bien entraînés. — J. L. LE DERNIER DES PEAUX-ROUGES (G.) (The Last of the Redmen) Western historique (80 min.) En Technicolor (V.O.-D.) COLUMBIA FILMS Origine : Américaine, 1947. Prod. : Sam Katzman -Columbia. Réal. : George Sherman. Auteurs : Scén. de Herbert Dalmas et George Plympton d’après « Le dernier des Mohicans », de James Fenimore Cooper. Chefs-Opérateurs : R. Fernstrom et I. Morgan. Dir. musical : M. Bakaleinikoff. Dir. artistique : Paul Palmentola. Interprètes : Jon Hall, Michael O’Shea, Evelyn Ankers, Julie Bishop, Buster Crabbe, Rick Vallin, B. Henry, G. Hedlund, F. Worlock, A. Vogan. Première représentation (Paris) : l01’ octobre 1948, « Napoléon », « Delambre », « Club des Vedettes ». EXPLOITATION. — Ce film” est la troisième ou quatrième version du célèbre roman de Fenimore Cooper, « Le Dernier des Mohicans ». Moins que ses prédécesseurs il a suivi l’histoire du romancier, mais il contient des chevauchées et des combats capables d’être goûtés des jeunes. SCENARIO. — Sur la foi de Ma ] gua (B. Crabbe), un guide iroquois, un général anglais dirige ses trou i pes dans une mauvaise direction. \ Magua a été chargé de conduire les ! trois enfants du général Munro, \ Alice (E. Ankers), Cora et David \ à leur père. L’intervention d’un ! trappeur, Hawkeye (M. O’Shea) et du dernier membre de la tribu des Mohicans Unca (R. Vallin) permet aux jeunes gens et au major Duncan (J. Hall) d’échapper à tous les pièges tendus par Magua et de rejoindre la colonne de Munro. Celle-ci, battue et désarmée par les troupes françaises, est attaquée par les Indiens. Unca, parti à la recherche de secours, tue son poursuivant, Magua, et parvient à son but. Il meurt ainsi qu’Alice. REALISATION. — Film réalisé suivant les normes habituelles du cinéma américain. Les morceaux de bravoure : attaque de la colonne anglaise, combat singulier entre les deux Indiens ont été enregistrés avec habileté. Il manque une mise en relief des personnages, d’Unca en particulier, qui, bien que personnage central puisque « dernier des Mohicans », passe au second plan. INTERPRETATION. — Jon Hall joue avec conscience son rôle de grand garçon sportif. Michael O’Shea conserve un sourire ravi dans les situations les plus dramatiques. R. Vallin donne assez de personnalité au rôle secondaire d'Unca. Les jeunes filles sont charmantes. La meilleure composition est sans conteste celle de Magua par Buster Crabbe qui est le plus indien des Iroquois présents. J. H. LE MYSTERE DE LA JUNGLE (G.) (Tiger Fangs) Film d’aventures (79 min.) (D.) FILMS GEORGES MULLER Origine : Américaine. Prod. : Jack Schwartz, 1943. i Réal. : Sam Neufeld. Auteurs : Scén. d’Arthur SaintClaire; dial. d’Andy Jordan et B. Bothas. Musique : Lee Zahler. Dir. artistique : Andy Jordan. Montage : Guy Michaël-Ange. Interprètes : Frank Buck, June Duprez, Decan Rinaldo, Howard Banks, Arno Frey, J. Farrel Mac Donald, Dan Seymour. Première représentation (Paris) : 29 septembre 1948, « New York ». EXPLOITATION. — C’est le film le plus récent de Frank Buek, célèbre chasseur d’animaux sauvages et cameraman explorateur, auteur de Ramenez-les vivants. Beaucoup de fauves en liberté, des Malais mystérieux, des espions japonais et allemands. L’intrigue un peu sommaire le destine aux salles populaires. SCENARIO. — Des fauves mystérieux déciment les plantations de caoutchouc au début de la dernière guerre. Le célèbre chasseur de fauves, Frank Buck, est appelé par le gouvernement pour résoudre l’énigme. Il s’aperçoit bientôt qu’il a affaire à des fauves drogués par un espion allemand. Il parvient à déjouer ses plans et les agents de l’ennemi seront victimes de leur machiavélisme. REALISATION. — Presque toutes les scènes sont tournées en extérieurs, dans une plantation d'hévéas ou dans la forêt clairière de Malaisie. L’atmosphère coloniale est bien rendue et les fauves savamment photographiés. INTERPRETATION. — Les acteurs jouent avec un naturel qui tient plus du documentaire que du film de fiction. Frank Buck a bien choisi la figuration indigène. — J. L. •I» Le film Sirius de Jean Stelli, La Cité de l’Espérance, avec René Dary, J. Parédès, J. Tissier, est sorti le 27 à l’Empire.