La Cinématographie Française (1948)

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!6 ♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦ ♦ af ANALYSE frê5$Ï?vvis CRITIQUE DES FILMS CINEf GRAPHIE ISS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ (Suite \ page \Qj Michèle Morgan et Henri Vidal pendant une pause dans les arènes de Vérone, lors des prises de vues du film d’Alexandre Blasetti, FABIOLA. Production Universalia, de Salvo d’Angelo. Vente pour le monde entier : Franco-London-Film-Export. FAMORO LE TYRAN (Ex-Les Paysans Noirs) Drame africain (99 min.) A.G.D.C. Origine : Française. Prod. : S.D.A.C.-U.G.C., 1947. Réal. : Georges Régnier. Auteurs : Scén., adapt. et dial, de R. Barjavel et G. Régnier, d'après le roman de R. Delavignette. Chef-Opérateur : R. Arrignon. Conseiller technique : P. Voisin. Chef de Mission : A. Lemaire. Montage : M. Poncin. Chef-Opérateur du Son : A. Didier. Interprètes : Louis Arbessier, Antoine Balpêtré, Georges Hubert. Film présenté à la Biennale de Venise 1948. Médaille de l’E.N.I.C. EXPLOITATION. — Ce film fort intéressant ne doit pas être considéré comme un documentaire sur la vie des paysans noirs. C’est un film solidement bâti sur un scénario mi-policier, mi-social et fort prenant. Il doit plaire à un public nombreux qui ne manquera pas d’admirer de très belles images et d’intéressantes scènes sur la vie tant des coloniaux que des indigènes de l'Afrique noire. SCENARIO. — • Un jeune administrateur (Louis Arbessier) est désigné pour remplacer un de ses collègues assassiné quelque temps auparavant. Dès son arrivée dans la brousse, il se heurte à une caste qui opprime les paysans. Ceux-ci souffrant de cette oppression ne travaillent plus. Aidé par le médecin (A. Balpêtré) et par un ingénieur (G. Hubert), qui monte en pleine brousse une importante usine, il réussit à leur rendre confiance. Les oppresseurs ne désarment pas. Ils tentent de régner par la terreur, mais grâce à sa volonté et aux paysans noirs, le jeune administrateur pourra rendre justice et venger son infortuné prédécesseur. REALISATION. — Georges Régnier a tourné toutes les scènes de ce film au cœur de la brousse, dans la région de Banfora, en Côte d’ivoire. Il a su rendre parfaitement l’ambiance de ces territoires et il faut particulièrement souligner l’important travail d’enregistrement réalisé par l’ingénieur du son André Didier. INTERPRETATION. — Trois interprètes enropéens seulement : Arbessier, Balpêtré, Hubert. Tous trois sont remarquables. Les interprètes noirs, qui sont nombreux, ne leur cèdent en rien quant à la sobriété, la sensibilité, la spontanéité de leur jeu. — L. O. MEURTRE A L’ASILE (G.) (Matto Regiert) Drame policier (115 min.) (D.) DIS-PA Origine : Suisse. Prod. : Praesens Films, 1947. Réal. : Léopold Lindtberg. Auteur : Scén. de Frédéric Glauser, d’après une nouvelle policière. Chef-Opérateur : Emil Berna. Musique : Robert Blum. Décors : Robert Furrer. Dir. de Prod. : Dr. Oscar Duby. Montage : Erman Halleur. Interprètes : Heinrich Grettler, Heinz Woestern, Otto Brefin, Irene Maef, Adolph Manz, Olaf Kubler, J. Steiner, Elisabeth Muller. Présentation corporative (Paris) : 21 octobre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Un film suisse réalisé par la même excellente équipe à laquelle nous devons La Dernière Chance et Marie-Louise. On retrouve la sobriété d’expression et la perfection habituelle de Lindtberg, mises cette fois au service d'un sujet policier et psychologique. SCENARIO. — En l’absence du docteur Borstli, médecin-chef de l’Asile psychiatrique de Randlungen, le docteur Ladumer soigne Herbert Kaplaum, fils d'un richissime parvenu. Son jeune patient n’étant pas malade, il lui promet de le faire sortir de l’asile. Mais le docteur Borstli revient et entre en conflit avec Ladumer et Kaplaum. Il a reçu, du père de ce dernier, une forte somme pour garder Herbert. Une nuit, Borstli disparait et l’inspecteur Studer (Heinrich Gretler), chargé de l’enquête, le trouve assassiné. Studer découvre l’assassin, le portier de l’asile, qui avait profité des dissentiments entre les divers protagonistes et de l’influence que « Matto » (la Folie), faisait peser sur eux pour commettre son crime. Herbert quittera l’asile au bras de son infirmière, la charmante Irma. REALISATION. — On retrouve, comme nous l'avons dit plus haut, toutes les qualités de Lindtberg, qui a évité lçs écueils et, s'aidant au contraire des possibilités du scénario, est parvenu à réaliser un film solide, plein d'attraits. INTERPRETATION. — Très sobre et homogène. Presque tous les acteurs sont inconnus, sauf Heinrich Grettler, que nous avons déjà vu dans Marie-Louise. Tous sont à féliciter. P. R. Claude Dauphin et Mlle Woog fêtent, à la gare Montparnasse, l’anniversaire d’Anne Vernon, révélation d’AINSI FINIT LA NUIT, le dernier film de E.-E. Reinert. (Cliché Metzger et Woog.) LE CORBEAU NOIR (G.) (The black Raven) Film policier (80 min.) (D.) HERAUT FILM Origine : Américaine. Prod. : Sigmund Neufeld, 1943. Réal. : Sam Newfield. Auteur : Fred Myton. Chef-Opérateur : Robert Cline. Musique : David Chudnow. ! Dir. de Prod. : B. Sternbach. Interprètes : George Zucco, Wanda Mac Kay, Robert Middlemas, I. Stanford Jolley, Glenn Strange, Noël Madison, Byron Foulger, Bob Randall, Ch. Middleton. Première représentation (Paris) : 13 octobre 1948, « California. EXPLOITATION. — Film policier de série et correctement interprété. Son titre exprime bien le caractère sombre de l’intrigue et les recherches du metteur en scène pour se rapprocher des films d’épouvante. Il plaira au public populaire. SCENARIO. — A la frontière canadienne, une auberge, « Le Corbeau noir », est tenue par un ancien gangster, Bradford (George Zucco). Un de ses anciens amis veut l’assassiner. Il est surpris et arrêté par Andy (Gleen Strange). Mais il s’évadera. Arrivent successivement dans l’auberge, Mike, gangster poursuivi, Weathberbee, comptable qui a fui avec la caisse de sa banque, Lee et Allen un couple d’amoureux en butte à la vindicte paternelle de Tim Winfield un politicien marron. Au milieu de la tempête, qui a coupé les routes, ces caractères se heurtent et des bagarres éclatent. Winfield est assassiné, puis Mike. Le shériff survient, mais ne parvient pas à résoudre l’énigme. C’est finalement Bradford qui arrêtera le meurtrier, mais sera tué par son ancien ennemi qui meurt aussi. REALISATION. — La mise en scène a porté tous ses soins sur des éclairages contrastés et sur des gros plans de visage selon les données classiques des films d’epouvante. Mais la recherche n’aboutit pas toujours. Fusillades et batailles sont menées sur un rythme rapide. Bon découpage. INTERPRETATION.— George Zucco est un très digne gangster repenti. Son valet, Glenn Strange a des frayeurs photogéniques. Le shériff, Charlie Middleton, est un ahuri de la bonne tradition. — J. L. CHAMPION SANS COURONNE (G.) (Campeon sin Corona) Comédie dramatique (109 min.) (V.O.-D.) DIS-PA Origine : Mexicaine. Prod. : Raul de Anda, 1946. Réal. : Alejandro Galindo. Auteur : Scén. de A. Galindo. Musique : G. Tzipine. Interprètes : Amanda del Lano, Carlos Lopez, Moczezuna, Fernando Soto, Nely Montil. Présentation corporative (Paris) : 22 octobre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Film d origine mexicaine, fortement inspiré des bandes nord-américaines du genre <i boxe ». Grandeur et décadence d’un champion, tel pourrait être aussi le titre de ce film, qui s’apparente, par le thème, à L’Idole. Attirera le public populaire, fervent du « noble art ». SCENARIO. — Kid Terranova (David Silva) se fait remarquer par sa force sur des rings d’amateurs. LES AILES BRULEES (A.) (Good Time Girl) Mélodrame (90 min.); (V.O.-D.) VICTORY FILMS Origine : Britannique. Prod. : J. Arthur Rank. Prod. : Sydney Box, 1947. Réal. : David Mac Donald. Auteurs : Scén. de Muriel, S. Box et T. Willis. Interprètes : Jean Kent, Dennis Price, Griffith Jones, Flora Robson, Herbert Lom. Présentation corporative (Paris) : 7 octobre 1948, « Le Français ». EXPLOITATION. — Film moralisateur destiné aux jeunes filles. L’ac I tion se déroule dans le milieu trouble des gangsters de boîtes de nuit, ainsi que dans une maison de redressement pour jeunes filles. Plaira au public amateur de mélodrame. SCENARIO. — Une jeune fille de quinze ans (Diana Dors), « ramassée » dans la rue en pleine nuit, explique qu’elle s’est enfuie de chez ses parents. Le magistrat lui raconte alors l’histoire d’une jeune fille de dix-sept ans (Jean Kent) qui agit comme elle. Elle parvint à trouver une chambre dans un hôtel i louche. Elle fait la connaissance d’un gangster qui la présente à son « patron », ce dernier l’engage comme demoiselle de vestiaire. Mais, à la suite d’une rixe et d’un vol de bijoux, la jeune fille comparait devant le tribunal qui l’envoie dans une maison de rééducation, d’où elle s’enfuit. Elle devient la maîtresse d’un trafiquant de marché noir qui un soir veut la tuer. Elle s’enfuit à nouveau et « s’acoquine » avec deux soldats déserteurs. Enfin, elle est arrêtée par la police qui ne la relâchera pas de sitôt. La jeune fille de quinze ans retournera chez ses parents la tête basse. REALISATION. — Le film tout entier est plein de poncifs que le public apprécie. Le metteur en scène s’est appliqué à « charger » encore les faits en créant un climat très particulier. INTERPRETATION. — La photographie ou le maquillage ou les deux réunis ne concourent guère à rendre Jean Kent aussi jeune qu’elle devrait l’être. Ses nombreux partenaires masculins sont des « types » à fuir parfaits. — P. R. Un jour, que dans un café il défend l’honneur de la belle serveuse Lupita (Amanda del Lano), le célèbre manager Tio Rosas (Carlos Lopez Moczezuna) l’engage. Kid devient un grand champion, mais ayant fait la connaissance de Susana (Nelly Montill), il néglige le sport. Son manager a signé pour un match important. Kid refuse de boxer. A ce moment, il s’aperçoit que Suzanna envoie des baisers à son adversaire. Il reprend goût au match et gagne. Puis il quitte l’arène ’ et disparaît. Quelques années plus tard, pauvre et déchu, il rencontre sa mère et Lupita et part vers le bonheur avec elles. REALISATION. — Très simple. Les auteurs ont écrit un scénario très complexe. Ils semblent avoir hésiter entre un film de boxe et un film d’amour. L’ensemble est curieux. INTERPRETATION. — Très homogène et peu convaincue. Les deux jeunes femmes sont jolies et les interprètes masculins sympathiques. P. R.