La Cinématographie Française (1948)

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18 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINÉffôSmRAPHiE FRMÎE\!SF. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ iT ANALYSE CRITIQUE DES FILMS f Une scène de GREVE D’AMOUR dont le succès se poursuit au cinéma « Palace » à Paris. (Cliché Interfilm.) LE CABARET DES ETOILES (G.) (Stage door Canteen) Revue (92 min.) ( V.O.-D.) LES FILMS TRIOMPHE Origine : Américaine. Prod. : Sol Lesser, 1943. Réal. : Frank Borzage. Auteur : Scén. orig. de D. Daves. Chef-Opérateur : Harry Wild. Dir. artistique : Hans Peters. Interprètes : Cheryl Walker, William Terry, Marjorie Riordan, L. Mc Callister, M. Early, M. Harrison, D. Kent, F. Brady, M. Shockley, P. O'Moore avec le concours de J. Anderson, H. Armetta, B. Baker, K. Baker, T. Bankhead, R. Bellamy, Ed. Bergen et Ch. McCarthy, R. Bolger, H. Broderick, K. Cornell, L. Corrigan, I. Claire, J. Darwell, W. Demarest, V. Field, D. Fields, G. Fields, L. Fontanne, A. Francis, V. Freedley, L. Gleason, V. Gordon, V. Grey, H. Hayes, K. Hepburn, H. Herbert, J. Hersholt, S. Jaffe, A. Jenkins, G. Jessel, R. Karns, V. Kaye, T. Kennedy, O Kruger, J. Lang, B. Lawford,. G. Rose Lee, A. Lunt, B. Lytell, H. Marx, A. Mac Mahon, E. Maxwell, E. Wynn, H. Menken, Y. Menuhin, E. Merman, R. Morgan, A. Mowbray, P. Muni, E. Nugent, M. Oberon, F. Pangborn, H. Parrish, B. Pemberton, G. Raft, L. Ross, S. Royle, M. Scott, C. Otis Skinner. N. Sparks, B. Stern, E. Waters, J. Weissmuller, A. Whelan, Dame May Whitty et les orchestres de Count Basie, Xavier Cugat, Kay Kyser, Benny Goodman, Freddv Martin. Première représentation (Paris) : 29 octobre 1948, « Delambre ». EXPLOITATION. — Film sentimental et musical destiné à la distraction des G.I.’s pendant la guerre. La plupart des vedettes de l’écran, du music-hall et de la radio des U. S. A. ont prêté leur concours. SCENARIO. — Les G.I.'s prêts à partir pour l’Europe sont rassemblés dans un camp. A côté, une cantine où les vedettes viennent leur tenir compagnie pour adoucir leurs dernières heures sur la terre natale. Trois soldats : Texas, Californie et Dakota font la connaissance de jeunes artistes. Dakota, en particulier, tombe amoureux d’Hélène, une serveuse bénévole, qui était venue pour essayer de trouver un contrat dans un théâtre. Elle « snobe » tout d’abord Dakota mais en tombe amoureuse. Au moment où elle vient pour l’épouser, elle apprend qu’il est déjà parti en convoi. Elle attendra son retour, consolée par Katharine Hepburn. REALISATION. — Tourné dans une atmosphère de music-hall, entrecoupé de nombreuses scènes de revue, le ton général de l'ensemble est sentimental et même larmoyant La mise en scène est excellente. INTERPRETATION. — Cheryl Walker se révèle une excellente comédienne, fine et nuancée. Marjorie Riolan et Margaret Early l'entourent avec bonheur. Bonnes interprétations de William Terry, Leon Mac Callister, Michael Harrisson. — J. L. FILMS BRITANNIQUES POUR ENFANTS •g> En quatre ans, l’Organisation Rank a produit 108 films pour enfants. Quatre d'entre eux ont été exploités normalement dans le circuit Rank ; ce sont : La Petite Ballerine, The Circus Boy, Fortune Lane et Bush Christmas, premier de la série et qui fut réalisé en septembre 1944 en Australie. NIKITA (G.) (Le Retour) Comédie (91 min.) (V.O.) S.I.D.E.C. Origine : Russe. Prod. : Studios Lenfilm, 1940. Réal. : Yan Frid. Auteurs : Scén. de Tchirokov et Mouzikant. Chef-Opérateur : Ksenofontov. Musique : Poustylnik. Dir. artistique : Ptchelnikova. Chef-Opérateur du Son : Elbert. Interprètes : Vova Toumalarian, N. Simonov, T. Gouretzkaia, Zartacheva, Fedetov. Première représentation (Paris) : 27 octobre 1948, « Studio de l’Etoile ». EXPLOITATION. — Charmante comédie russe où le rôle principal, comme dans Vania ou Au Loin une Voile, est tenu par un enfant. Accompagné d'un intéressant documentaire sur des Jeunes Musiciens prodiges, Nikita est un très bon spectacle pour tous. SCENARIO. — Après huit ans d’absence, l’explorateur polaire Ivanov (N. Simonov) revient et rencontre sa femme, Anna (T. Gouretzhaia) . Elle lui reproche de l’avoir laissée, elle et leur enfant, Nikita (V. Toumalarian), et refuse de reprendre la vie commune. De son côté, le jeune Nikita, qui est âgé de neuf ans, veut retrouver son père. Il part à Leningrad et, à l’Institut Polaire, un homme le prend, l’emmène chez lui et essaie de retrouver les parents de cet enfant qui se refuse à dire d’où il vient. L’homme n’est autre que le père de Nikita, mais il a si peu connu son fils qu’il ne le reconnaît pas. Après bien des aventures, la famille se reconstituera autour de Nikita. REALISATION. — Le scénario est certes simpliste, mais tous ses éléments en sont alertes, enjoués. La réalisation en est aussi très sobre et toujours de qualité. INTERPRETATION. — Tous les personnages sont remarquablement campés. Vova Toumalarian est naturel, vivant et malicieux comme tous ses petits prédécesseurs. Simonov joue également avec simplicité et humour Douce et sympathique, non maquillée, T. Gouretzkaia est dans le même ton de jeu direct et non factice. Les autres rôles sont souvent savoureux et particulièrement la grand-mère. — J. H. TOURMENTE (A.) (Hets) Drame (85 min.) (V.O.-D.) COLUMBIA Origine : Suédoise. Prod. : S. F. Réal. : Alf Sjôberg. Auteur : Scén. d'Ingmar Bergman. Chef-Opérateur : Martin Bodin. Dir. musical : Erik Tuxen. Musique : Hilding Rosenberg. Dir. de Prod. : Harald Molander. Interprètes : Stig Jârrel, Alf Kjellin, Mai Zetterling, Olof Winnerstrand, Gôsta Cederland, S. Olin, J. Molander, O. Riego, M. Arbin, H. Bjôrne, A. Nystrôm, N. Dahlgren, G. Bjôrnstrand. Première représentation (Paris) : 27 octobre 1948, « Broadway », Cinémonde-Opéra », « Gaîté-Clichy », « New York ». EXPLOITATION. — Film de jeunes à thème psychologique et érotico-sadique. Son ton moralisateur et son rythme nordique en font un ensemble curieux. Les thèses débattues intéresseront un public évolué et averti. SCENARIO. — Dans un collège suédois, un professeur, Caligula (Stig Jârrel), se venge de son complexe d’infériorité sur Berthe, une vendeuse, dont il a fait sa maîtresse (Mai Zetterling). Celle-ci, pour s’évader de son emprise, le trompe avec un de ses élèves, Jan (Alf Kjellin), mais le professeur les surprend et dénonce le jeune homme au proviseur. Berthe meurt dans une crise d’éthylisme et Jan est renvoyé. Caligula reste seul avec son remords et son complexe. REALISATION. — Tourné en décors réalistes, ce film à l’atmosphère dramatique utilise de nombreux gros plans admirablement photographiés, mais qui ralentissent le rythme de l’action. Le découpage et le doublage sont corrects. INTERPRETATION. — Mai Zetterling est très photogénique. Son regard est particulièrement expressif. Stig Jârrel, typiquement nordique, est un bon tragédien. Alf Kjellin est un jeune premier qui promet. Trop courte apparition de Stig Olin, la vedette de « Rôtaag », un des acteurs les plus prenants du cinéma suédois. J. L. GREVE D'AMOUR (A.) (Triomph der Liebe) Vaudeville (80 min.) (V.O.-D.) INTERFILM Origine : Autrichienne. Prod. : Mondus-Film de Vienne. Réal. : Alfred Stôeger. Auteur : D’après « Lysistrata », d’Aristophane. Chefs-Opérateurs : Oscar Schnirch et Helmuth Fischer. Musique : Alois Mélichar. Interprètes : J.M. Holzmeister, O.V. Fischer, Hilde Bernt, M. Kramer, J. Meinrad, G. Buschebk, P. Kemp, P. Pfluger, J. Menschik, W. Ladengast, L. Konradi, M. Shorp, Th. Danegger, E. Ziegler. Première représentation (Paris) : 29 octobre 1948, « Les Images », « Palace », « Les Reflets ». EXPLOITATION. — Marivaudage assez appuyé gravitant autour d’un problème grave et particulièrement actuel, celui de la guerre. Ce film convient parfaitement aux salles spécialisées dans les œuvres légères et vaudevillesques. SCENARIO. — Au temps de la Grèce Antique, la jeune Lysistrata vient d’épouser Agathos, général athénien, La nuit même de ses noces, Agathos doit rejoindre ses troupes qui combattent celles de Sparte. Lysistrata se révolte à la pensée que, toute sa vie, elle attendra son époux qui passera plus ou moins son temps à faire la guerre. Elle réunit toutes les femmes d’Athènes et les persuade de se refuser à leurs maris tant que ceux-ci ne se décideront pas à conclure la paix. Les femmes de Sparte sont prévenues et approuvent le projet de Lysistrata. Quand les guerriers athéniens reviennent, à l’occasion d’une trêve de trois jours, ils se heurtent à la résistance de leurs femmes. Après une lutte difficile et... imprévue, guerriers athéniens et Spartiates se hâteront de faire la paix entre eux pour la ramener dans leurs foyers. REALISATION. — Aussi peu cinématographique que possible. La pièce d’Aristophane semble avoir été peu remaniée et aussi bien décors qu’interprétation et figuration confirment cette impression de théâtre. Le doublage est bien fait, quoique certains mots, très néologiques, aient été employés sans raison apparente. INTERPRETATION. — Les deux acteurs principaux jouent sobrement dans le style cinématographique. Tous les autres interprètes semblent être doués pour les comédies et farces moliéresques. — J. H. PECHE EN ARCTIQUE (G.) Documentaire (25 min.) FRANFILMDIS Origine : Française. Prod. : Franfilmdis, 1948. Real.-: E. Logereau. Chef-Opérateur : Roger Moride. Musique : Yves Baudrier. Montage : M. Logereau. Présentation (Paris) : 29 septembre 1948, « Marbeuf ». La vie rude des pêcheurs norvégiens habitant l’extrême Nord, est décrite d’une manière très vivante dans ce documentaire montrant les procédés de pêche employés par ces courageux marins. De très jolies vues de mer, des vols de mouettes, des paysages pittoresques donnent une note artistique à la réalisation. G. T.