La Cinématographie Française (1948)

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10 CINE JÉÉ^ fr££E?8&isi RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ af ANALYSE CRITIQUE DES FILMS U1^) f FANDANGO (G.) Comédie musicale (90 min.) DIS-PA Origine : Française. Prod. : Gloria-Films-Films Olympia, 1948. Réal. : E.-E. Reinert. Auteurs : Scén. orig. de G. Carlier, adapt. et dial, de G. Carlier, J. -P. Le Chanois et A. Tabet. Chef-Opérateur : R. Dormoy. Musique : F. Lopez. Lyrics d'André Tabet. Décors : J. Douarinou. Dir. de Prod. : G. Lacour. Montage : V. Mercanton. Chef-Opérateur du Son : Teisseire. Interprètes : Luis Mariano, Ludmilla Tchérina, Raymond Bussières, Annette Poivre, P. Sergeol, J. Tissier. Présentation corporative (Paris) : 18 octobre 1948, « Marignan. EXPLOITATION. — Comédie souriante et chantante, baignant dans le grand air et le soleil du Midi, interprétée par Luis Mariano avec pon charme physique et sa voix d’or. A ses côtés, Ludmilla Tchérina fait des pointes, parfois, mais charme toujours par son incontestable beauté. Raymond Bussières et Annette Poivre leur donne la réplique avec talent. SCENARIO. — Luis (L. Mariano) et François (R. Bussières) perdent leurs emplois parce que Luis chante tout le temps. Le hasard leur ayant fait déplacer un poteau indicateur, une route défoncée leur assure du travail en réparant les voitures abîmées. Les voyageurs descendent à l’auberge de Saint-Christophe dont Angelita (L. Tchérina), fille de la patronne, , est aimée par Luis. Leur ruse découverte, les deux amis doives t s’en aller et sont engagés dans une boite de nuit. La voix de Luis le fait remarquer du directeur et c’est le succès. Mais il aime trop Angelita pour la quitter et il reste à l’auberge. François épouse Annette (A. Poivre) . REALISATION. — Le scénario n'est qu’un prétexte à situations amusantes. La mise en scène est bonne pour le genre, mais le film, dans son ensemble, manque un peu de rythme. La photo est très belle et met en valeur de très nombreux extérieurs. INTERPRETATION. — Luis Mariano, beau garçon, aux dents d’éclatante blancheur, est un chanteur en renom. Le film utilise ses dons au maximum. Ludmilla Tchérina donne par instants un aperçu de son talent chorégraphique. Annette et « Bubu », comme toujours très « nature », jouent ensemble pour la première fois au cinéma. On espère les y retrouver souvent. — P. R. Un nouvel appareil de télécommun i cation l’UUTKAFAX •ÿ De Washington, on apprend qu’un appareil de transmission rapide d’images à grande distance a été expérimenté avec succès. Cet appareil, dénommé Ultrafax, aurait transmis, en moins de deux minutes et demie, le roman « Autant en emporte le Vent »; les pages ont été reçues à cinq kilomètres du point d’émission et filmées. Au point de vue cinématographique, l’Ultrafax permettrait entre autres choses : 1° de filmer sur l’écran de réception les images transmises, ce qui est impossible sur l'écran récepteur de télévision par suite du manque de luminosité ; 2° de réaliser, par ce moyen, autant de copies positives que d'écrans récepteurs captant les images du film négatif transmis par l’émetteur. Saturnin Fabre et Janine Viennot dans DOCTEUR LAENNEC. ( C liché U.G.P. Photo Roger Poutrel.) CONFESSSON DANS LA NUIT (A.) (Vanita) Drame (90 min.) (D.) FILMS GEORGES MULLER Origine : Italienne. Prod. : Fauno-Films, 1946. Réal. : Giorgio Pastina. Auteur : Scén. de Bertolazzi. Chef-Opérateur : G. La Torre. Musique : Nino Rota. Décors : Richard Heinz. Dir. de Prod. : César Seccia. Montage : Mario Serandrei. Interprètes : Liliane Laine, Walter Chiari, Dina Galli, Otello Toso, Ruggero Ruggeri, Mario Ferrari, L. Almirante, L. Padovani, N. Besozzi, G. lvfolteni, A. Gandusio. Présentation corporative (Paris) : 12 octobre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Un film dramatique italien, dont l’action se déroule au début de ce siècle. Il s’agit d'une histoire d’amour illustrée de faits « galants », propres à satisfaire le public populaire qui affectionne les complications sentimentales. SCENARIO. — 1900 à Milan. Un prêtre est réveillé par un médecin, qui prétend que dans l’église gît une jeune femme blessée. Elle raconte sa vie au prêtre. Elle, Bianca (Liliane Laine) et son amant, Erico (Walter Chiari), vivaient ensemble et s’aimaient bien, Bianca devient un jour la maîtresse d’un riche industriel, qui procure à Erico une place intéressante. Ce dernier apprend son infortune, et chasse sa fiancée. Celle-ci alors, poussée par la misère, commence une vie de débauche. Jusqu’au jour où Erico la retrouve dans une église, lui demandé de reprendre la vie commune, et devant son refus, la poignarde. Le prêtre donne l’absolution à Bianca, prévient le docteur, qui retrouve Erico, et celui-ci demande à épouser sa maîtresse sur l’heure : grande amélioration de l’état de la malade, qui vivra désormais heureuse. REALISATION. — Le film tout entier repose sur son sujet et sur les acteurs qui l’interprètent. Le metteur en scène s’est donc contenté d’enregistrer l'action, le plus simplement qu’il l’a pu. Atmosphère 1900 agréable. INTERPRETATION. — Liliane Laine est une très bonne comédienne. Elle reflète successivement deux caractères : celui d'une jeune fille superficielle tout d’abord, puis ensuite celui d'une femme ayant subi bien des vicissitudes. Son jeu est sobre, mais se ressent d'une éducation théâtrale. Walter Chiari charge un peu. — P. R. ♦ <î> Claude Dauphin serait la vedette masculine du prochain film que réaliserait, à Londres. Edmond-T. Gréville. NOËL AU CAMP 119 (G.) (Natale al Campo 119) Comédie dramatique (83 min.) (V.O.-D.) OMNIUM INTERNATIONAL DU FILM Origine : Italienne. Prod. : Amato de Siea-Fabrizi-Minerva, 1947. Réal. : Pietro Francisci. Auteur : Scén. de Galdieri. Chef-Opérateur : M. Bava. Musique : Francisco Lavaccini. Dir. de Prod. : Mariani. Interprètes : V. de Sica, A. Fabrizi, M. Mercader, A. Rabagliati, P. de Filippo, M. Girotti, C. Campanini, Aldo Fiorelli, Adolfo Celi, G. Rondinella, Vera Carmi, A. Ninchi, Olga Villi, Beniamino Maggio, Pietro de Vico. Présentation corporative (Paris) : 14 octobre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Film comprenant des sketches dont parfois le burlesque tranche curieusement avec le sérieux du point de départ. Les spectateurs français y verront surtout un reportage très intéressant sur les principales villes italiennes et sur leurs chansons folkloriques. SCENARIO. — Noël dans un camp américain de prisonniers italiens. La solennité de ce jour provoque, chez les occupants d’une baraque de ce camp, le besoin d’échanger des confidences sur leur vie d’autrefois. Un Romain raconte ses promenades dominicales avec ses nombreux enfants, la faconde autoritaire de sa femme. Le lieutenant évoque sa vie de noble décavé et de joueur impénitent et la fidélité naïve de son cocher devenu depuis la guerre son ordonnance. Le gondolier vénitien, le paysan sicilien, le jeune florentin qui s’est marié par procuration, racontent leur histoire tout en écoutant les disques que leur a prêtés un officier anglais. Quelque temps, après, les prisonniers sont libérés et retournent chez eux. REALISATION. — Souvent bonne malgré cette formule somme toute délicate des retours en arrière. Les photographies sont surtout fort réussies et leur cadrage, leur plastique, permettent d’apprécier la beauté de nombreux monuments italiens. INTERPRETATION. — Aldo Fabrizi joue en demi-teinte avec beaucoup d'humour. Les autres rôles sont également très bien tenus, particulièrement ceux du gondolier (Massimo Girotti), de l’officier italien et de son ordonnance. — J. H. 1 «I* La S.N.C.F. va présenter prochainement à Paris un court film de montage consacré à la renaissance du rail, réalisé par Georges Chaperot. LA VOIX DU REVE (G.) Drame (94 min.) CINE-SELECTION Origine : Française. Prod. : Francinalp, 1948. Réal. : J. -P. Paulin. Auteurs : Scén. de J. Maret; dial. d'Albert Husson; adapt. de J. Maret et P. Paulin. Chef-Opérateur : Jean Bourgoin. Musique : Georges Van Parys. Dir. de Prod. : Robert Prévôt. Administrateur : Pascal Paulin. Montage : Renée Guérin. Chef-Opérateur du Son : Jean Rieul. Interprètes : Renée Saint-Cyr, Jean Chevrier. Marcel Pagliéro, France Descaut, Marina de Berg, Jeanne Fusier-Gir. Présentation corporative (Paris) : 1er octobre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Ce mélodrame, qui d’ailleurs ne contient aucune exagération théâtrale et qui a été très bien réalisé, plaira à une grande partie du public, féminin surtout, n est interprété par des acteurs appréciés : Renée Saint-Cyr, Jean Chevrier, Marcel Pagliéro et Jeanne Fusier-Gir. SCENARIO. — Une jeune fille, Laure (F. Descaut) pleure son fiancé, Marc. Un accident lui fait perdre la vue. Sa sœur aînée, Eve (R. Saint-Cyr) et son ami, le docteur Rameau (J. Chevrier) désespèrent de la sauver. Un hasard leur fait rencontrer Marcel (M. Pagliéro) dont la voix ressemble étrangement à celle du disparu. Marcel consent à jouer le rôle de Marc auprès de Laure, qui semble renaître à la vie. Mais c’est d’Eve queMarcel s’éprend. Le drame se dénouera par la mort brutale de Laure. Marcel et Eve partiront ensemble. REALISATION. — J. -P. Paulin a très bien animé cette histoire qui se déroule presque exclusivement dans une villa. Il convient de noter que tout ou presque a été tourné en intérieurs et extérieurs réels et les photos, réussies, bénéficient de très belles découvertes naturelles. Le son, qui a enregistré d’inhabituels chants d'oiseaux, a cependant été le moins favorisé. INTERPRETATION. — Toujours d’une simplicité extraordinaire, Marcel Pagliéro est, avec aisance et une légère ironie, son personnage. Renée Saint-Cyr joue dans le style de son rôle. Jean Chevrier a une diction parfaite. Jeanne Fusier-Gir met dans le film la note de gaîté nécessaire. J. H. 1 •î* 30 films français, dont Le Silence est d’Or, seront importés en Tchécoslovaquie avant juin 1949, suivant un accord franco tchécoslovaque qui vient d'être signé. Palissades réalisées à Alger pour la sortie du film Universal en technicolor ALI-BABA ET LES 40 VOLEURS dont le succès s’affirme de jour en jour.