La Cinématographie Française (1948)

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14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SC ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS Ute16) * L'HOMME D'OCTOBRE que nous verrons prochainement avec John Mills et Joan Greenwood. (Cliché Vietory-Film s. ) MIRANDA (G.) (Miranda) Comédie (80 min.) (V.O.-D.) VICTORY FILMS Origine : Britannique. Prod. : J. Arthur Rank. 1948. Prod. : Sydney Box-Gainsborough. Réal. : Ken Annakin. Auteur : Scén. de Peter Blaekmore. Chef-Opérateur : Ray Elton. Musique : Temple Abady. Chef-Opérateur du Son : Brian Sewell. Interprètes : Glynis Johns, Griffith Jones, Googie Whiters, John Mac Callum, David Tomlinson, Sonia Hilm, Yvonne Owen, M. Rutherford. Présentation corporative (Paris) : 8 octobre 1948, « Le Français. Film présenté au Festival de Lo carno 1948. EXPLOITATION. — Miranda est le nom d une charmante sirène qui vient échouer à Londres. Cette idée originale a été bien exploitée, surtout dans les dialogues, qui sont très amusants. L’imprévu de l’histoire, l’esprit des réparties feront le succès de cet aimable divertissement. SCENARIO. — Le docteur Paul Marten (G. Jones), féru de pêche, est lui-même pêché par une adorable sirène, Miranda (G. Johns), qui ne consent à le libérer que sous la promesse de l’emmener à Londres. Paul tient son serment et installe Miranda chez lui. Pour sa femme et pour tous, Miranda est une malade, paralysée des jambes; elle peut ainsi dissimuler son corps de poisson sous des couvertures. Les complications cependant ne manquent pas, car Miranda séduit successivement le docteur , son chauffeur et un de ses amis. Inquiète et perspicace, la femme de Paul découvrira enfin la vérité. Miranda retournera dans son élément, la mer. REALISATION. — La présence du personnage mythologique de la sirène dans la grand'ville n’a, certes, pas été exploité au maximum et ne donne qu’une seule scène en extérieurs, d’ailleurs courte, du zoo. Cependant l'adaptation cinématographique de la pièce est bonne. INTERPRETATION. — Excellente. Glynis Johns, la sirène, est très gracieuse et joue spirituellement. Griffith Jones, le gangster de Je suis un Fugitif, joue aussi avec humour. Il en est de même de David Tomlinson, le chauffeur, de John Mc Callum le peintre, Googie Whiters, la femme du docteur et Margaret Rutherford joyeusement « excentrique ». — J. H. •S» Grève d’Amour ou « La Guerre des Sexes ». d’après Lysistrata, connaît actuellement un grand succès en exclusivité à Paris, aux Palace, Reflets et aux Images. LA CITE DE L’ESPERANCE (A.) Comédie dramatique réaliste (92 min.) SIRIUS Origine : Française. Prod. : Sirius, 1948. Réal. : Jean Stelli. Auteur : Scén. orig., adapt. et dial, de C Rim. Chef-Opérateur : M. Grignon. Musique : Louiguy. Décors : J. Colombier. Dir. de Prod. : G. Bernier. Montage : M. Baron. Chef-Opérateur du Son : Lacharmoise. Interprètes : René Dary, Anouk Ferjac. Jean Tissier, A. Bervil, P. Souplex, N. Myral. Dinan, J. Parédès, L Barry, R. Lebas. Première représentation (Nice) : 29 septembre 1948, « Les Variétés » ; (Paris) : 27 octobre 1948, « Empire ». EXPLOITATION. — Film réaliste ce déroulant dans le milieu des artistes à qui la chance ne sourit plus. Le sujet, profondément humain, est traité avec sensibilité, habileté et aussi violence quand l’action l’exige. La sportivité de René Dary est bien mise en valeur au cours de bagarres. S'adresse principalement au public populaire. SCENARIO. — Pierre Maufranc (René Dary), qui met au point une invention, vit pauvrement, mais honnêtement dans la sordide « Cité de l’Espérance », que régit la concierge Mme Euripide (Nina Myral). Louise (Anouk Ferjac), fille du vieux trapéziste Williams (Léon Barry) aime Pierre, mais le chanteur Reqqio (André Bervil) la guette. L’invention de Pierre lui le film le plus commercial de l'année est en distribution à HERAUT FILMS 81, BouL Haussmann PARIS Téléphone : ANJOU 53-01 est volée et Williams meurt. Pierre défend Louise contre Reggio. Celuici est assassiné par Mattéo, que la misère et le désespoir ont déséquilibré. Tout accuse Pierre, qui doit s’enfuir. Ses amis de la Cité de l’Espérance retrouveront Mattéo qui innocentera Pierre avant de mourir. Pierre épouse Louise. REALISATION. — Fort soignée, cherchant le détail exact, la mise en scène de Jean Stelli prouve ses connaissances techniques, son sens de l’effet dramatique. Le montage est fort souple, donnant au film un surcroit de vigueur et de mouvement Bonne photographie. Le décor fort réaliste de la « cité » sordide est bien reconstitué. Les chansons sont agréables. INTERPRETATION. — René Dary, par son jeu d'une extrême sobriété, affirme son talent. Comme bagarreur, il est le plus vrai du genre en France. Anouk Ferjac est toute sensibilité, gentillesse, mais semble par moment manquer d'assurance. Le reste de la distribution groupant Jean Parédès, Jean Tissier, André Bervil, Dinan, Nina Myral, Léon Barry, etc., forme un ensemble homogène. Perrette Souplex, pour sa première apparition, fait une création pleine de personnalité. — P. -A. B. •£> C’est le 2 que toute la troupe technique et artistique de L’Escadron blanc est partie d'Orly, par avion, pour Alger ; de là, elle gagnera Adrar et les territoires du Sud. Ce film, réalisé par René Chanas, sera interprété par Jean Chevrier, René Lefèvre et François Patrice. OSCAR AVEC NILS POPPE Bobby Henrey vient de signer uri contrat pour quatre productions d'Alexander Korda à la suite de sa composition dans le film de Carol Reed PREMIERE DESILLUSION. (Cliché London-Film -Productions.) TROIS GARÇONS UNE FILLE (G.) Comédie dramatique (90 min.) CINE-SELECTION Origine : Française. Prod. : F A. O.. 1948. Réal. : Maurice Labro. Auteurs : Adapt. de M. Labro, Boissol, R. -P. Dagan: dial, de Roger Ferdinand, d’après sa pièce. Chef-Opérateur : Riccioni. Musique : Maurice Yvain. Décors : Raymond Nègre, Carré. Dir. de Prod. : Fred d'Orengiani. Montage : Isnardon. Chef-Opérateur du Son : Raymond Gaugier. Interprètes : Gaby Morlay, Suzy Carrier, Jean Marchât, Bernard Lajarrige, François Patrice, Maurice Favières. Présentation corporative (Paris) : 4 octobre 1948, « Marignan ». t.vfLOITATION. — Grave problème celui du divorce, traité à la fois sérieusement et avec gaîté. Sentimentalité, fantaisie et jeunesse, tout cela remportera un très gros succès auprès du public français. SCENARIO. — Christine »S. Carrier), Bernard (M. Favières), Michel (B. Lajarrige), Gilbert (F. Patrice) sont les quatre enfants du ménage apparemment modèle de Georges (J. Marchât) et Hélène (G. Morlay). Par hasard, Gilbert, l’aîné, découvre une lettre qui lui révèle que son père a une liaison et qu’il va bientôt divorcer, donc les quitter. Il met au courant ses frères et sœur de la situation et tous quatre s’emploient à créer autour de leur père, un climat de confiance et de bonheur. Leurs efforts sont vains et Georges va partir. Au dernier moment, Christine en pleurs veut dire au revoir à son père et tombe. Georges, inquiet, revient et la famille se reconstituera autour de cette preuve d’amour réciproque. REALISATION. — Bonne adaptation de la pièce de Roger-Ferdinand. Le rythme est toujours soutenu et la mise en scène faite avec goût. Une prise de vue en plongée verticale est à remarquer car cette recherche se double d’un intérêt certain. INTERPRETATION. — Gaby Morlay, semblable à elle-même, et Jean Marchât, à la fois autoritaire et très paternel, forment avec beaucoup d’intégrité, quant à l'âge de leurs rôles, un couple cinématographique réussi. Ils sont très bien entourés de François Patrice, Bernard Lajarrige toujours très amusant ; Maurice Favières et Suzy Carrier. — P. -A. B.