La Cinématographie Française (1948)

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12 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 1 RAPIDE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ± ANALYSE CRITIQUE DES FILMS Utie) ^ L'IMPASSE DES DEUX ANGES (A.) Drame policier (84 min.) SIRIUS Origine : Française. Prod. : B. UP. -Française-Eugène Tucherer, 1948. Réal. : Maurice Tourneur. Auteur : Scén. orig., adapt. et dial, de J. -P. Le Chanois. Chef-Opérateur : Claude Renoir. Musique : Yves Baudrier. Décors : D’Eaubonne. Montage : Gaudin. Chef-Opérateur du Son : A. Leblond. Interprètes : Paul Meurisse, Simone Signoret, Marcel Herrand, Marcelle Praince, J. Castelot, Lucas-Gridoux, F. Patrice, D. Delorme, P. Démangé, J. Baumer, Ch. Ecard. Première représentation (Paris) : 3 novembre 1948, « Astor ». « Cinécran », « Empire », « Ritz ». EXPLOITATION. — Film dont les éléments à la fois psychologiques et policiers se mêlent pour former une œuvre assez lente dont l’atmosphère est la principale caractéristique. Il est interprété par les vedettes de Macadam Paul Meurisse et Simone Signoret. SCENARIO. — Marianne (S. Signoret) va épouser le marquis de Fontaine (M. Herrand) et, pour lui, abandonner le théâtre. Des bandits ont décidé de ravir à la future marquise le collier que lui a donné Fontaine. Ils chargent de cette besogne Jean, le spécialiste. Celui-ci reconnaît Marianne qu’il a aimée et qui l’a aimé. Ils partent tous deux tandis que les bandits les poursuivent. Leur amour étant impossible, Marianne retourne à son marquis et Jean se laisse abattre. REALISATION. — N'a pas su se dégager des deux tendances d'un scénario, hâtivement écrit semble-t-il. Il est lent pour un film policier et peu étudié s’il s’agit d'une étude psychologique. Le décorateur d’Eaubonne et le chef-opérat. Claude Renoir l’un en réalisant l’impasse, l’autre en la photographiant, ont donné au film ses valeurs les plus sûres. INTERPRETATION. — Simone Signoret est vivante et sincère. Paul Meurisse interprète de nouveau son personnage de Macadam. Marcel Herrand est sinistre sans raison véritable. François Patrice et Danielle Delorme tirent, avec fougue, leur épin • gle du jeu en des rôles épisodiques. Paul Démangé et ses acolytes, sont excellents. — J. H. * SPITZBERG, TERRE SANS JOIE (G.) Documentaire (22 min.) FRANFILMDIS Origine : Française. Prod. : Franfilmdis, 1948. Réal. : E. Logereau. Chef-Opérateur : Roger Moride. Musique : A. Jolivet. Montage : M. Logereau. Présentation (Paris) : 29 septembre 1948, « Marbeuf ». On voit dans ce film très intéressant les îles du Spitzberg où, en dehors des trappeurs, vivent quelques centaines d’hommes chargés de l'extraction du charbon. Les mines ont été bombardées en 1943 par le croiseur allemand : « Tirpitz » et, depuis lors, le charbon brûle, malgré les efforts tentés par les mineurs norvégiens pour éteindre l’incendie. La rude vie des mineurs, l’impression de désolation du village minier et de la nature aride, sont rendus avec un réalisme saisissant. — G. T, LA FLECHE NOIRE (G.) (The Black Arrow) Drame d’aventures (75 min.) (V.O.-D.) COLUMBIA Origine : Américaine. Prod. : Edward Small et Grant Whytock, 1948. Réal. : Gordon Douglas. Auteurs : Scén. de Richard Schayer, David P. Sheppard et T. Seller. Chef-Opérateur : Charles Lawton. Musique : Paul Sawtell. Dir. artistiques : S. Goosson et A. Leslie Thomas. Interprètes : Louis Hayward, Janet Blair, George Macready, Edgar Buchanan, R. Williams, W. Kingsford. L. Gilmore, H. Hobbes, P. Cavanagh, R. Teal, R. Hicks, L. Denison, B Fairfax, W. Bevan. Présentation corporative (Paris) : 29 octobre 1948, « Madeleine ». EXPLOITATION. — Film américain contant une aventure historique du genre Robin des Bois, agrémentée d’une intrigue un peu lente, de quelques assauts d’épée et d’une jolie fille. SCENARIO. — En Angleterre, la Guerre des Deux Roses vient de prendre fin. Sir Richard Shelton (Louis Hayward) apprend que son père Harry (Russel Hicks) a été lâchement assassiné par Sir John Sedley (Paul Cavanagh). C’est alors que Joanna (Janet Blair), fille de Sir John, est confiée à la garde de son tuteur. Celle-ci convainct Richard que son père a été assassiné par son tuteur. Richard la croit d’autant plus volontiers qu’il reçoit fréquemment des messages lui disant la même chose, enroulés sur des flèches noires. Celles-ci sont envoyées par des partisans de Sir Sedley qui, avec lui, se cachent dans la forêt proche. Richard et Joanna cherchent à s’enfuir, mais la jeune fille est faite prisonnière et Richard, blessé, parvient seul au repaire des renégats. Il délivre la jeune fille et son père et épousera la charmante Joanna. REALISATION. — Film assez lent soutenu par un abondant dialogue, au scénario assez conventionnel, qui ne semble pas avoir été réalisé avec toute l’ampleur désirable. Quelques beaux extérieurs bien photographiés, un ou deux combats à l’épée assez courts, mais un tournoi final bien réglé. INTERPRETATION. — John Hayward a l’habitude d’incarner des personnages de cette époque et de ce genre, mais il est habitué également à plus d’action. Il est donc un peu dérouté ici. Janet Blair est charmante, gracieuse, bien vêtue. — P. R. AMANTS EN FUITE , (A.) (Amanti in Fuga) Drame d’amour et d’aventures (95 min.) (D.) FRANCINEX Origine : Italienne. Prod. : Manenti Film, 1946. Réal. : Giacomo Gentilomo. Auteurs : Scén. de Cataldo, Gentilomo et Sarazani. Chef-Opérateur : Anthise Brizzi. Musique : A. Stadella et Ezio Cavella. Décors : Mario Rappini. Dir. de Prod. : Paolo Frasda. Interprètes : Gino Bechi, Annette Bach, Carlo Ninchi, G. Tumiati, W. Capodaglio, L. Picasso, E. Cigoli, N. Marchetti. Présentation corporative (Paris) : 2 novembre 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. — Film dramatique italien d’aventures, d’amour et d’Histoire, tout à fait dans la tradition du genre. C’est le récit de la vie du musicien italien Stradella. Plaira aux amateurs de musique et de mélodrame. SCENARIO. — Rome 1680. Stradella (Gino Bechi), musicien célèbre, s’est vu et entendu prédire, par un astrologue (Lamberto Picasso), qu’une femme voilée lui causera une fin tragique. A Venise où il s’est rendu pour un concert il rencontre cette femme qui, dévoilée, laisse apparaître un délicieux visage, elle est Hortense ( Annette Bach), fille du puissant Inquisiteur Foscarini (Gualtiero Tumiati). Les sbires de ce dernier l’informe bientôt de la liaison de sa fille et celui-ci les lance à la poursuite des amants qui ont fui à Rome. Là, émus par le miserere « Pitié Seigneur », ils passent à son service. Leur retraite est bientôt découverte et, sur la promesse du pardon de Foscarini, les deux amants décident de rentrer à Venise, mais sur la route une embuscade et Stradella est assassiné sous les yeux horrifiés d’Hortense et sous ceux satisfaits de son père. REALISATION. — Conforme à la tradition italienne des films à costumes : sbires, courtisanes, moines, orgies, religion, passion, décors somptueux et chargés, beaux extérieurs, duels, attaques brusquées, etc., etc. Action bavarde et lente. INTERPRETATION. — Annette Bach est ravissante et joue sobrement. Gino Bechi est emphatique, joli garçon, un peu fat, très Italien du XVIIe siècle, si Ton confère les films précédents dans le genre. P. R. L’AIGLE A DEUX TETES (A.) Drame d’époque (95 min.) SIRIUS Origine : Française. Prod. : Ariane-Sirius, 1947. Réal. : Jean Cocteau. Auteur : Pièce de théâtre, adapt. et dial, de J. Cocteau. Chef-Opérateur : Ch. Matras. Musique : G. Auric. Décors : G. Wakhévitch et E. Alex, d'après des maquettes de Ch. Bérard. Dir. de Prod. : G. Danciger. Montage : Cl. Vériat. Chef-Opérateur du Son : R. Longuet. Interprètes : Edwige Feuillère, Jean Marais, Jean Debucourt, Sylvia Montfort, Jacques Varenne, Edward Stirling, Maurice Nasil, Gilles Quéant, Ahmed Abdallah. Première représentation (Paris) : 22 septembre 1948, « Colisée », « Madeleine ». Film présenté à la Biennale de Venise 1948. EXPLOITATION. — Bien que tiré de la pièce de Jean Cocteau qui a connu un très grand succès au théâtre, l’auteur-réalisateur a su donner un rythme cinématographique à cette œuvre un peu intellectuelle qui ne laisse pas indifférent. L’interprétation de Jean Marais et surtout celle d’Edwige Feuillère assure auprès de tous les publics un très bon succès d’exploitation. SCENARIO. — La Reine (Edwige Feuillère) accompagnée de sa lectrice (Sylvia Montfort) et de son aide de camp (Jean Debucourt) arrive au château de Kranz où elle \ doit donner un bal. Les invités arrivent mais elle ne parait pas, trop i occupée à célébrer, seule, l’anni | versaire de son 'mariage, le roi ayant été assassiné le jour de ses noces. Au cours de la soirée, Stanislas, pourchassé par la police, s’introduit dans le boudoir de la Reine. Elle cache ce jeune homme blessé et elle apprend que c’est un anarchiste qui veut la tuer. La ressemblance de Stanislas avec le roi est frappante. Quand il voit la Reine, Stanislas l’aime. Il devient son confident et son amant. Il conseille à la Reine de briser les intrigues qui fleurissent à la Cour et de se présenter au peuple. Elle doit partir. Stanislas s’empoisonne pour ne pas la gêner. Devant cet acte qu’elle considère comme lâche, la Reine le soufflète. Il la poignarde. Avant de mourir ils s’avouent leur amour. REALISATION. — On peut reprocher les décors trop recherchés de Christian Bérard, les extérieurs à peine entrevus. Il n’en reste pas moins que grâce à la mobilité de la caméra dans certaines séquences, le rythme du film est bon. INTERPRETATION. — Il faut souligner la composition absolument remarquable du personnage de la Reine par Edwige Feuillère. Elle sait être altière, mutine, autoritaire, amoureuse, avec un art consommé. Jean Marais auprès d’elle ne semble pas toujours être très à Taise. Jean Debucourt, Sylvia Montfort, Jacques Varenne, dans des rôles épisodiques, ont su en tirer le maximum. — L. O. ♦ •î» Le dernier documentaire de La Marche du Temp, Bataille pour l'Allemagne, est consacré au problème si important de cette grave question internationale. En même temps que la crise berlinoise, le film montre la vie quotidienne d’une famille d’Allemands moyens. P. E. N. -FILMS ERNEST NEUBACH vous prie de bien vouloir noter sa NOUVELLE ADRESSE P. E. N. FILMS Æ 0 PRODUCTION • 6/ Rue Lamennais PARIS-8 _ Tél. : ELY. 90-74 VENTE à1 L’ÉTRANGER • 6' Rue taT'ne"na'* ' PARIS'8 Tel. : BAL. 50-45 SALLE DE PROJECTION • SALLE DE MONTAGE ■HH