La Cinématographie Française (1948)

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:xxx? ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'EXPLOI THONONÉté b°n dans l’ensemble des salles SOTTEVILLE Le VOLTAIRE est reconstruit Depuis le changement de propriétaire, le cinéma de I’Etoile va de succès en succès et son directeur, M. BRIERE, ne cache pas sa satisfaction. Le public, assez froid au début de son exploitation, vient de plus en plus dans cet établissement dont les récentes transformations en font une des meilleures salles de la région. Les programmes n'ont pu, hélas, satisfaire les spectateurs dès la prise de possession. Cependant il faut noter un net redressement des recettes et le passage de On demande un Ménage fut un véritable succès. M. Brière, qui vient du Nord où il possédait une salle de 450 places, a programmé pour cet hiver quelques gros morceaux, en tête desquels il faut citer : D’Homme à Hommes, Les Souvenirs ne sont pas à Vendre, Ruy Blas, La Chartreuse de Parme, Dédée d’Anvers, Monte -Cassino. Par ailleurs, M. Brière organise pendant l’entr’acte des séances de danse dans la partie arrière du bar, ce qui attire la jeunesse. A I’Excelsior, la coquette salle de la rue Pasteur, M. BOURDEAUX a enregistré un grand succès avec Le Chant de Bernadette. Pour cet hiver, les cinémas de Thonon ont supprimé leurs séances du lundi, mardi et mercredi pour économiser le chauffage qui devient de saison en saison plus difficile. Ils reprendront les deux programmes par semaine au printemps. A remarquer l’indifférence du public envers Les Raisins de la Colère qui n’a pas obtenu le résultat escompté. Par ailleurs, le Foyer n’a rien de daté pour l’instant et passe cette semaine Pastor Angelicus. La saison écoulée, sans être exceptionnelle, a été bonne dans l’ensemble. Mais les premières visions n’ont pas rendu le maximum car le public régional n’a pas eu le temps de lire dans la presse locale les commentaires et les critiques qui ont une répercussion très nette sur les entrées et les recettes. — Noël Moille. L'extravagant fantaisiste Danny Kaye et Virginia Mayo dans LE LAITIER DE BROOKLYN, film en Technicolor de Samuel Goldwyn. Production RKO 1948-1949. Le Voltaire a été détruit en 1943. Cinq ans ont passé et le 4 novembre 1948, M. et Mme LORITZ, les aimables directeurs, accueillaient en séance privée les notabilités sottevillaises et rouennaises, ainsi que la presse à l’inauguration de leur nouvelle salle. Celle-ci, de 1.300 places, est confortable, luxueuse, élégante; elle est munie de tous les derniers perfectionnements techniques et ferait bonne figure sur les grands boulevards. M. Lenoir. Etude de M° Xavier Devaux, Avoué à Béthune EXTRAITS 1° D'un jugement rendu par le Tribunal correctionnel de Béthune, le 23 avril 1948, enregistré, — Contradictoirement, à l'encontre de M. Lemaire André, exploitant de cinéma à Thérouanne, — Par défaut, à l’encontre de M. Blary Robert, exploitant de cinéma à Aire-sur -la-Lys. Il a été extrait ce qui suit : Attendu qu'il résulte des débats la preuve que les prévenus ont : a) Lemaire André à Estrée-Blanche, le dix juillet 1947, 1" représenté dans son cinéma le film « Bataan » sans le consentement des auteurs ; 2° sciemment recélé le film « Bataan » frauduleusement détourné par Blary au préjudice de la Société « Métro-Goldwyn-Mayer ». b) Blary Robert à Estrée-Blanche, le dix juillet 1947, 1" participé comme complice au délit de projection du film « Bataan » en fraude des droits d'auteurs commis par Lemaire, en ayant avec connaissance procuré ce film audit Lemaire; 2° frauduleusement détourné ou dissipé au préjudice de la Société « Métro-Goldwyn-Mayer » qui en était propriétaire, le film « Bataan » qui ne lui avait été remis qu’à titre de louage à charge de le rendre. Le Tribunal déclare les inculpés convaincus : Blary : des délits d’abus de confiance et complicité d'infraction à la loi sur la propriété des auteurs qui lui sont imputés; Lemaire ; des délits d’infraction à la loi sur la propriété des auteurs et recel. En conséquence, les condamne : Blary à une amende de 25.000 fr.; Lemaire à une amende de 5.000 fr. . Et statuant sur les conclusions des parties civiles : Condamne solidairement Blary et Lemaire à payer à la partie civile (Métro-Goldwyn-Mayer) à titre de dommages-intérêts la somme de 10.000 fr. avec les intérêts judiciaires. Ordonne l’insertion d’un extrait du présent jugement dans : « Le Film Français », « La Cinématographie Française », et « Huit Seize ». Dit que le coût de chaque insertion ne pourra dépasser 2.000 fr. 2° D’un jugement rendu par le meme Tribunal, le 30 juillet 1948, enregistré, sur opposition, à l’encontre du sieur Blary Robert, il a été extrait ce qui suit : Le Tribunal reçoit Blary en son opposition; le déclare convaincu des délits de complicité d’infraction à la loi sur la propriété des auteurs et abus de confiance qui lui sont imputés. En conséquence, réduit à une amende de 10.000 francs la peine de 25.000 fr. d’amende prononcée par le jugement dont est opposition. Reçoit la Société anonyme Métro-Goldwyn-Mayer et la Fédération Nationale des Distributeurs de Films, en leur constitution de partie civile; le Tribunal maintient le jugement du 23 avril 1948 en toutes ses dispositions; dit qu’il sortira son plein et entier effet. Pour extraits, X. Devaux.