La Cinématographie Française (1948)

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6 ■ CIME' RAPHIE I SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ I Le concours organisé par M. Blumberg, président d’Universal, entre toutes les agences de cette firme, a lieu du 1er novembre 1948 au 29 janvier 1949. MODERNISATION DE SALLES EN TUNISIE Les directeurs de nos grandes salles d’exclusivité ont, durant la fermeture de congé annuel, fait procéder à la réfection et à l’enjolivement de leurs cinémas. Le Colisee (R. BOUBLIL, directeur), reconstruit, vient d’ouvrir ses portes. De teinte ivoire et émeraude, il est devenu très luxueux. Tout a été aménagé (staff, peinture ignifugée, sièges en tissu d’amiante) pour éviter que ne se renouvelle l’accident qui l’avait détruit par le feu. Programme d’ouverture : Bichon. Le 4 octobre, M. SITRUK, directeur du Mondial, avait organisé une réception pour l’inauguration de sa salle. Rénové, le Mondial possède un plafond formant un ciel complété d’étoiles blanches et de nuages produits par une machinerie. A l’occasion de cette manifestation qui avait lieu en présence des personnalités tunisiennes, fut présenté Colomba. Le Royal, qui fait partie du Circuit Seiberras et est dirigé par MM. LEGLISE et FERMON, a été repeint et possède de nouveaux fauteuils et une installation électrique sous tubes d’acier. Le Cine-Soir (MM. CHABINI et MANSOUR) a été agrandi de 79 places; sa cabine a été transformée et ses fauteuils changés L’Alhambra, salle de deuxième vision dirigée par MM. CASUBLO, a été repeint et possède nouveaux fauteuils et aménagements. L'A.B.C., que dirige MM. BORALEVI, a bénéficié également de transformations. Slouma Abderrazak. Melvyn Douglas, Cary Grant et Myrna Loy sont les brillants interprètes d’UN MILLION CLEFS EN MAIN. Production RKO 1948-1949. TRIBUNE LIBRE DES DIRECTEURS ORGANISATION^ SYNDICALE Au moment où une large fraction de l’Exploitation cherche sa majorité, il nous a semblé intéressant d’ouvrir largement notre « Tribune libre » aux directeurs afin qu’ils puissent y exposer leurs idées et que se dégagent ainsi les grandes lignes de la politique que devront suivre les organisations syndicales. Nous tenons à préciser que les idées exposées dans cette « Tribune libre » n’engagent que leurs auteurs. L’Exploitation est depuis quelques mois assaillie de problèmes très importants dont le plus grave, à mon avis, fut celui du vote de la loi d’aide à l’industrie appelée loi Géraud-Jouve, giave pour l’immédiat et plus encore pour l’avenir. On a tout dit et tout écrit sur cette loi. Mais ce dont on n’a pas beaucoup parlé c’est des origines de cette loi qui, contrairement à ce que beaucoup de directeurs croient n’est pas une initiative gouvernementale. Elle émane, au contraire, de certaines personnalités de l’industrie, qui n’ont pas hésité à sacrifier une branche (.toujours la même ) pour des intérêts contraires même au prestige du film français. Au reste, quand on pourra relater par le détail tous les dessous de cette loi d’aide à l’industrie. on s’apercevra que tout a été fait par quelques intéressés, aidés en cela par quelques naïfs. Ceci dit, une idée me vient à l’esprit. L’industrie cinématographique est groupée dans une Confédération réunissant les quatre branches d’icelle : Production, Distribution, Industries techniques et Exploitation, formant en quelque sorte la grande famille cinématographique. A sa création, nous lui avions accordé le préjugé favorable, malgré le lourd handicap dans lequel se trouvait l’Exploitation qui était seule en face des trois autres branches. Néanmoins, les représentants de l’Exploitation ont continué à siéger à la Confédération espérant que de cette collaboration l’industrie tout entière serait bénéficiaire. Hélas, la Confédération, au lieu de jouer le rôle d’arbitre, au lieu d’essayer d’aplanir les divergences inévitables qui se produisent fréquemment, a subi l’influence d’une majorité automatique au détriment des intérêts de la minorité et en cela n’a pas rempli son mandat.. La loi d’aide à l’industrie que la Confédération a contribué à faire voter est un privilège accordé aux producteurs au détriment de l’Exploitation. Si cette politique n’est pas immédiatement modifiée, il est impossible de laisser plus longtemps la Confédération parler au nom de toute la profession. L’Exploitation sc verra obligée de quitter au plus vite un organisme où elle n’a plus rien à faire. La loi Géraud-Jouve a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je voudrais d\re encore quelques mots au sujet d’une rumeur persistante qui court dans la profession. On chuchote que le Centre du Cinéma est définitivement condamné et qu’une direction générale le remplacerait bientôt, et j’entends déjà tous mes collègues se féliciter de la disparition d’un organisme dirigiste dont l’Exploitation, il faut bien le dire, n’a pas eu beaucoup à se louer. Cette Direction générale déléguerait la plupart de ses pouvoirs à la Confédération qui deviendrait libre de régir l’industrie cinématographique toute entière. Si cette nouvelle est vraie — et elle paraît sé ♦ rieuse — je dois dire sans ambage que je ne suis pas d’accord. Je le dis à titre personnel, bien entendu. Si la Confédération devait, en fait, remplacer le Centre du Cinéma, je ne crois pas que l’Exploitation y gagnerait quelque chose; je suis persuadé, au contraire, qu'on a tout à perdre, car avec le Centre on a à faire à des fonctionnaires conservant encore une certaine neutralité, tandis qu’avec nos fournisseurs qui, partant, ont des intérêts absolument opposés aux nôtres dans bien des cas, nous ne serions pas assurés d’une même objectivité. Alors si vraiment une telle opération devait se faire je crie tout de suite : « Vive le Centre du Cinéma », aussi paradoxal que cela paraisse, car en effet je n'oublie pas que le jour de la création du Centre, devant toute la profession réunie dans le cabinet de M. Bichet, alors membre de l’Information, j’ai été le seul à déclarer que je n’étais pas d’accord sur ce Centre du Cincma. Félix Mollard, Cinéma Escurial, Paris. 1 VENTE ANNUELLE AU PROFIT DES A. C. DU SPECTACLE Comme chaque année une vente d’insignes au profit de la Fédération des Combattants du Spectacle aura lieu, du 10 au 16 novembre 1948. La Fédération des A.C. fait donc appel à la solidarité et à la bienveillance de tous les directeurs de cinéma pour que des résultats favorables soient obtenus. MM. les Directeurs qui ne seraient pas touchés directement par les délégués de la Fédération pourront s’adresser : 30, rue Montpensier, Paris (1er). Tél. : RIC. 73-72. Belles recettes de Maintenant an peut le dire La production « R. A. F. Film Unit », Maintenant on peut le dire, distribuée par Astoria, Films, connaît un grand succès auprès du public. Ces chiffres en sont la preuve ; à Lille, au tandem Cine-Chic-Lille-Actualites : 2.073.044 francs en 2 semaines; à Dijon, au tandem Darcy-Palace-Grangier : 840.698 fr.; à Besançon, au Vox : 463.702 fr.; à Lyon, à la Scala : 1.533.155 fr. malgré deux jours de coupures de courant.