La Cinématographie Française (1948)

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15 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cilMÉl^fmR/l FRftRBESisE RAPH1E L Le film d'André Berthomieu Le couturier Ç^acmieâ (Jîa/f; "LE CŒUR SUR LA MAIN" procure un joli rôle à Bourvil débute au cinéma comme acteur DANS "MODÈLES DE PARIS" Sur un plateau des studios de Billancourt, une salle des fêtes d’aspect modeste a été érigée. Nous sommes en Normandie, ainsi que nous l'expliquent des affiches sur lesquelles on peut lire : « Prochainement à Yvetot », précédant l’annonce d’un spectacle de variétés. Le décor, dû à Raymond Nègre, avec ses guirlandes de papier multicolore courant d’une poutre à l’autre, son bar miniature, sa scène étroite et nue est pris sur le vif. La nombreuse assistance, aux toilettes chamarées, à l’as FICHE TECHNIQUE LE CŒUR SUR LA MAB\ Titre : LE CŒUR SUR LA MAIN. Prod. : UNION CINEMATOGRAPHIQUE LYONNAISE (U.C.I.L.). Dist. : FILMS CONSTELLATION. Vente à l’Etranger : UNION CINEMATOGRAPHIQUE LYONNAISE (U.C.I.L.). Réal. : André Berthomieu. Assistant-Réal. : Raymond Bailly. Auteurs : Scén. orig. et adapt. de Berthomieu; dial, de Paul Vandenberghe. Chef-Opérateur : Fred Langenfeld. Opérateur : Marcel Franchi. Deuxièmes Opérateurs : Max Dulac et J. Chotel. Musique : Georges Van Parys, chansons d’Etienne Lorin. Décorateur : Raymond Nègre. Assistants-Décorateurs : Sonois et O. Girard. Dir. de Prod. : Jean Mugeli. Monteuse : Jeanne Berton. Photographe : Thonnart. Script-Girl : Andrée François. Régie générale : Fred Genty. Régie extérieurs : Basile. Accessoiristes : R. Jumeau et Valtin. Costumes : Griffe. Maquilleur : Nicole Courtot. Chef-Opérateur du Son : P. Bertrand. Habilleuse : Marie Stuber. Enregistrement Son : Billancourt. Studios : Boulogne. Extérieurs : Paris et les environs. Commencé le ; 3 septembre 1948. Terminé le ; 12 octobre 1948. Interprètes : Bourvil, Michèle Philippe, Robert Berri, Louvigny, Ch. Bouillaud, Paul Faivre, Blanche Denège, Lolita de Silva. Sujet (genre) : Comédie gaie. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Léon Ménard, sacristain et organiste, est obligé, un jour, vd’accompagner à l’accordéon une artiste en tournée, Mary Pinson. Les chansons étaient légères, ce qui décide le curé à le congédier, Léon part avec la vedette, connaît le succès comme accompagnateur et devient amoureux de Mary, qu’il veut épouser. Celle-ci lui fera comprendre qu’elle n’est pas faite pour le mariage et Ménard renonçant à Mary, deviendra célèbre comme clown dans un cirque. ♦ Abel Gance poursuit la préparation de son importante production, qui sera réalisée dans le courant de 1949, dans la région provençale, particulièrement aux environs de Grasse et de Vence. Les intérieurs se feraient aux studios de La Victorine. La durée prévue pour le tournage est de sept mois. pect guindé typiquement provincial, est très couleur locale. Sur la scène, la jolie Michèle Philippe, vêtue d’une robe de velours noir exécutée par Griffe, les épaules drapées dans un long boa de plumes d’autruche blanches, s’apprête à chanter, lorsque son accompagnateur improvisé, sous les traits de Bourvil, entre précédé d’un accordéon et déchaîne les rires par sa gaucherie et ses maladresses. La chanson terminée, Bourvil, qui cumule habitueile LE CŒUR SUR LA MAIN, avec Bourvil. (Cliché : U.C.I.L.) ment les fonctions de sacristain et d’organiste, timide et admiratif, s'approche de la vedette qui le remercie d’un baiser aux applaudissements de l’assistance. Les chansons étaient légères et le curé, indigné, chasse son précieux auxiliaire qui part avec l’artiste pour Paris, commençant une vie nouvelle qui lui apportera tour à tour amour, déceptions et succès. André Berthomieu, qui met en scène Le Cœur sur la main pour l’U.C.I.L., est l’auteur de ce scénario agréable et gai, agrémenté de chansons d’Etienne Lorin et d’une musique de Van Parys. Contrairement aux dénouements classiques, nous verrons le héros du film accepter philosophiquement une déception amoureuse et trouver consolation et succès dans l’emploi de clown. Cette production, dirigée par Jean Mugeli, dont le chef-opérateur est Fred Langenfeld, fournit à Bourvil un très joli rôle, lui permettant d’allier à sa drôlerie coutumière une note sensible et humaine dont il saura tirer un excellent parti. Il manie l’accordéon avec talent tout le long du film. Les autres interprètes sont Robert Berri, Louvigny, Paul Faivre, Blanche Dènège et Lolita de Silva. L’enregistrement des scènes terminées, il nous a été donné, avant de quitter le plateau, d’assister à une amusante prise de son. André Berthomieu, monté sur la scène, dirigeait avec autorité, les murmures, les rires et les applaudissements de la nombreuse figuration composant l’assistance. Tel un chef d’orchestre, il conduisait cette chorale d’un genre inédit indiquant tour à tour crescendos et decrescendos, forte et pianissimo. Gilberte Turquan. La Haute Couture parisienne a de tous temps jouit d'un incontestable prestige partout, en France et dans le monde. Forts de cette universelle appréciation, Robert Siegfried a conçu et écrit le scénario d’un film propre à satisfaire tous les publics. Robert Beauvais, le spirituel animateur de tant d’émissions radiophoniques, et Jean Celhay ont, eux, illustrés le sujet de dialogues fort plaisants. Françoise Christophe dans MODELES DE PARIS. (Cliché Général Films.) Enfin, la réalisation de ce film a été confiée à un jeune metteur en scène plein d’avenir, Roger Blanc, qui fut assistant de Jean Grémillon, H. -G. Clouzot, Marcel Carné et J.-D. Norman; c’est tout dire. Précisons tout de suite que Modèles de Paris, au titre rempli de promesses, ne sera pas une sorte de documentaire romancé sur la Haute Couture. Les ateliers, les salons, le bureau d’un grand couturier parisien ne servent que de cadre à une action très dramatique. Jacques Fath, le célèbre couturier parisien, lui-même, a accepté avec joie la proposition de Roger Blanc de tenir dans Modèles de Paris, un rôle qu’il connaît bien, celui de modéliste. A ce sujet, Jacques Fath, que nous avons rencontré sur le plateau du studio de Boulogne, dans le luxueux complexe construit par Aguettand, nous a dit : « Je ne me suis décidé à être couturier qu’en 1937. Auparavant, et sur les conseils de Léonide Moguy, j’avais suivi des cours d’art dramatique avec Eve Francis et tenu quelques petits rôles au théâtre. En réalité et pour tout vous dire, mon désir était de gagner un peu d’argent de la sorte, afin de pouvoir m’établir couturier. C’est avec beaucoup de plaisir que je débute aujourd’hui au cinéma et je souhaiterais, d’ailleurs, avoir à tourner un film par an, des rôles dramatiques de préférence, car je les « sens » mieux. » Mais Jacques Fath ne se contente pas d’être acteur dans Modèles de Paris, comme on s’en doute, il a aussi fourni toutes les robes portées dans le film et dont certaines furent crées spécialement à cette intention. Notre rôle n’est pas ici de les décrire; d’autres le feront avec beaucoup plus de compétence. Disons seu lement qu’elles sont magnifiques et ne manqueront pas de passionner le public féminin. Roger Blanc, lui, nous a dit ; « L’atmosphère de ce film sera très lourde, très réaliste, afin de bien demeurer dans cette ambiance particulière aux sujets policiers, ambiance que l’excellent chef-opérateur Marcel Weiss (Bataille de l’Eau Lourde) restitue également par une judicieuse disposition des éclairages. Seul, Gabriello, grâce à son rôle et aussi par sa personnalité, apparaîtra dans certaines séquences de détente, en quelque sorte. Le rythme du film suivra l’action : rapide pour les scènes typiquement « couture »; lent pour celles de l’enquête. » P. Robin. 1 FICHE TECHNIQUE j MODÈLES PE PARIS Titre : MODELES DE PARIS. Prod. : GENERAL FILMS S A. Réal. : Roger Blanc. Assistants-Réal. : Henri Lorand et Jacques Vilfrid. Auteurs : Scén. orig. et adapt. de Robert Siegfried; dial, de Robert Beauvais et Jacques Cehlay. Chef-Opérateur : Marcel Weiss. Opérateur : Gustave Roulet. Deuxièmes Opérateurs : Luc Mirot, Charvin. Musique ; Paul Durand et Henri Contet. Décorateur : Aguettand. Assistant-Décorateur : Hinckis. Dessinateur : Jacques Villet. Dir. de Prod. : Rivière. Administ. de Prod. : André Deroual. Monteur : Pierre Delannoy assisté de Mlle N. Petit-Roux. Photographe : André Dino. Script-Girl : Andrée Ruze. Régie générale : Jean Mottet. Régie adjoint : Willy Pease. Régie extérieurs : Louis Germain. Secrétaire de prod. : Paulette Baudrillart. Maquilleur : Ralph, assisté de Mlle M. Verhadet. Accessoiriste : Ronsin. Chef-Opérateur du Son : Raymond Gauguier. Assistants du Son : Paul Durand et Ernest Senèze. Habilleuse : Gilberte Spondet. Coiffeuse : Mme Sarnelli. Enregistrement : Optiphone (Système Picot). Studios : Boulogne. Extérieurs : Paris. Commencé le : 10 septembre 1948. Interprètes : Guy Decomble, Françoise Christophe, Pierre Renoir, Annouk Ferjac, Gabriello, Christine Barry, J. Parédès. A. Delattre, J. Fath, Janine Marsay, Joux, H. Roques, L. Blondeau, G. Stainval, Forget, Catherine Fath, Lise Bourdin, J. Huet. Sujet (genre) : Drame policier. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Les trois plus jolis mannequins du couturier parisien Dominique Airelle (P. Renoir), ont été assassinés. Le jeune inspecteur Pascaud (G. Decomble) et son adjoint, Vincent (Gabriello) mènent leur enquête et fréquentent les maisons de couture. L’inspecteur n’est d’ailleurs pas indifférent aux charmes de la première, Françoise (F. Christophe). Après bien des aventures, il dénouera ce mystère.