La Cinématographie Française (1948)

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Trentième Année N° 1286 20 NOVEMBRE 1948 Prix : 30 Francs CINÉ F HEBDOMADAIRE LA LOI D’AIDE ET LES SINISTRÉS L’impatience grandit dans l’industrie tout entière. On attend, en effet, depuis plusieurs semaines, la signature, par le Ministre de l’Industrie et du Commerce, du règlement d’administration publique qui fixera les modalités d'application de la loi d'Aide. Les plus impatients sont les directeurs sinistrés et ‘ceux, bien entendu, dont la salle est fermée pour transformations par décision de la Commission de sécurité. Les plus nombreux sont évidemment les premiers. Parmi ceux-ci sont ceux qui nous demandent ce qu’ils peuvent attendre du fonds d’aide à l’Exploitation. Il semble que, juridiquement, il n’y a pas lieu de les faire bénéficier du fonds d’aide. Il est, en effet, bien spécifié, au paragraphe 5 de la loi que, seules, peuvent bénéficier de l’aide à l’exploitation les salles aux guichets desquelles est perçue la taxe additionnelle. Ce n’est hélas pas leur cas, puisque certaines salles sont détruites depuis juin 1940. Trouvera-t-on un biais afin de financer les reconstructions de salles sinistrées que l’Etat ne veut aider que jusqu’à 70 % du montant des dépenses? Il serait grand temps de songer à procurer aux directeurs sinistrés les 30 % qu’ils ne peuvent plus couvrir par des emprunts. Un autre sujet d’inquiétude est la création d'un organisme de propagande de nos films à l’étranger. Nous croyons pouvoir rassurer l'exploitation : le budget qui sera attribué à cet organisme sera pris sur le fonds d’aide à la production puisqu’en effet c’est elle qui bénéficiera éventuellement des efforts faits pour vendre ses films. Au demeurant, un arrêté fixera ultérieurement le fonctionnement de cet organisme. De plus, cet arrêté n’interviendra qu'au moment où les professionnels, s’étant mis d’accord sur les mesures à prendre, auront établi un programme. L’application de ce programme et les réalisations concrètes qu’il engendrera seront d’ailleurs contrôlées par un organisme officiel puisqu’il s’agit, là comme ailleurs, des deniers publics. Laurent OLLIVIER. Fernand Ledoux dans PATTES BLANCHES, de Jean Grémillon. (Production Majestic-Film. Distribution Discina.) LE SYNDICAT FRANÇAIS RÉCLAME UNE AUGMENTATION DU PRIX DES PLACES Le nouveau bureau est présidé par M. Barrière VERS UNE RATIONALISATION DE LA PRODUCTION FRANÇAISE? Vendredi dernier, une réception réunissait aux studios de Saint-Maurice de nombreuses personnalités de l’industrie cinématographique française. On célébrait une association de producteurs. MM. Gérin, Kamenka, Ploquin et Sarrut annonçaient en effet qu’ils venaient de mettre sur pieds des accords entre eux et la direction des studios de Saint-Maurice, accords qui garantissent pendant une période d’un an un minimum de location des plateaux. Des engagements similaires ont été pris avec les laboratoires G.T.C. à qui nos quatre producteurs garantissent également une certaine somme de travaux pendant cette même période d’un an. Grâce à ces accords, studios et laboratoires pourront ainsi compter sur un minimum de travaux qui leur permettront, dans l’hypothèse la plus pessimiste, de garder une certaine activité. M. Martet, chef de cabinet, représentant M. Lacoste, ministre de l’Industrie et du Commerce, et M. Fourré-Cormeray, directeur général du C.N.C., avaient tenu à féliciter et à encourager les producteurs dans la voie qu’ils ont tracée. Il y a là, en effet, un effort vers la rationalisation de la production. MM. Gérin, des Productions L.P.C., Kamenka, des Productions Alkam, Ploquin et Sarrut, qui tournent respectivement La Veuve et l’Innocent, Le Mystère Barton et Hans le Marin pour M. Sarrut, espèrent, en effet, pouvoir s’aider mutuellement pour des décors, des accessoires et peut-être s’attacher par contrat des interprètes. Il est également possible que leur association s'étende à d’autres producteurs. — L. O. On sait qu’à la suite des remous provoqués dans l’Exploitation par la loi d'Aide temporaire au cinéma, le Syndicat Français décida de nouvelles élections. En voici les résultats : CONSEIL D’ADMINISTRATION DU SYNDICAT Ont été élus pour Paris : MM. Bussoz, Clavers, Van Joie, Parent, Morel, Mollard, Voirgard. Viguier, Stibbe. Pour la Seine : MM. Douvin, Barrière, Dif Pitau, Joron, Judas. Pour l’Ile-de-France : MM. Brunneval, Condroyer, Dam, Edeline, Guisez, Hurel. Pour les pays de la Loire : MM. Barbot, Chirouze. Pour la Champagne : M. Bernard. Pour la Bretagne : M. Rous. Pour la Normandie : M. de Fesquet. BUREAU-DIRECTEUR DU SYNDICAT FRANÇAIS Président : M. Barrière ; premier vice-président : M. Douvin ; vice-présidents : MM. Morel, de Fesquet, Mollard ; secrétaire général : M. Voirgard ; secrétaire adjoint : M. Van Joie ; secrétaire à la propagande : M. Edeline ; trésorier général : reste à pourvoir ; trésorier adjoint : M. Bussoz. Commission des finances : rapporteur : M. Piton. Commission des matières premières : M. Morel. Commission d’ouverture de salles : M. Morel. Commission technique et matériel : M. Kozlowski. Questions sociales : M. Barrière. Commission paritaire : M. Bussoz. Cartes professionnelles : M. Dif Pitau. Commission des rapports avec les distributeurs : M. Douvin. Commission des fautes professionnelles : M. Van Joie. Classification des salles et prix des places : M. Clavers. Au cours de la réunion générale extraordinaire, tenue mardi dernier, au Cinéma des Batignolles, plusieurs modifications aux statuts du Syndicat furent adoptées. Ces modifications tendent à renforcer les pouvoirs du bureau-directeur, à réorganiser les différents services du Syndicat, précisent et donnent de nouveaux avantages aux adhérents. Dans l’Assemblée générale ordinaire qui lui succéda fut adopté un régime plus équitable de cotisations permettant au Syndicat de faire face à toutes ses obligations. Puis le président Barrière mit l’Assemblée au courant des décisions prises par le bureau du Syndicat au sujet de la prime de transport. Ensuite, le président mit l’Assemblée au courant d’une proposition d’augmentation du prix des places faite aux Pouvoirs publics par la Confédération, sans que les chiffres proposés aient