La Cinématographie Française (1948)

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12 U ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ çxxxxxxxxxxnrxxxrrrxiY? » ANALYSE CRITIQUE DES !, FILMS Ç^Q # Alerme, Marguerite Pierry et Jacqueline Roman dans TOUTE LA FAMILLE ETAIT LA. (Cliché Consortium du Film.) TOUTE LA FAMILLE ETAIT LA (A.) Comédie de situations (90 min.) CONSORTIUM DU FILM Origine : Française. Prod. : Simoun Film. 1948. Réal. : Jean de Marguenat. Auteurs : Adapt. de Ch. de Grenier et P. Léaud. d'après le roman d'H. Falk, dial, de P. Léaud. Chef-Opérateur : R. Agnel. Musique : H. Verdun. Chanson de J. Larue. Décors : R. Quignon. Dir. de Prod. : Ch. de Grenier. Montage : Bonin. Chef-Opérateur du Son : Le Baut. Interprètes : Jean Parédès, Jean Tissier, Alerme, Marguerite Pierry, K. Kath, Louvigny, M. Vallée. Pasquali, Sinoël, Dynam, J. Dunot. Présentation corporative (Paris) : 26 octobre 1948, « Marignan s>. EXPLOITATION. — Petite comédie sans prétention, appelant les rires par des situations et des dialogues vaudevillesques, propre à distraire le public populaire. D’excellents comédiens, qui ont déjà fait leurs preuves, confèrent à l’action son caractère typique de « comique » français. SCENARIO. — Victor Catignac (J. Parédès) compose des chansons. Il abandonne sa province et vient tenter sa chance à Paris. Engagé dans un cabaret montmartrois, il atteint le succès au moment où son père (Alerme) , qui le croyait employé dans une banque, apprend la vérité. Victor revient prendre sa place dans la charcuterie paternelle et découvre l’amour de sa fiancée qu’il avait dédaignée. REALISATION. — Très simple. La caméra s’est surtout attachée à bien présenter, sans fioritures, les situations drôles et le micro a capté tous les effets d’un dialogue quelquefois trop nourri. INTERPRETATION. — Jean Parédès possède un indéniable tempérament de comique. Ici, il donne au film tout son attrait. Jean Tissier, Alerme, Marcel Vallée, Louvigny, etc., demeurent eux-mêmes dans des rôles assez faibles. Marguerite Pierry est excellente comme toujours, mais on la voit trop peu. — P. R. •f» La Vie aventureuse de Jack London, que distribuent les films Robert Bastardie, sortira, le 24 novembre, aux cinémas « Les Images », « Les Reflets » et « Midi-Minuit-Poissonnière ». LE LYS DE BROOKLYN (A.) (A tree grows in Brooklyn) Mélodrame (128 min.) (V.O.) 29th CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : Louis D. Lighton-Fox, 1945. Réal. : Elia Kazan. Auteurs : Scén. de T. Slessinger et F. Davis, d’après le roman de B. Smith. Chef-Opérateur : Leon Shamroy. Musique : Alfred Newman. Dir. artistique : Lyle Wheeler. Décors : Thomas Little. Montage : Dorothy Spencer. Interprètes : Dorothy Mac Guire, Joan Blondell, James Dunn, Lloyd Nolan, Peggy Ann Garner, T. Donaldson, J. Gleason, R. Nelson, J. Alexander, F. Boros, J. F. Mac Donald. Première représentation (Paris) : 13 octobre 1948, « Broadway », « Cinémonde-Opéra ». EXPLOITATION. — Un drame humain et social, nuancé de philosophie et de poésie ; celles qu’engendrent, parfois, la misère contre laquelle certains se sentent incapables de lutter. Un long film, dur et émouvant, qui plaira aux publics affectionnant le mélodrame. SCENARIO. — La famille Nolan vit pauvrement. Katie (Dorothy Mac Guire) accomplit de durs travaux ménagers, son fils, Neeley (Ted Donaldson) et sa fille Francie (Peggy Ann Garner) ramassent de vieux chiffons qu’ils vendent ensuite, son mari Johnny (James Dunn) fait des « extras » dans des restaurants et se laisse prendre par l’alcool, la sœur de Katie, Sissy (Joan Blondell) mène une vie agitée qui déplaît fort à Katie. Mais les deux jeunes femmes attendant un enfant, les liens se renouent à l’occasion de Noël. Francie devra quitter l’école — qui la passionne — pour travailler. Johnny disparaît quelques jours plus tard, il meurt dans un hôpital. Une petite fille naît et Francie se rapproche de sa mère au moment où un policeman, Mc Shane (Lloyd Nolan), demande à celle-ci de l’épouser. Les beaux jours vont enfin revenir. REALISATION. — Ce film est le premier qu’a réalisé Elia Kazan (Boomerang, Le Mur invisible). A cette époque, il semblait chercher sa voie et s'embarrassait de principes littéraires et théâtraux. Dans quelques scènes du début, on apprécie son sens aigu du réalisme et du rythme cinématographique. Mais au cœur de l'action, son appareil s’immobilise parfois pour donner plus de poids aux dialogues particulièrement abondants. Le rythme alors se ralentit. INTERPRETATION. — La jeune Peggy Ann Garner, tient le rôle central du film avec intelligence et émotion. Dorothy Mac Guire, excellente actrice fait là une création digne de son talent, mais on la préfère dans des rôles plus directs, plus actifs. Lloyd Nolan fait quelques apparitions qui ne marquent pas assez son personnage. — P. R. Une scène de L’ARMOIRE VOLANTE avec Fernandel et Pauline Carton. (Cliché C.I.C.C.) L’ARMOIRE VOLANTE (G.) Farce tragique (90 min.) CORONA Origine : Française. Prod. : C.I.C.C., 1948. Réal. : Carlo Rim. Auteur : Scén. orig., adapt. et dial, de C. Rim. Chef-Opérateur : N. Hayer. Musique : G. Van Parys. Décors : Emile Alex. Dir. de Prod. : J. Darvey. Montage : Taverna. Chef-Opérateur du Son : J. Bertrand. Interprètes : Fernandel, Berthe Bovy, Florencie, A. Poivre, P. Démangé, Y. Deniaud, P. Carton, M. Monthil, G. Modot, M. Pérès, Charrett. Première représentation (Paris) : 29 octobre 1948, « Eldorado », « Le Lynx », « Napoléon », « Para mount ». EXPLOITATION. — Le but poursuivi par Carlo Rim en écrivant, puis en réalisant ce film, a été de faire rire à l’aide de moyens nouveaux, de situations ahurissantes, plausibles, mais imprévues. Cette tentative présente un intérêt certain que le public appréciera, sans doute, en venant voir Fernandel, vedette du film. SCENARIO. — • La vieille tante acariâtre d’Alfred Pue (Fernandel) est morte, dans un camion, pendant un voyage. Les camionneurs, affolés de ce décès subit, enferment le cadavre dans une armoire. Pour toucher l’héritage, Alfred doit retrouver cette armoire. Or, le camion a été volé. Pue se lance sur la piste de l’armoire insaisissable, j Quand il la voit enfin sur une camionnette, celle-ci tombe dans une rivière. Alfred se lance à sa poursuite, mais il est réveillé, brutalement, par la tante qui, hélas, est bien vivante. REALISATION. — Carlo Rim, an ] cien journaliste et scénariste, a, pour la première fois, réalisé un film suivant sa propre conception. Elle est in ï téressante à bien des points de vue, i j côté scénario par exemple. Mais il aurait eu intérêt, comme metteur en scène, à accentuer encore l’aspect tragique de certaines scènes qui, par opposition, seraient devenues plus drôles. Cette impression aurait été g également mieux ressentie si le rythme avait été plus rapide. INTERPRETATION. — Tout le film repose sur Fernandel. Ce sont ses ex j pressions de visage, ses balbutiements, son comportement face aux situations j tragiques qui font rire. Là, certes, |jf sa présence s'imposait. Les autres acteurs, trop nombreux pour être énu j '. mérés, sont tous parfaits. — P. R.