La Cinématographie Française (1948)

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6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ \ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Randolph Scott dans une scène du film FAR-WEST 89. Production RKO 1948-1949. gouvernementaux — ne voulaient envisager qu’une aide à la production et se déclaraient cpposés à toute mesure d’appui financier en faveur de V exploitation. Grâce à un travail patient, convaincant et à une conjonction constante des démarches entreprises et renouvelées par nos organisations unies sous l’égide de la Confédération, le climat avait pu progressivement évoluer et la nécessité était enfin reconnue d’apporter un secours aux directeurs de salles en même temps qu’aux producteurs. Il faut avoir eu bien peu de contacts avec le Parlement ou manquer d’une élémentaire bonne foi. pour nier l'hostilité de principe qui, axi départ, accueillait, dans les couloirs du Palais-Bourbon notamment, les justes revendications d’une exploitation dont les difficultés étaient trop souvent négligées. Pourquoi a-t-il fallu qu’au moment où cette hostilité était à peu près vaincue, des manœuvres aient pu être entreprises qui tendaient à 'rompre l’unité de la profession et ne devaient aboutir qu’à compromettre l’audience favorable si difficilement acquise au Parlement? Au cours des débats de l’Assemblée Nationale sur le projet d’aide à l’industrie, le rapporteur, puis le ministre se sont fait l’écho de la fâcheuse impression que produisaient ces manœuvres, aussi stériles dans le fond qu’elles étaient parfois déplacées dans la forme. Et si, dans les dispositions qui ont été finalement promulguées, ■ — notamment parmi celles qui concernent l’exploitation, ■ — certaines nous paraissent défectueuses, critiquables ou dangereuses, la responsabilité en incombe sans doute en grande part à ceux qui. par leurs polémiques et leurs outrances, ont indisposé les milieux officiels. Aujourd’hui, la loi d’Aide est acquise ! Elle est imparfaite, mais elle apporte dans ses grandes lignes des possibilités favorables. Par son texte d’application, actuellement en cours de rédaction, elle peut recevoir des interprétations qui apportent les apaisements ou les mises au point que nous réclamons. Là encore, le succès dépend de la sagesse et de la cohésion de nos groupements professionnels. C’est par un effort permanent d’union confraternelle que nous pourrons faire prévaloir les thèses qui nous paraissent justes. Dans les graves soucis de l’heure présente, cherchons ce qui nous unit et poursuivons tous ensemble des tâches constructives et prospères. La Confédération Nationale du Cinéma. + Quai des Orfèvres £ait une belle carrière en Allemagne Quai des Orfèvres, la production Majestic Film, dont le succès est partout étincelant, vient de sortir au Marmorhaus, de Berlin, en version française sous-titrée. Il est intéressant de souligner que dans cette salle d’environ 300 places, la première semaine d'exploitation a vu 11.000 entrées. « PRÉCISION A la suite de notre article sur la salle de vision à Lyon paru dans notre numéro 1284, la Compagnie Lyonnaise de Cinéma nous demande de préciser que son numéro de téléphone est : Villeurbanne 87-98. PERCEPTION DANS LES SALLES DE LA TAXE ADDITIONNELLE Comme suite au communiqué du 8 octobre 1948, précisant les modalités provisoires d’application de la taxe additionnelle « Loi d’Aide temporaire à l'Industrie cinématographique, du 23 septembre 1948 », le Centre National de la Cinématographie communique les instructions prises en accord avec la Direction générale des Impôts, Contributions indirectes. En attendant la publication du décret portant règlement d’administration publique, prévu pour l’application de la loi susvisée. MM. les Directeurs voudront bien trouver, ci dessous, communication des réponses à diverses questions posées au sujet de la taxe additionnelle au prix des places dans les salles de spectacles cinématographiques. Critère d'imposition : De 35 à 99 fr., les places sont passibles de la taxe additionnelle de 5 francs. A partir de 100 fr. et au-dessus, le montant de la taxe additionnelle est porté à 10 francs. Le prix de la place est déterminé par le montant du billet, timbre compris, sans faire état de la taxe additionnelle. Prix du billet timbre compris Taxe additionnelle Somme due par le spectateur 35 fr. 5 fr. 40 fr. 99 fr. 5 fr. 104 fr. Le critère ne devant pas varier selon que la place a fait ou non l'objet d’une location, les suppléments n’entrent pas en ligne de compte pour la détermination du prix des places. Bien entendu, le droit de location demeure imposable à la taxe sur les spectacles selon les règles habituelles. Par contre, l'Administration estime qu’en l’état ûctuel des textes, il n'est pas possible de déduire les majorations de prix imposées aux spectateurs soit pour couvrir les frais d'une attraction donnée au cours du programme, soit pour les faire participer à une collecte en faveur d’une œuvre de bienfaisance. Ces majorations constituent, en effet, un élément du prix exigé pour l’accès au spectacle cinématographique. TIMBRES QUITTANCES DES BILLETS Le coût du timbre proportionnel est calculé sur le prix des billets, taxe additionnelle non comprise. EXPLOITATIONS NON COMMERCIALES ET TOURNEES De la combinaison des articles 1 et 5 de la loi, il résulte que le bénéfice de l’Aide temporaire est réservé aux Producteurs de films français et aux Exploitants commerciaux disposant de salles de spectacles cinématographiques aux guichets desquelles la taxe aura été perçue. Les associations ncn commerciales et les Exploitants de tournées ne donnant jamais de représentations dans des postes fixes considèrent que leur exclusion du bénéfice de la loi les dispense de collecter la taxe additionnelle de 5 et 10 fr. par place. Toutes réserves devant être faite sur cette interprétation, il convient, pour le moment, d’assurer, à tout le moins, en ce qui concerne ces Exploitants, la constatation de la taxe selon les règles de droit commun, les agents des Contributions indirectes prendront, le cas échéant, les mesures conservatoires nécessaires. Les agents des Contributions indirectes ont reçu directement ces instructions par circulaire en date du 27 octobre 1948. Afin de permettre le calcul de l’Aide attribuée à l’Exploitant, celui-ci est tenu de récapituler, au verso du bordereau de recettes, adressé chaque semaine au Centre National de la Cinématographie, le nombre de places sur lesquelles ont été perçues les taxes de 5 et 10 fr. et le montant global perçu à ses guichets au titre de la taxe additionnelle. Les bordereaux de recettes doivent parvenir au Centre National de la Cinématographie dans les 48 heures au plus tard, après chaque changement de programme. Denise VERNAC et Franck VILLARD dans LE SIGNAL ROUGE UN FILM D’ERNEST NEUBACH VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER RENOVA CINEXFILM PARIS MARSEILLE 6, RUE LAMENNAIS PARIS TEL. : BAL 50-4»; CABLES : LEMAFUTELE