La Cinématographie Française (1948)

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16 U ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINÉ FR KAPHIE SE ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ C ANALYSE CRITIQUE DES FILMS DIEU EST MORT (G.) (The Fugitive) Drame ( 104 min. ) (V.O.-D.) RKO RADIO FILMS Origine : Américaine. Prod. : John Ford et Merian C. Cooper-RKO 1947. Prod. associé : Emilio Fernandez. Réal. : John Ford. Auteurs : Scén. de Dudley Nichols, basé d'après la nouvelle de Graham Greene. Chef-Opérateur : Gabriel Figueroa. Musique : Richard Hageman. Dir. artistique : Alfred Ybarra. Décors : Manuel Parra. Interprètes : Henry Fonda, Dolorès del Rio, Pedro Armendariz, J. Carroi Naish, L. Carrillo, W. Bond, R. Armstrong, J. Qualen, M. Inclan. Première représentation (Paris) : 27 octobre 1948, « Aubert-Palace », « Colisée », « Gaumont-Théâtre ». Prix International à la Biennale de Venise 1948. Prix de l’Office Catholique International du Cinéma. EXPLOITATION. — Bénéficiant d'une interprétation absolument excellente, d'un thème profondément humain, d’une mise en scène remarquablement étudiée dans ses moindres détails, d’une photographie d’une qualité irréprochable, et enfin de deux distinctions importantes tant sur le plan cinématographique international que sur le plan plus spécifiquement spirituel, ce film doit faire une carrière importante et ce dans des salles fréquentées par des publics très divers. SCENARIO. — Dans un pays d’Amérique latine, le gouvernement traque les prêtres. L’un d’eux (Henry Fonda) a échappé aux massacres et revient dans sa paroisse. Les paysans l’aiment, l’aident et il baptise leurs enfants ainsi que celui d’une prostituée, Maria (Dolorès del Rio). Un lieutenant de police (Pedro Armendariz) cherche le prêtre et un bandit américain. Grâce à Maria, le prêtre parvient à s’échapper et à gagner la frontière. Pourtant quelques jours plus tard, un métis vient le chercher dans son refuge sous le prétexte que le bandit blessé demande les derniers sacrements. Il se rend près du moribond. Arrêté, il va être fusillé mais Maria lui procure un crucifix. Il pardonne au métis et marche à la mort. Un étranger arrive au village. C’est le nouveau prêtre. REALISATION. — John Ford, une fois de plus, donne la preuve de toute sa maîtrise. Qu’il dirige d’importants mouvements de foule ou un ou deux interprètes, il trouve toujours le ton juste, le détail qui donne toute sa valeur à la scène. La caméra exécute sous sa direction les mouvements les plus divers, les plus difficiles, les angles les plus originaux sans que jamais on en sente la technique. Les photographies de Gabriel Figueroa témoignent, par contre, quelquefois d’un peu trop de recherches, mais elles sont toujours très belles. INTERPRETATION. — Trois acteurs dominent le film : Henry Fonda étonnant prêtre tantôt lâche, tantôt héroïque, toujours d’une justesse d’expression et d’une sobriété remarquables; Dolorès del Rio, émouvante et belle, et Pedro Armendariz, homme d’action, révolutionnaire convaincu, parfois simple mortel indécis,' inquiet de justice. Les autres rôles sont tous tenus avec une parfaite homogénéité. — L. O. LA VEUVE JALOUSE (G.) (La Vuida Celosa) Opérette (88 min.) (D.) TRANSUNIVERS FILMS Origine : Mexicaine. Prod. : Sinymex, 1947. Réal. : Fernando Cortès. Auteur : D’après Lope de Vega. Musique ; Verdi et Donizetti. Dir. de Prod. : Miguel Salkind. Interprètes : Armanda Ledesma, Salvatore Baccolini, Luis Aidas, Lucinda Lopez. Présentation corporative (Paris) : 9 novembre 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. — Opérette mexicaine, tournée d’après une pièce classique du théâtre espagnol, avec le concours de Salvatore Baccolini, de la Scala de Milan. Du « bel canto » sur une musique de Verdi, des sérénades espagnoles, des tangos mexicains. En résumé, un véritable festival de musique légère. SCENARIO. — Une veuve (Armanda Ledesma) s’affirme inconsolable de la mort de son mari et passe ses journées en compagnie du tableau du disparu. La venue du carnaval l’incite pourtant à sortir masquée et elle fait la conquête d’un jeune marquis (Luis Aidas), que tentera de lui disputer sa cousine (Lucinda Lopez) . Pendant toute la durée du carnaval, elle se joue de son soupirant pour finalement succomber au dernier bal. REALISATION. — Nombreux décors et figuration, mais la nécessité de laisser le temps aux chanteurs de finir leur morceau et le jeu trop appuyé de Salvatore Baccolini, font de cette réalisation du théâtre filmé, malgré de grands travellings plongeants et des déplacements fréquents d’appareil. INTERPRETATION.— Armanda Ledesma a beaucoup d'autorité et un timbre de voix particulièrement heureux dans des tangos. Salvatore Baccolini joue dans la tradition de l’opéra italien. Il est doublé par un artiste français de l’Opéra. Luis Alidas et Lucinda Lopez sont de bons seconds rôles. — J. L. •î* Le 12, au « Radio-Ciné-Montmartre ». la United World Films a présenté neuf courts sujets de dix minutes, en format 16 mm. Ces excellents films sont destinés à la propagande sportive et comprennent : football : Contrôle de la balle; natation : Le Crawl, La Nage sur le Dos; athlétisme : La Course, Le Saut en Hauteur, Le Disque, etc. YOLANDA ET LE VOLEUR (G). (Yolanda and the Thief) Comédie musicale en couleurs (89 min.) (V.O.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M. , 1945. Réal. : Vincente Minnelli. Auteurs : Dial, de Irving Brecher, d’après une histoire de J. Thery et L. Bemelmans. Chef-Opérateur : Charles Rosher. Dir. musical : Lennie Hayton. Danses réglées par Eugene Loring. Dir. artistiques : C. Gibbons et J. Martin Smith. Décors : Ed. B. Willis. Dir. de Prod. : Arthur Freed. Interprètes : Fred Astaire, Lucille Bremer, Frank Morgan, M. Natwick. M. Nash, L. Ames. Première représentation (Paris) ; 27 octobre 1948, « Les Portiques ». EXPLOITATION. — Film américain du genre comédie musicale, en Technicolor, illustré de quelques scènes de danse artistique avec Fred Astaire et Lucille Bremer. SCENARIO. — Yolanda Aguaviva (Lucille Bremer), riche héritière, sort du couvent pour prendre la direction de ses affaires. Johnny Riggs (Fred Astaire) et son co-équipier, Victor Trout (Frank Morgan), arrivent dans le pays et Johnny, se faisant passer pour l’ange gardien de Yolanda, lui fait signer un gros chèque et gère sa fortune. Biens des situations se greffent sur cette aventure et le véritable ange gardien de Yolanda, un nommé Candie (Léon Amer), la marie à Johnny. REALISATION. — Le principal souci du metteur en scène semble avoir été de tourner un film en couleurs. Celles-ci ne manquent pas, tant sur les costumes des acteurs que sur les décors, bien qu’elles ne soient pas toujours très bien venues. Ce réalisateur semble affectionner la teinte rouge. INTERPRETATION. — Fred Astaire jouit toujours du préjugé favorable auprès d’un certain public, qui n’a pas oublié ses excellents films musicaux d’avant guerre. Il danse ici deux ou trois fois et l’on retrouve parfois sa technique qu’amplifiait, jadis, celles de certains metteurs en scène. •I» En collaboration avec la station de télévision W.P.I.X., le théâtre Paramount de New York a assuré la transmission des élections présidentielles le 2 novembre dernier. LE DESTIN EXECRABLE DE GUILLEMETTE BABIN (A.) Chronique dramatique (97 min.) A.G.D.C. Origine : Française. Prod. : Guillaume Radot-U.G.C., 1947. Réal. : Guillaume Radot. Auteurs : Adapt. de G. Radot et Y. Brainville, d’après le roman de M' M. Garçon « La Vie exécrable de Guillemette Babin ». Chef-Opérateur : P. Coteret. Musique : M. Thiriet. Décors : M. Magniez. Dir. de Prod. : P. Olive. Montage : P. Caillet. Chef-Opérateur du Son : Perrin. Interprètes : Héléna Bossis, Jean Davy, de la Comédie-Française, E. Delmont, J. Flynt, G. Kerjean, de la Comédie-Française, M. Barbey, R. Mary, R. Seller, C. Fleuriot, L. Nogarède, Dufilho, Gromoff, J. Heuzé, J. Torrens, J. Carmet. Première représentation (Tours) : 15 octobre 1948, « Le Caméo ». Film présenté au Festival de Locarno 1948. EXPLOITATION. — Adapté d’un roman de M' Maurice Garçon, ce film dont l'action se situe à la fin du XVP siècle comporte de nombreux et beaux extérieurs et retrace la truculence de l’époque avec ses passions farouches et ses superstitions. SCENARIO. — Guillemette Babin est née soies d’étranges présages. Fillette elle voit ou croit voir dans des ruines une sorcière. Sa mère s’adonne elle-même à la sorcellerie mais convaincue d’être aux mains j de Satan elle est brûlée. Jeune J fille (Héléna Bossis) Guillemette est exorcisée et devient servante. Le maître la poursuit de ses assiduités. Dédaignée par le fils, elle se venge. Celui-ci se suicide. Sa mère meurt à son tour. Devenu veuf, le maître épouse Guillemette. Mais le démon qui est en elle la pousse au mal. Elle assiste au Sabbat. Dénoncée comme sorcière, elle périt à son tour dans les flammes, non sans qu’un jeune chroniqueur ait essayé de lutter contre ces su rïPvçtiti riY) ç REALISATION. — Guillaume Radot a montré une scène de sabbat qui, dans l’esprit de l’œuvre, est remarquable. Il a tenu à lutter contre les superstitions avec force. De très belles photos d’extérieurs éclairent le film, la musique est excellente et les décors particulièrement étudiés. INTERPRETATION. — Héléna Bossis fait une création intéressante qui lui promet une carrière dans un genre bien typé. Delmont, en amoureux âgé et transi, est touchant. Jean Davy est un juge austère. Renaud Mary en jeune chroniqueur à l’esprit évolué est des interprètes celui qui marque le mieux son personnage. L. O. ♦ — UN SECONDE EXCLUSIVITE DU « SILENCE EST D’OR » A LONDRES Londres. — La petite salle de Tottenham Court Road, le « Berkeley », j; passe depuis dimanche 5 novembre, en seconde vision, le film de René Clair : Le Silence est d’Or, qui avait j été projeté, voici quelques mois, en ; première exclusivité dans le cinéma d’Alexandre Korda, le « Rialto ». ; Les autres films européens conti j nentaux actuellement projetés à Lon J dres sont Païsa, à « Academy » ; Mon I sieur Vincent, au « Curzon » et Le I Diable au Corps, au « Studio One », J où la réalisation d’Autant-Lara est • donnée avec une reprise de l’œuvre j de Flaherty : Nanouk. — T. P. AGENCEMENT GÉNÉRAL DE THEATRE ET DE CINEMA Société de Représentation de l’Industrie Moderne R. C. Sain* 2S6.B43 B R. GALLAY GÉRANT 22 bis, rue Lantiez, Paris (17*) Téléphone i HARcedel 49-48 FAUTEUILS, STRAPONTINS. CHAISES DE LOGE, RIDEAUX, TRANSFORMATIONS RÉPARATIONS ENTRETIEN DE SALLES