La Cinématographie Française (1948)

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JACQUES DAROY tourne à Marseille LA PASSAGÈRE avec GEORGES MARCHAL et DANY ROBIN Sous la conduite de René JAYET MA TANTE D’HONFLEUR rend visite à Dans le décor luxueux et moderne d’un bar, qui rappelle celui du casino d’Aix-en-Provence, Jacques Daroy tourne les premières scènes de son nouveau film, La Passagère. Accoudé au bar, Georges Marchai converse sous l’œil de la caméra, avec Michel Jourdan. Tandis qu’il n’a qu’à bourrer sa pipe et à en firer quelques bouffées entre les répliques, son interlocuteur, victime des exigences du scénario, doit manger force meringues. A la quatrième prise il n'en peut plus ayant absorbé près de dix de ces gâteaux et même si l'on a un faible pour la pâtisserie, l'estomac a des limites. Aussi, profitant d’une interruption, je demande à Jacques Daroy quelques renseignements sur cette production, la troisième qu’il entreprend à la suite aux Franstudios de Marseille, pour le compte de la Société Méditerranéenne de Production et que doit distribuer Midi-Cinéma-Location. Ce film, par son sujet, est tout à fait différent des deux premiers, dont l'un, Sergil et le Dictateur, est du genre policier, l’autre. Le Droit de l’Enfant, du genre mélodramatique. Celui-ci est une histoire d’amour, inspirée de l’œuvre de Guy Chante FICHE TECHNIQUE LA PASSAGÈRE Titre : LA PASSAGERE. Prod. : Sté MEDITERRANEENNE DE PRODUCTION. Dist. : MIDI-CINEMA -LOCATION. Réal. : Jacques' Daroy. Assistants-Réal.. : Jean Berdou. Max Pecas. Auteurs : Adapt. de Jean Reynac et de Tervole, dial. d’André Haguet, d'après le roman de Guy Chantepleure. Chef-Opérateur : Jean Le Hérissey. Opérateur : Pierre Petit. Deuxièmes Opérateurs : Raimondo, Clément Maure. i| Musique : Van Horrebeck. Décors : Gilbert Garcin. Assistant-Décorateur : Paul Laurenti. Dir. de Prod. : Louis Gérard. Montage : Gabriel et Jeannett7 Rongier. Photographe : André Giran. Script-Girl : Régine Badia. Régie générale : Georges Baze. ' Régie adjoint : Bonnefond. Régie extérieurs : Dominique Padovani. Maquilleur : Chakatouny. Chef-Opérateur du Son: Robert Biard. Assistants du Son : Georges Girard, Victor Revelli. Enregistrement : Western Electric. Studios : Franstudios-Marseille. Extérieurs : Aix-en-Provence et environs de Marseille. Commencé le : 7 octobre 1948. Interprètes : Georges Marchai, Dany Robin, Marfa Dhervilly, Mme Gerlata, Arius, Michel Marsay. Sujet (genre) : Comédie sentimentale et humoristique. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Nicole (D. Robin) est élevée par la riche Mme Davrançay (M. Dhervilly), sa marraine. A la mort de cette dernière, Nicole est abandonnée par son fiancé, le prince Grégor (M. Marsay). Elle se place comme dame de compagnie mais, bientôt, s’enfuit et se réfugie chez un ami d’enfance, Kerjean (G. Marchai). Ils font un mariage blanc, mais une séparation leur révèle leur mutuel amour. pleure. L’adaptation a été faite par Jean Reynac et de Tervole, tandis que les dialogues sont d’André Haguet. Si j'ai conservé presque toute mon équipe technique, quelques changements sont pourtant intervenus. Ils sont notés dans la fiche technique ci Georges Marchai dans LA PASSAGERE. (Cliché Midi-Cinéma-Location.) contre. Les décors de Gilbert Garcin, assisté de Paul Laurenti, ont été modifiés et transformés pour s’adapter aux exigences de ce nouveau scénario, mais leurs principales assises servent de point de départ aux nouvelles constructions, car elles ont été bâties en '« dur », permettant toutes les modifications nécessaires sans avoir à remonter l’ensemble des décors. Les extérieurs se feront aux environs de Marseille et à Aix-en-Provence. Se joignant à nous, Georges Marchai me parle alors du scénario et des principaux artistes qui interprètent à ses côtés cette production. « La Passagère, me dit-il, est une comédie sentimentale et humoristique dont l’action se situe de nos jours dans une grande ville. Nicole, c’est-àdire Dany Robin, orpheline de bonne heure, a été élevée luxueusement par sa parente Mme Davrancey, qu’incarne Marfa Dhervilly. Fort joueuse, elle a dilapidé sa fortune et à sa mort laisse Nicole sans le sou. Celleci se voit obligée de se placer comme dame de compagnie chez les Chardon, rôles interprétés par Arius et Mme Gerlata. Ne pouvant supporter cette déchéance, elle s’enfuit et vient retrouver un ami d’enfance, Kerjean, rôle qui m’est confié. Les circonstances l’obligent, pour sauver la réputation de la jeune fille, à l’épouser. Mais ce sera d’un commun accord un mariage blanc. Un héritage permet à Nicole de trouver l’aisance. Pour lui rendre sa liberté, Kerjean divorce. Aviateur en renom, il doit partir pour un raid autour du monde. Au moment du départ, il trouve à bord, comme passagère. Nicole qui a compris qu’elle l’aimait et que lui aussi l'aimait en silence. Us partiront tous deux vers le bonheur et la gloire. » Paul-A. Buisine. « •ï* Le 22, Henri Aisner donnera le premier tour de manivelle d’une version entièrement rénovée par Wladimir Pozner, du Mystère de la Chambre jaune. Le directeur de cette production Alcina est Paul Joly, le chefopérateur André Bac et le décorateur Max Dcuy. Agée de près de soixante ans, la vaillante Tour Eiffel vient de revoir les élégants et élégantes qui, autrefois, ascensionnaient ses innombrables marches. En effet, Robert Bibal et Jean Guitton, en adaptant et dialoguant, pour la production Art et Industrie Ciné MA TANTE D'HONFLEUR interprété par Jean Parédès, Charles Deschamp et Jeanne Fusier-Gir. (Cliché Art et Industrie Cque.) matographique-Optimax Film, la pièce célèbre de Pierre Gavault et G. Berr, l’ont laissé dans son cadre 1900 et se sont servis des différences profondes entre ce début du siècle et notre époque pour accentuer encore le caractère burlesque des personnages. Au deuxième étage de la Tour, dans le grand escalier, René Jayet et son équipe technique ont installé leurs appareils. Sous la direction de René Colas, le chef-opérateur, Marius Roger et ses assistants Buccaille et Fontenelle cadrent dans leur caméra de 120, le petit escalier en colimaçon que vont escalader une joyeuse bande d’acteurs de complément. C’est dans ce même escalier que, tout à l’heure, Jean Parédès et Roger Nicolas vont se livrer à des exercices périlleux qui donneront le vertige à... Mona Goya. Roger Nicolas s’est imposé au music-hall par des histoires amusantes racontées avec un luxe de détails ♦ PRÉCISION •î» Nous avons, dans notre numéro du 18 septembre dernier, attribué les costumes du film Du Guesclin à M. Jean Zay et tenons à préciser que l’auteur des maquettes des costumes exécutés par Mme Pokrowski est M. Jean Janin. ♦ “SPORT ET PARAPLUIE” court ukétrage sportif Sur un scénario d'André Netter, André Michel a réalisé, pour les Films du Griffon, un court métrage, Sport et Parapluie, sur le problème de l’éducation sportive. Le film commence par un critique très amusante des gens trop prudents et timorés et se poursuit par une étude convaincue de la nécessité du sport. Il est toujours intéressant et sympathique et l’on ne peut guère lui reprocher qu’un dangereux rapprochement entre le sport et le service armé. — J. !î. la Tour Eiffel loufoques ou satiriques. Il tient d’ailleurs à conserver cette renommée et, quand il ne tourne pas, passe son temps le plus simplement du monde à distraire et faire rire aux éclats ses camarades et les visiteurs. Son acolyte est Jean Parédès qui, lui, est déjà une vedette consacrée du comique cinématographique. Il en est de' même de Suzanne Dehelly, la dynamique et très subtile Tante d’Honfleur, Jeanne Fusier-Gir, Mona Goya, Paulette Dubost, Raymond Cordy et Charles Deschamps. Avec une telle équipe « d’amuseurs », il est certain que le vaudeville de Gavault et Berr retrouvera au cinéma l’accueil qu’il avait eu au théâtre et donnera aux spectateurs, qui ne l’ont pas si souvent, l'occasion de rire franchement. — J. Houssaye. FICHE TECHNIQUE MA TANTE D’HONFLEUR Titre : MA TANTE D'HONFLEUR. Prod. : ART ET INDUSTRIE CqueOPTIMAX FILM. Dist. : LES FILMS LUTETIA. Vente à l’étranger : OPTIMAX-FILM. Réal. : René Jayet. Assistants-Réal. : Lucienne Gérassi et Pierre Cardinal. Auteurs : Adapt. de Robert Bibal et R. Jayet, dial, de Jean Guitton, d’après la pièce de théâtre de Paul Gavault et Georges Berr. Chef-Opérateur : René Colas. Opérateur : Marius Roger. Deuxièmes Opérateurs : René Bue caille et Jean Fontenelle. Musique : Vincent Scotto. Décors : Louis Le Barbenehon. Assistant-Décorateur : Ernest Bordas. Dir. de Prod. : Georges Jaffé. Administrateur : Taillebout. Montage : Franchette Mazin. Photographe : Henry Caruel. Script-Girl : Janine Nouvellon-Faletans. Régie générale : Marcel Jaffé. Régie adjoint : Pierre Caudrelier. Régie extérieurs : Georges Kougoutcheff. Costumes : Noepel. Maquilleur : Raphaël Raffels. Chef-Opérateur du Son : Le Baut. Assistants du Son : Maumont et Robert Paris. Enregistrement : Optiphone. Studios : Billancourt. Extérieurs : Paris, Louveciennes, Honfieur. Commencé le : 11 octobre 1948. Interprètes : Suzanne Dehelly, Jean Parédès, Mona Goya, Roger Nicolas, Jeanne Fusier-Gir, Paulette Dubost, Dorette Ardenne, Raymond Cordy, Charles Deschamps, Roger Bontemps, Nicole Rozan, Emile Renet. Robert Rocca, Jacques Grello. Sujet (genre) : Comédie-vaudeville. Cadre-époque : 1900. Résumé du scénario. — Adolphe Dorlange (J. Parédès) abandonne Alhertine (M. Goya) pour aller retrouver, en province, la riche fiancée que lui destinent ses parents. Albertine confie sa peine à leur ami Charles (R. Nicolas) et tous deux partent à la cherche d’Adolphe. Aux yeux des parents de ce dernier, Albertine est la femme de Charles. Grâce à la tante de Charles, Mme Raymond. d’Hohfleur (S. Dehelly) tout rentre dans l’ordre et les Dorlange acceptent Albertine comme bru.