La Cinématographie Française (1948)

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♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦»■ il LWAT0(1!M!J !!!»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ fr^Avisc # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (“«) iT m. WELTNËR à PARIS M. George Weltner, Président de Paramount International Films Inc., fait en ce moment un important voyage d’études en Europe. Pendant son séjour à Paris, il s’est longuement entretenu avec M. John B. Nathan, Directeur général de Paramount pour l’Europe Continentale, des nombreux problèmes que soulève la situation européenne actuelle. Problèmes auxquels un proche avenir apportera, nous n’en doutons pas, une solution satisfaisante pour tout le monde. De gauche à droite : MM Henry Michaud, Directeur adjoint de Paramount pour l’Europe Continentale; John B. Nathan, George Weltner et Henri Kiarsfeld, Président-Directeur Général de l’Organisation Française. CORRESPONDANT 17 (Foreign Correspondent) Film d'aventures et d’espionnage (108 min.) (D.) LES FILMS MARCEAU Origine : Américaine. Prod. : Walter Wanger, 1940. Réal. : Alfred Hitchcock. _ Auteurs : Scén. orig. de Charles Pennet et Joan Harrison. Chef-Opérateur : Rudolph Mate. Effets spéciaux : W. C. Menzies. Musique : Alfred Newman. Montage : Otto Lovering et Dorothy Spencer. Interprètes : Joël Mac Créa, Herbert Marshall. Laraine Day, George Sanders, Albert Basserman, Robert Benchley, Edmund Gwenn, Eduardo Cianelli, Harry Davenport. Première représentation (Marseille) . 9 juin 1948, « Odéon », « Rialto » ; (Paris) : 27 octobre 1948, « Marbeuf ). EXPLOITATION. — Le nom d Alfred Hitchcock est lié aux succès de ces derniers mois. Habilement mis en scène avec une grande ampleur de moyens, fort bien interprété, ce film, par son scénario, s’adresse au grand public, mais recueillera surtout les suffrages des amateurs de films d’aventures et d’espionnage. SCENARIO. — Un journaliste américain Johnny Jones (Joël Mac Créa) est envoyé en 1940 en Europe sous le pseudonyme de Huntley Haverstoc. A Amsterdam, il démasque un nazi, Stephen Fischer (Herbert Marshall), qui dirige un vaste réseau d’espionnage. Huntley tombe amoureux de sa fille Carol Fischer (Laraine Day). Un diplomate, Van Meer (Albert Basserman) est enlevé par Fischer, qui tente à plusieurs reprises de supprimer Huntley qui est à ses trousses. Aidé par Foliot (George Sanders), Huntley brouille l’organisation. Fischer s’enfuit à bord du clipper avec sa fille Carol. Huntley et Foliot s’y trouvent également. L’avion abattu par les Nazis tombe en mer. Fischer se laisse couler. Sauvés, Huntley épousera Carol. REALISATION. — Toute la virtuosité d’Alfred Hitchcock apparaît dans ce film, réalisé avec une maîtrise étonnante. La qualité de la photographie mérite une mention spéciale. INTERPRETATION. — Joël Mac Créa joue avec humour, se refusant à se prendre au sérieux. Son interprétation y gagne, évitant ainsi de nombreux poncifs. Larraine Day est charmante. Herbert Marshall, sobre comme à l’accoutumé. Albert Basserman et Robert Benchley sont des artistes de classe. — P.-A. B. Douglas Fairbanks Jr. et Maria Montez dans L’EXILE, (Cliché Universal.) OSCAR (G.) (Tappa inte Sugen) Comédie (90 min.) (D.) HERAUT FILM Origine : Suédoise. Prod. : Svensk Filmindustrie, 1948. Réal. : Lars Eric Kjellgren. Auteur : Nils Poppe. Chef-Opérateur : Gunnar Fisher. Interprètes : Nills Poppe, Sigge Furst, Stig Jarrel, Gaby Stenberg, Ulla Sallett, Karl-Arne Holmsten. Présentation corporative (Paris) : 19 octobre 1948, « Marignan. EXPLOITATION. — Nills Poppe, qui triompha dans Sirènes et Cols bleus, est l’auteur et la vedette de ce film musical à prétention comique. Les scènes qui appellent les rires ne manquent pas. Le public populaire y trouvera matière à réflexion. SCENARIO. — Oscar est un figurant affilié à une importante société de production de films. Afin de satisfaire sa jeune femme Anna, Oscar cherche par tous les moyens à se faire un nom. Mais ses excentricités sont fort peu goûtées du directeur. Anna attire bien des regards. Un gangster a traversé l’Océan pour récupérer sa bienaimée Anna. Malgré sa force, le gangster doit fuir devant Oscar, première victoire à laquelle viendra s’ajouter celle qu’il remporte comme metteur en scène. REALISATION. — Très simple. Il semble que l’on ne pouvait guère faire mieux dans le genre, puisque les scènes de music-hall comiques et les gags paraissaient se suffire à euxmêmes. Il est certain qu’une scène comme la dernière (Etre ou ne pas être), nécessitait un plan fixe, mais aussi se devait d’être plus courte. INTERPRETATION. — Il n’y a que Nills Poppe qui retienne l’attention et qui occupe l’écran du début à la fin. Ce comédien possède des dons comiques indéniables. — P. R. LA PATROUILLE DU CRIME (G.) (The Crime Patrol) Film d’aventures (58 min.) (D.) LIBERAL FILMS Origine : Américaine. Prod. : Harry S. Knight, 1936. Réal. : Eugene Cummings. Auteurs : Arthur T. Horman, scén. de Betty Burbridge. Chef-Opérateur : Bern Longnecker. Interprètes : Ray Walker, Geneva Mitchell, Herbert Corthell, Hooper Atchley, Wilbur Mack, Russ Clark. Première représentation (Paris) : 13 octobre 1948, « Cinéphone-Roche chouart ». EXPLOITATION. — Film de mouvement d’un type désormais classique ; combat de boxe, poursuite, bagarres, coups de feu. La valeur de l’intrigue, la vraisemblance psychologique, ainsi que l’ancienneté de cette production la font surtout convenir au public jeune des salles populaires. En première partie, un film de métrage à peu près équivalent et de même genre « Mademoiselle CasseCou » (Ladies Crave Excitement). Production Mascot 1935. SCENARIO. — Bob, un jeune boxeur des faubourgs, est patronné par un groupe de gangsters, mais reste honnête. Ne pouvant accepter de truquer un combat, il rompt avec ses amis et entre dans la police. Il éprouve un tendre sentiment pour une jeune infirmière. Un vol le met face à face avec ses anciens amis et sa présence d’esprit lui permet de sauver ses camarades et la jeune infirmière. REALISATION. — La technique est simple. La caméra, peu mobile, enregistre des séquences que les acteurs se chargent par contre d’animer avec conviction. Le doublage est correct. INTERPRETATION. — Ray Walker est le bon garçon bagarreur et franc que réclamait le film. — J. L. L’HOMME DE MES REVES '(G.) (It had to be you) Comédie de situations (95 min.) (V.O.) COLUMBIA Origine : Américaine. Prod. : Don Hartman-Columbia, 1947. Réal. : D. Hartman et Rudolph Mate, Auteurs : D. Hartman et Allen Boretz. Scén. de Norman Panama et Melvin Frank. Chefs-Opérateurs ; R. Mate et Vincent Farrar. Musique : M. W. Stoloff. Dir. artistiques : Stephen Goosson et Rudolph Sternad. Interprètes : Ginger Rogers, Cornel Wilde, Percy Waram, S. Byington, R. Randell, Th. Hall, Ch. Evans, W. Bevan, F. Orth, H. Hays Morgan, D. Wood, M. Forbes. Présentation corporative (Paris) : 25 octobre 1948, « Colisée ». Première représentation (Paris) : 3 novembre 1948, « Elysées-Cinéma ». EXPLOITATION. — Comédie américaine au scénario fort curieux, favorisant des situations qui ne manquent pas d'attraits. L’ensemble est assez loufoque et toute autre comédienne que Ginger Rogers y aurait perdu la tête et la face. Mais les spectateurs seront ravis de retrouver l’ex-partenaire de Fred Astaire qui est, dans ce film, celle de Cornel Wilde. SCENARIO. — Victoria Stafford (Ginger Rogers), fille d’un multimillionnaire (Percy Waram), a trois fois déjà refusé au pied de l’autel d’intéressants partis. Prête à se marier à nouveau elle sommeille dans le train qui la mène à New York et rêve qu’un Indien se dresse entre elle et son fiancé Olivier Harrington (R. Randell) au moment du « oui » sacramentel et prétend que c’est lui qu’elle aime. Très surexcitée, Victoria se réveille et constate que l’Indien est là, dans son compartiment. Cet Indien ne veut pas la quitter et parvient, après s’être habillé décemment, à pénétrer chez les Stattford. A cause de ses chaussures, Victoria le nomme Mac Cassin (Cornel Wilde) et ce dernier s’ingénie à faire échouer le mariage prévu, malgré l’opposition de la jeune fille. Il prétend être la matérialisation d’un personnage né dans ses rêves et lui recommande de retrouver un nommé Johnny Blaine, qui est un être bien vivant, ami d’enfance de Victoria. Bref, après une série d’aventures, celle-ci épousera Johnny, qui ne fait peut-être qu’un avec Mac Cassin. REALISATION. — Par ce scénario ambigu, les auteurs ont sans doute cherché à créer la confusion. Ils y sont parvenus sans peine, d’autant plus que l’action est menée assez rondement, ce qui ne laisse pas de temps pour la réflexion. Ceci admis, on peut aimer certaines situations et en rire. INTERPRETATION. — Ginger Rogers a toujours son délicieux visage aux expressions enfantines, mais peut-être aura-t-on eu tort de nous la présenter comme une assez jeune fille. Elle n’en demeure pas moins fort attrayante. Cornel Wilde est tour à tour d’une fatuité très désagréable (Mac Cassin) et un jeune homme bien ennuyé de se trouver dans une action aussi compliquée (Johnny). P. R. •ï» M. Maurice Cloche donnera à l’Institut Catholique, 21, rue d’Assas, mercredi 17 novembre, à 18 h. 30, une conférence intitulée : « Les Lois dramatiques du film spiritualiste chrétien ».